Il
convient d'être précis, tant l'enjeu est grand, les évènements actuels
(transformation du régime politique en France en dictature de fait par
ce qu'on appelle « des élus » ) interpellent.
I -- Le choix se fait parmi qui ?
I -- Le choix se fait parmi qui ?
_ 1 - Le Peuple en âge de « voter » tout entier
_ 2 - Des volontaires
_
3 - Un Peuple « expurgé » (par qui ?) dont sont exclus les délinquants,
les criminels, les anciens « élus » ou hauts fonctionnaires décideurs,
les banquiers, les grands patrons (toutes personnes susceptibles d'avoir
déjà triché sans que cela se sache, par leur position même)
_ 4 - D'autres critères encore ?
II - Le choix se fait comment ?
_ 4 - D'autres critères encore ?
II - Le choix se fait comment ?
_ 1 - Par tirage au sort national (extrêmement lourd)
_ 2 - Par tirages au sort locaux (quelle étendue ?)
_ 3 - Par vote à bulletin secret (ce qu'on connaît aujourd'hui)
_ 4 - Par désignation à mains levées
III - Qui organise ces consultations ?
_ 1 - Les services de l'État ou des collectivités (cas actuel)
III - Qui organise ces consultations ?
_ 1 - Les services de l'État ou des collectivités (cas actuel)
_ 2 - Des volontaires qui, par leur position d'organisateurs, ne pourront être choisis ensuite
_ 3 - Des volontaires qui pourront être choisis malgré leur position d'organisateurs
_ 4 - Ou ?.........
On le constate, le tirage au sort n'est que l'une des options pour la
désignation de personnes chargées d'assumer un devenir collectif
(Assemblée Constituante, éventuellement Assemblées locales, ou aux
attributions plus vastes). Ce n'est certainement pas la meilleure, parce
que difficilement maîtrisable.
Il risque de mettre en avant des personnes non volontaires, qui ne
veulent vraiment pas de cette tâche, qui statueront en dépit du bon sens
soit volontairement, soit parce qu'elles n'ont pas cette capacité-là :
pire, ces personnes peuvent même se retrouver en très grande proportion
dans l'assemblée ainsi réunie, ce qui garantira un beau fiasco.
Il faut imaginer tous les cas de figures. Si c'est un paysan éleveur
qui est choisi, qui le remplacera à la tête de sa ferme le temps d'un
mandat ? Le même cas se pose pour des patrons de TPE qui auront du mal à
trouver au pied levé quelqu'un qui gèrera les employés et les
commandes. En fait le tirage au sort risque de désorganiser le tissu
fragile de la petite entreprise en général. Même difficulté, pour la
mère allaitante après une difficile grossesse. Franchement, le tirage au
sort, ce n'est PAS une bonne idée.
Cela revient à constater que, sans pour autant se cantonner aux
volontaires, le tirage au sort ne peut s'appliquer qu'à des personnes
qui acceptent en connaissance de cause ce qu'implique cette « promotion
». On revient assez vite aux réseaux habituels de personnes pouvant se
libérer, ce qui amoindrit grandement l'aspect « tirage au sort égale
toutes les couches de la société sont représentées » : cela ne peut
qu'être inexact. Autant aménager le système actuel des élections !
Une autre solution pourrait consister en une désignation (hors Partis Politiques, et ce critère est important) par leurs pairs ou leur entourage de personnes connues pour leur altruisme, et qui acceptent le mandat, sans pour autant avoir demandé à
l'assumer. Ce serait bien moins lourd à organiser qu'un tirage au sort.
Cela demandera cependant que des volontaires aillent expliquer aux
habitants des cités défavorisés, les plus concernés en fait, combien il
est important pour eux de proposer parmi eux des délégués qui, parce
qu'ils les vivent, sauront porter leurs préoccupations hors de ce vase
clos où ils sont (délibérément par le Pouvoir actuel pour une grande
part) confinés.
Les
débats sont ouverts. Il n'en reste pas moins que, une fois désignés, de
quelque façon que ce soit, TOUS les « élus » doivent pouvoir être
récusés par le Peuple facilement, dès qu'ils outrepassent de façon
patente leur mandat. Actuellement, au niveau des représentants
nationaux, la Constitution l'interdit formellement (article 27 alinéa
un), et pour les autres élus on retrouve de fait à peu près la même
difficulté, parce que rien ne le prévoit.
Au travail...
Naturellement, rien ne vaut la démocratie directe, la seule vraie démocratie, en fait. Tous les citoyens d'un quartier, d'un immeuble viennent débattre de sujets les concernant, le temps qu'il faut, et c'est au consensus que la décision est prise.
RépondreSupprimerSi plusieurs quartiers sont concernés, une fois la décision prise un porte-parole est désigné (jamais le même) et se déplace à une réunion pas plus "haute", mais plus vaste, et il y apporte la décision du quartier, et les raisons de cette décision. S'ensuit alors à nouveau une discussion avec les délégués des autres quartiers, et là une nouvelle décision est prise au consensus, ou elle n'est pas prise : alors le délégués revient devant ses pairs expliquer le blocage. Alors se forme un nouveau consensus, ou le blocage est irrémédiable et le délégué repart annoncer le refus de son quartier sur cette possible décision. C'est toujours la base qui décide. Tant pis pour les ego de ceux qui voudraient faire avancer un projet coûte que que coûte.
La vraie, la seule démocratie, c'est ça. Le reste n'est qu'une dictature déguisée.