Le comité permanent de la protection de la nature s'est réuni le 10 avril. Il s'est saisi du rapport de la commission scientifique sur l'eau, qui avait donné un avis massivement négatif sur toutes les données du dossier, et il l'a fait sien. Voici ce qu'il déclare.
Le bilan est sévère. On peut se demander, à moins de violer un bon nombre de lois et de directives européennes, comment le projet peut encore avancer.
Sauf coup de force, c'est donc un enterrement de première classe, puisque vu les délais nécessaires à tenter de satisfaire aux différentes obligations, le contrat de concession sera caduc début 2018. Cela signifie repartir complètement à zéro, y compris diligenter une nouvelle déclaration d'utilité publique. Depuis la précédente, passée au forcing en n'écoutant pas les objections et les remarques (d'abord "C'est trop tôt pour les apporter", puis "Ah c'est trop tard, le dossier est clos", bien des facteurs, de coûts, de contraintes, de perspectives à long terme ont changé. La vigilance des défenseurs de la terre sera encore accrue. La mobilisation est devenue très forte.
Au travail, ZADistes ! Mettez en œuvre une nouvelle agriculture respectueuse de la Terre qui sera un modèle. Vous avez choisi la société de l'avenir, la seule qui soit réellement durable. A la fin, c'est notre planète qui va gagner.
Une excellente nouvelle en espérant qu'Ayrault ne s'obstinera pas encore.
RépondreSupprimerCa se fera pas parce que c'est une aberration économique et écologique ! mais maintenir la pression ! toujours et toujours !
RépondreSupprimerAyrault est débordé par d'autres problémes , plus je l'écoute , moins je le trouve à la hauteur ! une fois dégagé du gouvernement , çà ne sera plus qu'un pauvre type avec sa part d'ombre : son combinet Volswagen ! il me fait presque pitié ! et vous n'allez qu'en faire qu'une bouchée ! :-)
Oui, pour lui ce sera un grand vide....
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