Il n'y a qu'un vote socialiste, il est porté par le Front de Gauche

En avril 2011 le programme du parti socialiste a été révélé par le magazine Marianne, il y a donc presque un an.

Depuis, sont intervenues les primaires de ce parti, où le consensuel François Hollande a raflé l'investiture grâce à son sens du compromis dans le discours. Patatras ! Que s'est-il donc passé depuis ? Il ne s'est guère passé de jours, où il n'ait renié, bribe par bribe, les éléments de ce compromis pourtant fort modeste en affirmations sociales. C'était encore bien trop, pour lui, sans doute.

Pour qui pouvait en avoir encore, des doutes, ceux-ci ont dû s'envoler quand, parallèlement à sa campagne auprès des militants et des citoyens, il a surtout pris la peine et l'initiative d'aller à Londres plaider sa totale allégeance aux caciques de la finance de la City. Nul ne lui avait demandé, parmi ses militants, d'effectuer cette démarche pour le moins humiliante et contraire aux idéaux de la base de son parti.

Voilà donc un candidat du parti Socialiste, en rose dans le texte, qui claironne ses intentions antisociales à la face de tous, s'inscrivant ainsi dans la mouvance néolibérale dont son porte-parole Manuel Valls se prévaut depuis longtemps. Cela signifie que les petits, les sans grade, ne pourraient que souffrir de le voir présider aux destinées de l'État, au même titre que l'occupant actuel de la fonction.

Qui pourrait encore avoir confiance, pour son propre avenir, et celui de la nation tout entière, en ces personnes qui tournent le dos au progrès social, tellement malmené depuis des années maintenant ? Il ne peut y avoir aucun doute : les couleurs du socialisme ne sont portées que par le Front de Gauche, et son candidat Jean-Luc Mélenchon.

La preuve ? Elle est dans ce hardi condensé de son programme, un vrai programme social, dont je rappelle ici les coordonnées.

Croyez en l'avenir, votez au premier et au second tour pour le candidat du Front de gauche.