Dix militants de gauche interpellés jeudi soir pour avoir collé des affiches contre un colloque d'extrême droite à Paris comparaîtront le 7 mai devant le tribunal correctionnel, notamment pour "dégradation", a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Leur avocate, Me Irène Terrel, a dénoncé une "répression politique démesurée", en observant que ses clients n'avaient été libérés que dimanche.
"La démesure de cette répression prouve que c'est une affaire purement politique", a-t-elle déclaré.
Les dix militants, parmi lesquels figurent trois membres du NPA, avaient été arrêtés jeudi soir devant l'espace Charenton (Paris XIIe) où des affiches avaient été collées pour dénoncer la tenue, samedi, d'un colloque intitulé "La France en danger", organisé avec le soutien du Bloc identitaire, un groupuscule d'extrême droite.
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Ce genre d'affaire n'arrive jamais aux principaux partis, ni à leurs militants. La question n'est pas de savoir s'ils sont "coupables", s'ils auront un procès. La simple mise en garde à vue avec prise des empreintes les désigne déjà à une certaine vindicte. Il n'est pas bon de toucher la droite, fût-elle extrême et aux relents bizarres.
hallucinante affaire!
RépondreSupprimerIl est plus que temps de virer Sarkozy
RépondreSupprimerMais il y en a d'autres à qui il faut barrer le chemin, parce qu'ils feraient sensiblement la même chose.
RépondreSupprimerVoter utile, voter Front de Gauche.