Le succès de ce jour ne se dément pas. Il faut continuer dans cette voie, tant le Grand Capital se démène pour rogner jour après jour les avantages acquis de haute lutte par les travailleurs unis et solidaires.
Une notion est essentielle pour la prise de conscience de ces priorités : celle que tous, partout, doivent se sentir exactement en phase face à l'ennemi commun. De l'ouvrière du Bengla Desh à celle des Philippines penchées sur la machine à coudre ou le circuit électronique, du métallo de chez Mittal au paysan du Nicaragua empoisonné par les pesticides, du Fralib au Gandrange, toutes et tous subissent la pression d'administrateurs lointains et impavides. Ils sont tous égaux devant la dictature de l'argent, et tous égaux, ils doivent réagir ensemble. Si Eugène Pottier revenait, il s'apercevrait que rien n'a changé. Les canuts n'ont jamais été aussi nus, tout au plus se sont-ils déplacés.
En toute égalité, crions notre indignation, montrons-la aux yeux de ce monde indifférent.
Debout, les damnés de la Terre !
Levons-nous, et demain
L'Internationale sera le genre humain
En effet la fête des travailleurs , et pas la fête du travail , comme certains le disent souvent
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