Rechercher dans ce blog

vendredi 20 janvier 2012

Epuisés, les agents d'accueil de la CPAM de Limoges débrayent spontanément

Voilà une nouvelle, bien représentative de ce que produit le régime actuel. C'est à l'AFP que nous la devons.

Les agents d'accueil du siège de la CPAM de la Haute-Vienne à Limoges, se disant épuisés par l'affluence à laquelle ils sont confrontés depuis quelques mois, ont craqué jeudi et fermé les portes à 11h30, refusant d'accueillir de nouveaux assurés, a constaté une correspondante de l'AFP.

L'affluence à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) a récemment augmenté, selon les agents, notamment en raison du non-remplacement de fonctionnaires partant en retraite et du contexte économique qui pousse les assurés à demander la CMU ou le remboursement au guichet de leurs prestations.


-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-


A ce niveau de délabrement des services publics, ne sent-on pas qu'un point de non-retour a été atteint ? Désormais, il va falloir que le peuple, nous tous, salariés, chômeurs, retraités, petits entrepreneurs, reprenne les choses en main partout. Et sans vouloir obliger qui que ce soit, seul le programme du Front de gauche l'explicite et donne les clefs pour repartir sur de meilleures bases.

Un président chez seb

Juste un peu d'humour, pas méchant, juste comme çà.

Un titre de Libé :

Sarkozy se fait mousser chez Seb

me rappelle irrésistiblement autre chose. 

(oui, encore Seb)

On ne peut pas pleurer tous les jours.

Surtout que cette campagne électorale devient délicieusement gondolante avec le temps. Ouaiiiiis !

Après tout, la politique n'est-elle pas un spectacle ? A déguster avec modération.

jeudi 19 janvier 2012

La Russie rembourse à l'Uruguay les 57,3 M USD de dette soviétique

Voici une nouvelle intéressante. Quand les pays colonisateurs, France, Belgique, Allemagne, Grande Bretagne, Etats-Unis, Espagne, Portugal.... acquitteront-ils ainsi leur dette envers les pays dont ils ont profité, et/ou profitent encore aujourd'hui ?


Ministère russe des Finances
20:12 19/01/2012
MOSCOU, 19 janvier - RIA Novosti

La Russie a complètement remboursé à l'Uruguay les 57,3 millions de dollars de dette de l'ex-URSS, rapporte jeudi le ministère russe des Finances.

"L'endettement de 57,3 millions de dollars, formé dans le cadre de la coopération économique et commerciale entre l'ex-URSS et la République orientale d'Uruguay, a été reconnu par la Fédération de Russie et réglé par un accord gouvernemental russo-uruguayen en date du 24 octobre 1997", lit-on sur le site du ministère.

En vertu de cet accord et de ses annexes, la dette a été complètement amortie par des livraisons de marchandises et de l'argent, est-il indiqué dans le communiqué.

Être à Gauche en Israël


Réflexion sur un entretien rapporté par le Grand Soir, avec une conseillère municipale de Jérusalem.


La Knesset, telle que je l'ai vue il y a 25 ans
Selon elle, israélienne née en Argentine, la demande de Mahmoud Abbas pour que la Palestine devienne membre à part entière de l'ONU a bien plus qu'on ne le pense en France désarçonné le gouvernement de Tel Aviv, qui se serait piégé lui-même en réagissant de façon disproportionnée.

mercredi 18 janvier 2012

L'argent ne cesse de vous tourmenter

C'est en pensant à la situation financière, et à tous ces spéculateurs qui s'en font les acteurs et les bénéficiaires, que j'ai écrit ces quelques lignes sur l'air de l'Escarpolette :

Poussez, poussez, les parts, Colette,
Vers mon portefeuille il faut les orienter,
Et si l'affaire n'est pas honnête,
Qu'importe, il faudra continuer !
Mais si la Bourse prend la tête,
La Terre ne cesse de tourner,
Profit jamais ne s'arrête,
Jusqu'au matin visons à l'alimenter !
"Cessez, cessez", dit la pauvrette,
"Je n'en puis plus d'être ainsi bousculée !"
- Le Capital est une grosse arête
Qui jusqu'à la fin saura vous étrangler ! !"

