Le quatuor des chantres présidentiels
du libéralisme s'avance. Ils paraissent en ordre dispersé, mais
qu'on y prenne garde ! Leurs antiennes sont les mêmes, sous
couleur soit de protéger le pays d'immigrés, soit de chanter les
louanges d'un quinquennat finissant triomphant, soit d'apporter la
mesure d'un Centre aux accents sociaux fins comme le duvet, soit même
de brandir un drapeau à la rose fanée, flétrie.
Dès qu'il s'agit de parler de la
Dette, soudain le chœur se forme. Sans changement de ton, il s'agit
de prendre les mesures pour résorber cette dette. La dette, la
dette, la dette. On n'y réchappe pas. Sacrifices, rigueur, budgets
équilibrés, tout le monde apporte ses mots, les mêmes pour tous,
seuls selon ces personnages en mesure de rétablir "la
confiance" non des peuples, non des chômeurs, des précaires,
mais des Marchés. Ah les Marchés ! Un grand mot pour désigner
ceux mêmes qui ont précipité les économies dans les affres
actuels. S'agit-il de redresser, de construire, d'investir ?
Non, ce serait trop cher, voyons, tout doit concourir à combler la
dette.
Le chômage augmente, la difficulté de
la vie aussi, les achats non obligatoires se raréfient, les impôts
baissent, les recettes s'en ressentent... Qu'à cela ne tienne :
les taxes vont augmenter, on ne va plus acheter des légumes, mais de
la TVA. C'est bon pour la ligne. Les logement sociaux sont
dramatiquement insuffisants ? Les mieux nantis auront la
possibilité d'agrandir sans formalités les leurs. Excepté que.. à
part une frange ultra-riche, même les classes moyennes commencent à
peiner elles aussi, et ne pourront s'offrir ce luxe. Quelques maçons
vont être embauchés très provisoirement, juste le temps de faire
baisser les statistiques du chômage avant les élections. Et aucun
des quatre ne donne d'orientation positive, puisque la Dette passe la
première partout, pour rembourser les riches sur le dos des pauvres.
Face à cela, une grande clarté
grandit. Le Front de Gauche est prêt à bousculer les banquiers, en
faisant fi des règles européennes. Augmentation du SMIC, relance,
la chose est possible en effectuant une audit de la Dette. Comme
celle-ci est un leurre basée sur des règles, il suffit de changer
les règles. Au lieu de payer les banquiers, on paiera des chômeurs,
les gens remangeront à leur faim, les recette de l'État s'en
trouveront embellies. Il suffit de relancer un cercle vertueux, que
le banquier Pompidou avait cassé au bénéfice de ses pairs.
Mais pour obtenir cette relance de
l'espérance nationale, il ne faut pas se tromper. Tous les suffrages
doivent converger vers le Front de Gauche, et vers son candidat à la
présidence, Jean-Luc Mélenchon. Nos concitoyens ne s'y trompent
pas : ses meetings font largement salle comble partout. Il sait
exposer les problèmes, les vrais. Il sait apporter les bonnes
réponses. Il les appliquera.
Le choix des électeurs est simple. Ils
voteront contre eux, pour la Dette ; ou ils voteront contre la
Dette, pour le bonheur de tous. On ne peut pas s'y tromper. Le 22
avril, tout le monde apportera son bulletin à celui qui en fera bon
usage. Il faut qu'il passe dès le premier tour, malgré les
télévisions vendues ou prisonnières. Malgré les journalistes
retors et partiaux. Malgré les agences de notation qui feront tout
pour effrayer. Malgré des manœuvres, dont on ne sait pas ce
qu'elles seront, mais que les citoyens éclairés sauront reconnaître
pour telles. Vous voulez être fier de votre choix, en sortant de
l'isoloir ? Votez Mélenchon, vous ne le regretterez pas.
La rigueur ou la relance, pas d'autre choix...
RépondreSupprimerEt à mon avis, la rigueur est une impasse. On ne peut que s'y enfoncer, toujours plus.
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