samedi 28 janvier 2012

Histoire de l’homme : nous sommes tous des Arabes !

Bonjour ! Ce billet nous provient d'Al Oufok, mais, il remet bien des pendules à l'heure, c'est pourquoi je tiens à le partager avec vous.
bab



vendredi 27 janvier 2012, par La Rédactiond'Al Oufok

Nous sommes tous des Arabes ! Telle est la dernière révélation fracassante des généticiens.

Que cela plaise ou non à Marine Le Pen et à Claude Guéant, tous autant que nous sommes, Français, Américains, Esquimaux, Chinois ou Papous, nous descendons d’ancêtres communs ayant peuplé la péninsule arabique ! Après être née en Afrique, l’humanité aurait donc fait une étape dans l’Arabie heureuse, après avoir franchi la mer Rouge. C’est du scoop. En effet, jusque-là, les grands experts des migrations humaines pensaient que la division des troupes s’était plutôt faite au Proche-Orient ou en Afrique du Nord.

Les paléogénéticiens des universités de Leeds et de Porto ont été amenés à faire cette hypothèse à la suite des confidences d’un indic ! Un indic qui se cache par milliers dans chacune de nos cellules : la mitochondrie. Ce minuscule organite, qui officie en tant que centrale énergétique de nos cellules, possède son propre ADN. Comme les chromosomes, il peut muter. Ainsi, quand les généticiens observent exactement la même mutation chez deux peuples différents, ils peuvent en conclure que ceux-ci partagent un passé commun. En comparant l’ADN mitochondrial prélevé sur des centaines d’individus à travers le monde et dans la péninsule arabique, les chercheurs sont parvenus à la conclusion que tous les hommes, hors les Africains, ont tous effectué un passage de plusieurs milliers d’années très certainement, en Arabie. Voilà pourquoi nous sommes tous des Arabes et fiers de l’être. L’étude est parue dans American Journal of Human Genetics.

Éden Arabie
Voilà donc comment il faut réécrire l’histoire de l’humanité : après avoir surgi il y a quelque 200 000 ans en Afrique de l’Est, l’homme moderne (homo sapiens) a commencé par se répandre dans toute l’Afrique, se fragmentant en de nombreuses populations. La vie était belle et la nourriture largement disponible jusqu’au jour où une tribu s’est mise en tête d’aller voir si le soleil ne brillait pas davantage ailleurs. Elle a donc profité d’une baisse des eaux pour franchir la mer Rouge et débarquer sur la péninsule arabique. Jusqu’ici, on pensait que le premier passage avait dû avoir lieu, entre - 70 000 et - 40 000 ans. Mais la découverte d’outils façonnés par l’homme moderne datant de 106 000 ans repousse donc la conquête d’au moins 30 000 ans !

On a même trouvé le lieu de débarquement, dans le sultanat d’Oman. Il faut dire qu’à l’époque le climat arabique était humide : à la place d’un désert les nouveaux arrivants ont trouvé un paradis terrestre constitué de grandes prairies. L’occupation de ce nouvel Éden aurait duré plusieurs millénaires avant que l’homme ne poursuive sa conquête du monde. D’abord en empruntant la route du Sud-Est asiatique s’achevant en Australie, puis celle de l’est jusqu’au Japon, puis enfin la route du Nord, vers le Proche-Orient, puis l’Europe atteinte voilà environ 40 000 ans.

Des Indiens dans l’Altaï
L’Amérique est le dernier continent conquis. Mais là encore, il y a du nouveau. Et du lourd ! Grâce à de nouvelles confidences de l’indic mitochondrial, des chercheurs de l’université de Pennsylvanie ont identifié la terre d’origine des Indiens d’Amérique. Ne cherchez pas, vous ne pourriez pas trouver ! Il s’agit de l’Altaï. C’est une région montagneuse au coeur du continent eurasien, là où se rencontrent la Chine, la Mongolie, la Russie et le Kazakhstan. Le grand départ aurait eu lieu voilà 15 000 à 20 000 ans. Quelques dizaines ou centaines d’individus auraient pris la route du nord-est. Après de nombreuses générations, leurs descendants auraient fini par atteindre le détroit de Béring qu’ils auraient traversé en une ou plusieurs fois lors des glaciations, puis ils auraient descendu tout le continent américain. La découverte récente, par des chercheurs de l’université du Texas, d’objets façonnés par l’homme dans l’État de Washington datant de 13 800 ans conforte cette hypothèse.

Depuis sa venue au monde dans un petit bled africain, l’homme n’a cessé d’avoir la bougeotte. Les migrations font partie de sa nature. L’Europe et encore plus la France, située à son extrémité ouest, n’ont pas arrêté d’être enrichies par des vagues d’immigrants. Il n’y a pas de raison que cela cesse...

(27 janvier 2012 - Par Frédéric Lewino)

2 commentaires:

  1. (désolé, le texte s'était évaporé....)

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  2. "Tous les hommes hors les Africains ont effectués un passage de plusieurs dizaines de milliers d'années en Arabie"... écrit en substance Al Oufok (ou l'un des scientifiques qu'il cite). Bon, est-ce que cela justifie le titre?
    Pas du tout!...
    D'abord ce "sauf les Africains" semble sous-entendre, d'après le titre, qu'ils ne seraient pas des hommes, ce qui est cocasse puisque une grande partie des Africains d'aujourd'hui se revendiquent arabes (à tort ou à raison) et que beaucoup de Noirs d'Afrique ont adopté (ou adapté) religion, voire langue et mœurs arabes...
    Je sais bien que l'auteur n'exclut pas les Noirs Africains de l'humanité, mais qu'il vise avec raison de taquiner les Guéant et autres franchouillards...
    Cependant, je pense qu'il rate sa cible, puisqu'il fait de cette intéressante étude scientifique une "thèse revisitée" à la Godinot (supériorité raciale) spécieuse !
    Je pense à Aimé Césaire qui, lui le poète, se contente de chanter la beauté du "berceau africain de l'humanité" (qu'admet bien sûr Oufok) en toute fraternité de toute population humaine d'aujourd'hui...

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