Syrie : la Russie s’oppose à des sanctions et au déploiement de troupes

Ci-dessous un billet d'Al Oufok démontrant combien selon les observateurs russes la situation en Syrie est de la seule responsabilité d'éléments extérieurs (soutenus par des gouvernements "occidentaux", message sous-jacent).

Ce billet confirme un autre du Grand soir dénonçant les manœuvres d'officines pour jeter la Syrie dans la confusion et le chaos.

mercredi 18 janvier 2012, par La Rédaction d'Al Oufok


La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, s’oppose à toute sanction contre la Syrie et à l’éventuel envoi de troupes étrangères dans ce pays, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Nous ne soutiendrons aucune sanction" contre Damas, a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse, ajoutant que tout Etat qui souhaite une intervention militaire en Syrie ne recevrait "aucun mandat du Conseil de sécurité de l’ONU".

M. Lavrov a indiqué que la Russie userait de son veto pour bloquer toute proposition visant à recourir à une intervention militaire en Syrie, après des déclarations en ce sens effectuées samedi par l’émir du Qatar.

"Si quelqu’un veut à tout prix recourir à la force, il est peu probable que nous puissions nous y opposer. Mais que cela reste à leur propre initiative et relève de leur conscience. Ils n’auront aucun mandat du Conseil de sécurité de l’ONU", a ajouté le chef de la diplomatie russe.

L’émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, s’est dit favorable samedi à l’envoi de troupes arabes en Syrie, afin de "mettre fin à la tuerie" dans le pays, secoué depuis dix mois par une révolte populaire réprimée dans le sang, la première prise de position de ce type d’un dirigeant arabe.

Damas a répondu mardi que la Syrie rejetait le déploiement de troupes arabes proposé par le Qatar, afin de faire cesser les violences dans le pays, affirmant que le peuple syrien y fera face.

La Russie, allié traditionnel de Damas, a jusqu’ici bloqué tous les projets de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la répression de la contestation par le régime du président Bachar al-Assad, et s’est attirée les critiques de l’Occident.

En décembre, Moscou a proposé une résolution condamnant les violences perpétrées "par toutes les parties, y compris l’usage disproportionné de la force par les autorités syriennes". Mais les puissances occidentales ont jugé ce texte trop timoré.

Aux yeux de M. Lavrov, ceux qui critiquent le projet de résolution russe oublient de prendre en compte les agissements en Syrie "d’extrémistes armés de l’opposition contre des bâtiments publics, des hôpitaux, des écoles, et les actes de terreur qui sont perpétrés".

"Pourquoi ne devrions-nous pas parler de cela ? Nos partenaires occidentaux ont une approche partiale", a-t-il ajouté.

Moscou s’oppose fermement à toute ingérence dans la crise syrienne et est contre un embargo du Conseil de sécurité de l’ONU sur les livraisons d’armes à la Syrie, dont Moscou est le principal fournisseur depuis la période soviétique.

(18 janvier 2012 - Avec les agences de presse)

Tchernobyl et le Costa Concordia

Bonjour. Ce matin, un bilan très parlant de la situation de notre économie mondiale a été posté sur Le Grand Soir. Je vous invite à le découvrir.

-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-

Tchernobyl et le Costa Concordia

Philippe ARNAUD

On a dit, il y a quelques années, que la catastrophe de Tchernobyl était un symbole de l’état de l’URSS à cette époque et qu’elle préfigurait la catastrophe qui attendait le régime à peine 5 ans plus tard (et même trois ans, si l’on fait remonter le naufrage à la chute du Mur de Berlin).

