lundi 5 septembre 2016

La Garde a des hallebardes

Comme s'il en pleuvait !

L'averse de diktats qui rendent le jour noir et la nuit opaque, le brouillard pas coton, le soleil cuisant ( " Retournez-vous, ça attache " ), le ver luisant de radium, la pomme de terre itou, le maïs rouge des pinards californiens ( "Soufflez dans l'eau, j'ai Haimotest avec moi " ) provient d'un quartier au nord du Menekenpis où il y a beaucoup, beaucoup plus de cravates que d'honnêtes gens.

Cependant, tout ce petit monde est approuvé par une personne parlant le Globiche, parfois l'anglais, et surtout pas le français, bien que née à Paris. Il y a de ces incompatibilités... comme entre Ravaillac et La Fontaine, en somme.

C'est une personne qui jette loin et haut ses hallebardes, semble-t-il : citons ici un billet de La Plume à Gratter à propos du décès du si regretté roi Abdallah d'Arabie Saoudite.

Mais dans cette litanie aussi dégoulinante qu’écœurante, la palme « d’or noir » (ou d’humour de la même couleur ?) est indiscutablement revenue à une de nos con-patriotes (cocorico !) : Christine Lagarde, l’irremplaçable patronne du FMI, celle qui avait succédé pour occuper ce poste prestigieux (et particulièrement juteux) à un autre éminent exemple de l’excellence française, le (pas)regretté DSK. Je cite madame Lagarde : « il laisse un grand héritage… c’est une grande perte »… « De façon très discrète, c’était un fervent défenseur des femmes… c’était très progressif… adapté au pays… il y croyait fermement »… Si.

C'est pas moi kilai dit, euh !

En revanche, à propos d'un procès qui lui traîne de plus en plus aux basques (la cour de cass est d'accord, c'est tout dire) , elle tente une mise au point qui vaut ce qu'elle vaut.

"Est-ce que vous croyez que j'ai une tête à être copine avec Bernard Tapie?"

Ben... p'têt' ben qu'oui.....  des goûts et des couleurs....

En revanche, s'agissant de Monsieur Tout le Monde, le son de cloche n'est pas le même. Le  jeudi 2 mai 2013, au lendemain des manifestations du 1er mai contre l'austérité, elle assure qu'il n'y a "pas d'alternative à l'austérité", dans une interview à la télévision suisse-romande.

Ajoutons que la dame persiste, comme l'indique le 3 septembre 2016 un site africain des affaires

Mais après tout, elle défend sa boutique, comme le 3 avril 2012 devant la Wharton School :

« Quand le monde va mal autour du FMI, nous prospérons. Nous devenons extrêmement actifs parce que nous prêtons de l'argent, nous percevons des intérêts, des droits etc. et l'institution se porte bien. Quand le monde va bien et qu'il y a plusieurs années de croissance, comme ce fut le cas en 2006 et 2007, le FMI est en moins bonne passe, financièrement et autrement. » (cité par Wikipedia)

Comme elle ne tente pas en tant que directrice de faire supplanter le dollar par une autre monnaie (ce qui arrivera bientôt, cependant, dès cet automne, avec les DTS), elle ne risque pas de subir pour le moment le sort de son prédécesseur - ou du moins un sort relativement similaire vu que les personnages sont assez différents vis-à-vis d'à-côtés croustillants.

 En tant que personne HUMAINE, bien sûr le bilan est probablement assez différent, la Très Grande Phynance étant rigoureusement incompatible avec l'humanisme. Peut-on être équilibré et heureux, et en même temps savoir que l'on œuvre à l'appauvrissement de personnes de plus en plus nombreuses, dans de plus en plus de pays ? A moins, bien entendu, de 

Ne passe-t-on pas, alors, à côté de la vie même ?

bab

3 commentaires:

  1. En fait le FMI est tout pareil que la Bourse : plus une entreprise licencie et plus sa valeur monte en cotation !
    La bonne journée Jean-Claude.

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  2. Le FMI, une armée de criminels en cols blancs

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    1. Ah Steph, s'il n'y avait que le FMI.... mais il s'agit de toute l'ossature bancaire du monde ! Presque toutes les banques centrales sont sous la coupe des Rothschild, Federal Reserve System en tête. Il y a toutes les autres aussi, celles de la City en tête (plus de 400, sur un territoire équivalent à celui de l'île de Bréhat, où il n'y a pas autant... d'habitants). Et puis la plus importante sans doute, celle dont on ne parle presque jamais, la BRI de Bâle qui organise, réglemente, oriente tout le système.

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