14:46 22/01/2012
BAGDAD, 22 janvier - RIA Novosti
Plusieurs
régions dans le centre et le nord de l'Irak font face à une vague de
froid anormale en provenance de la Sibérie, le mercure ayant chuté sous
-5 degrés dans la nuit de samedi à dimanche, rapporte le correspondant
de RIA Novosti à Bagdad.
La vie est presque paralysée dans ces régions habituées plutôt aux
températures pouvant dépasser les 50 degrés. Les rues de la capitale
irakienne sont désertes, et le trafic est très faible.
Les villages montagnards des provinces de Sulaymaniyah et de Dahouk
(nord) sont en proie à des chutes de neige. A Bagdad, les gens se
mettent en quête de kérosène pour leurs fourneaux qui constituent le
seul moyen pour combattre le froid dans les maisons.
Auparavant, les parents d'écoliers irakiens ont demandé au ministère
de l'Education de reporter les examens intermédiaires dans les écoles,
dont le début a coïncidé avec l'arrivée des froideurs. Toutefois, les
autorités ont rejeté leur demande, en dépit du fait que la plupart des
écoles à Bagdad ne sont pas chauffées. Les enfants tremblent de froid
dans les classes. Beaucoup d'écoliers souffrent de rhumes.
Selon le porte-parole du service météorologique irakien Salman al-Asmaï, le froid qui frappe le pays durera encore quinze jours.
Il est certain que le pluri-millénaire et savant réseau d'irrigation à partir des eaux du Tigre et de l'Euphrate ont repoussé les limites du désert. Et que les régressions de cette irrigation, due aux conséquences de guerres (dont celle, si fratricide, d'entre l'Iran et l'Irak ne sont pas à sous-estimer, même si l'on sait qu'elle fut "pilotée en sous-marin" par les USA), ces régressions, donc, ont largement contribué à l'avancée du désert, la paupérisation et le changement climatique...
RépondreSupprimerMais les désordres climatiques sont à l'échelle planétaire - en France, cet hiver est "automnal" et les conséquences végétales vont en être très affectées...
En analogie, car je connais mieux ce cas, il y a aussi une avancée du désert dans "la vallée fertile du Nil sacré". Là ce sont moins les guerres que les "prouesses(?!)technologiques" de l'énorme barrage d'Assouan qui ont endommagé gravement le système pluri-millénaire d'irrigation. Et, en prime, parmi d'autres, ont obligé l'Égypte à importer de chers et nuisibles engrais, au lieu de bénéficier du gratuit "limon-fertile" de l'inondation annuelle du Nil...
Excellent sélection d'articles, merci Bab, eva
RépondreSupprimer