A partir de cette observation, il m’a semblé que le naufrage du Costa Concordia, sur le rivage d’une île toscane, pouvait être vu comme une parabole (ou une métaphore) du naufrage actuel de l’économie capitaliste.

1. A l’instar des entités financières (banques, assurances, fonds de pension, fonds de placement), les moyens de transport et de communication deviennent de plus en plus gigantesques (comme des pyramides de La Grande-Motte sur l’eau). Là où les uns entassent les milliards, d’autres entassent les passagers - ce qui est d’ailleurs également observable pour les avions. Là où la première version de l’avion Caravelle, en 1958 (il y a 54 ans) emmenait 80 passagers, l’Airbus A-380, en 2012, dans sa version charter A-380-800, emmène, lui, 853 passagers et 20 membres d’équipage.

1 bis. Et notons que la logique à l’œuvre est la même : comme les milliards placés en Bourse ou prêtés aux États ou aux particuliers ne servent qu’à engranger d’autres milliards, la course au gigantisme de moyens de transport (avions ou bateaux), par l’économie d’échelle qu’elle permet, ne sert aux croisiéristes ou compagnies aériennes qu’à engranger le maximum d’argent.

2. Dans les deux cas, lorsqu’il arrive une catastrophe, elle est donc à proportion des moyens engagés. Lorsqu’une Caravelle s’écrasait, c’était 80 morts. Lorsqu’un Airbus A-380 s’écrasera (car, hélas, cela arrivera), ce sera près de 900 morts. Lorsqu’une crise financière avait lieu jadis, elle était fonction des sommes engagées, qui, elles-mêmes, dépendaient des instruments financiers. Aujourd’hui, ces instruments financiers ont été démultipliés par les combinaisons mathématiques et les ordinateurs à un niveau où ils n’existaient pas il y a un demi-siècle (par exemple à l’époque de la Caravelle) : les dégâts sont donc à la mesure des sommes engagées.

3. Comme dans l’économie boursière, c’est le "pilotage" de l’instrument, toujours aux limites de l’équilibre ou de la flottaison, qui provoque le naufrage. Dans le cas des placements en Bourse, chacun spécule sur la montée de ses actions, en essayant de grappiller "le" dernier centime (un "dernier petit sou", comme dit Grezillo - remarquablement interprété par Michel Piccoli - dans Le Sucre), avant que la conjoncture ne se retourne. Et c’est précisément cette attente du dernier centime, cette avidité à ne rien laisser perdre, qui provoque la catastrophe – car, comme les spéculateurs sont moutonniers, personne ne veut vendre le premier. Et tout le monde se casse la figure en même temps. De même aux États-Unis, les banques ont prêté à des emprunteurs à chaque fois moins solvables, elles ont titrisé le plus qu’elles ont pu, pour essayer de "fourguer" à d’autres banques ou à d’autres "investisseurs" le maximum de leurs actions et obligations pourries avant que quelqu’un ne siffle la fin du jeu.

3 bis. Dans le cas du Costa Concordia, le capitaine du navire, qui avait l’habitude de naviguer très près des côtes, a voulu naviguer encore plus près, pour montrer ce qu’il savait faire, pour que les passagers "en aient pour leur argent" (donc pour qu’ils fassent de la publicité de bouche-à-oreille et touchent de nouveaux clients, qui rapporteront encore plus d’argent). Mais il n’a pas su distinguer où était la limite du fond...

4. Comme dans la crise financière, ce sont les gros qui se sauvent en premier. Des passagers rescapés témoignent que des hommes ont bousculé femmes et enfants pour embarquer les premiers dans les canots de sauvetage, certains allant même jusqu’à crier : “ I am a V.I.P. ! ” [Very Important Person], pour (tenter de) justifier leur muflerie et leur sauvagerie. De même, dans la crise financière, les mesures de rigueur, réclamées ici et là à cor et à cri, ne toucheront que les passagers des cabines du bas, pas ceux des suites princières.

5. Comme dans le cas de la crise financière, les dégâts sont socialisés (comme les bénéfices antérieurs avaient été, eux, privatisés). Après le naufrage du Costa Concordia, ce sont les services publics italiens (police, carabiniers, pompiers, plongeurs, hôpitaux...) qui sont venus au secours des passagers, les membres d’équipage, s’étant eux, défilés, en particulier le capitaine. [De la même façon que Papandréou, Berlusconi ou Madoff avaient été "débarqués"].

Philippe Arnaud
URL de cet article 15619
http://www.legrandsoir.info/tchernobyl-et-le-costa-concordia.html

lundi 16 janvier 2012

Le Nord, civilisation du Néant


Se souvient-on de ce groupuscule fana d'une certaine "Amérique" (lisez États-Unis du nord-est, ce sera bien plus précis), qui au nom d'une certaine idéologie n'hésitait pas à user de violence à la fin des années 60 ? Leurs noms les plus connus, ceux que l'on retrouve sur la fiche Wikipedia correspondant au mouvement, restent hélas bien connus aujourd'hui : Patrick Devedjian, Gérard Longuet, Alain Madelin, Claude Goasguen... Eux en particulier défendaient avec vigueur ce pays qui devait tant représenter pour eux.

dimanche 15 janvier 2012

Budget et trahison

Une dépêche de l'agence Reuters ce matin me fait sursauter :

La France rattrapée par son laxisme budgétaire

Les chiffres sont là: depuis dix ans le budget public n'a augmenté que de un dixième de pourcent du PIB. Si ce n'est pas de la stabilité.....

En revanche, depuis l'arrivée il y a dix ans également d'une nouvelle équipe (sic) les recettes ont été délibérément de plus en plus amputées par des aménagements fiscaux ne profitant qu'aux déjà très riches. De ce fait, le recours à l'emprunt à ces mêmes très riches (on n'emprunte qu'à eux, logique) a considérablement augmenté. Les taux également. C'est donc en toute connaissance de cause que des personnes peut-être payées pour cela, mais de façon détournée, ont fait payer jusqu'à la ruine un pays pour augmenter encore la fortune de quelques-uns. C'est ce qui a été révélé concernant la Grèce (merci Goldman Sachs), c'est ce qui se passe ici, mais on en parle moins. N'est-ce pas une trahison ?

Parmi les candidats à la ,prochaine élection présidentielle, un seul propose les vraies solutions : faire payer ceux qui se sont amassé tranquillement une petite pelote pour les vieux jours. Ah, c'est contraire au traité de Lisbonne, qui encourage justement le drainage des plus pauvres vers les plus riches ? C'est bien pourquoi dénoncer ce traité qui a été signé contre la volonté bien explicite du peuple français est la priorité des priorités. Incidemment, cela rend caduque toute la chaîne des traités passés sans le consentement de nos compatriotes depuis le traité de Rome. Et hop !

Quitte ensuite, et calmement, à renouer d'autres partenariats plus conformes aux intérêts non des gouvernants et de leurs mentors, mais des peuples. C'est révolutionnaire ? Non, c'est seulement reprendre la révolution là où des aigrefins l'avaient détournée à leur profit, en 1795, en 1848-1852, en 1973... C'est une tâche sans fin, tant l'opposition à cette reconnaissance de la primauté du peuple est immense, et sans scrupules, tout en possédant des moyens considérables pour parvenir à ses fins. En face, si nous sommes unis, nous avons le nombre. Debout, les damnés de la Terre !

Gauche - droite : le vrai débat


J'ai assisté à un débat homérique entre Annie, de Pensée Libre, et Le Prétorien, dont le pseudo rappelle de sombres heures du côté de Diên Biên Phú. Le Prétorien mettait en présence deux camps : Sarkozy-Hollande, et Le Pen-Mélenchon. 

Citation d'Annie, "Concernant, dans 20 ans le rapprochement entre Mélenchon et Le Pen je crains que les deux l’entendraient comme une insulte. "

C’est d’autant plus vrai, que le système Le Pen est profondément libéral, qu’il se contente de dresser les uns contre les autres des Français soit-disant différents, alors qu’ils partagent la précarité, voire la misère. En revanche, où voit-on que depuis Saint Cloud une remise en cause fondamentale du libéralisme pur et dur, et des banquiers,  est clairement affirmée ? Rien du tout ! Sarkozy et Le Pen, c’est exactement la même chose. 

Seule différence : en contraste avec son père, Le Pen se donne une apparence paradoxalement plus consensuelle que Sarkozy. Le monde à l’envers ! C’est d’ailleurs en cela qu’elle est dangereuse pour la démocratie et l’avenir du peuple.

Pour résumer, il y a bien deux camps en présence : Mélenchon seul, face à un Cartel des Droites maladroit, peu cohérent, mais bénéficiant à fond de la sympathie et des ressources financières des grands patrons de presse. Avec un peu de recul, on ne peut pas se tromper. 

Qui a vu le candidat de la Gauche hier soir sur le Net ? C’est bête, j’aurais pu aller au Zénith de Nantes, c’est tout près de chez moi, mais je ne le savais pas. Heureusement quelqu’un m’a donné le lien pour la retransmission en direct du meeting. Je n’ai raté que le début.

Qand la banque est là, la justice s'en va

Chez le Yeti  les commentaires valent souvent le billet lui-même, pourtant excellent la plupart du temps. A preuve cette intervention de Polaire :

Bonsoir,

- Dis mon Amour … quelles sont les sanctions pour l’abus de confiance ?

- Tout d’abord ma Chérie, il faut que le délit soit constitué pour être sanctionné. Donc, tous les éléments constitutifs doivent être prouvés.

Si tel est le cas, les personnes physiques encourent 3 ans de prison et 375000 €€ d’amende ou 7 ans et 750000 €€ d’amende pour abus de confiance aggravé. Quant aux personnes morales, elles risquent 5 fois l’amende prévue pour les personnes physiques, la dissolution de la personne morale, l’interdiction d’exercice …

- L’abus de confiance aggravé … c’est quoi ???

- Eh bien ma Douce, c’est un abus de confiance commis par des personnes qui font appel au public pour obtenir des fonds et les détourner de leur destination …

- Mais … c’est exactement se que font les banquiers en empruntant l’argent de nos impôts via la BCE … !!! Les journalistes, les politiques, les syndicalistes le savent aussi ???!!!

- Oui ma Chérie. Seulement, aucun n’a la paire de balloches nécessaire pour intenter une action en justice à l’encontre de ces respectables escrocs, également faux-monnayeurs … Déjà 19:25 heures. C’est l’apéritif !

samedi 14 janvier 2012

La démocratie est-elle soluble dans le peuple ?


La démocratie est un exercice difficile. Elle ne peut se concevoir réellement que dans le cadre d'un petit groupe de personnes, une trentaine au maximum, qui vont voter pour ou contre tel projet apporté par l'un des membres, n'importe lequel. Ce vote ne peut intervenir que quand tous les arguments ont été discutés, afin de faire le tour de la question. En cas de doute, un intervenant extérieur peut ponctuellement venir apporter un éclaircissement, mais il ne prendra pas part au vote.

Et si une coordination avec un ensemble plus important se révèle nécessaire au cours de la discussion, alors un délégué sera désigné par l'assemblée, pour que lui-même participe à une assemblée des délégués. Notons que ceux-ci ne possèdent qu'un mandat, pour une seule discussion, et qu'ils ne peuvent discuter et voter à cette assemblée élargie que dans le cadre des vœux définis à l'échelon primaire. On peut appeler cela une démocratie horizontale, nul ne donne d'ordres à des inférieurs puisque c'est de la base même que vient tout le pouvoir.