Quelle
est la solution, pour enlever au capitalisme sa capacité de nuisance
extrême ? Comment délivrer l'humanité entière, et par contrecoup la
Planète, de ce fléau de plus en plus prégnant et dangereux ?
Voici
une solution de loin la plus simple en son principe, sans l'être vraiment pour autant.
Enlever toute signification à la monnaie, aux devises, en supprimant la
propriété privée, et en la remplaçant par le seul droit à la jouissance
des biens, quels qu'ils soient. Plus de thésaurisation, plus
d'inégalité dans les droits, plus de PROFIT : chacun se retrouve avec
des tâches (le terme travail disparaît) concernant lui-même, ses
proches, ou sa communauté de proximité, ou l'humanité entière. Il
revient à des coordinateurs, pas toujours les mêmes surtout, de répartir
les tâches entre tous. Ces coordinateurs ne sont pas des chefs, puisque
chacun le devient à son tour. Pour lever un meuble lourd, pour bâtir un
mur, le coordinateur est nécessaire. Il n'est pas au-dessus des autres,
il accomplit sa tâche comme les autres.
En
tout cas, avec pareil système, la monnaie et les devises deviennent
inutiles, puisqu'il ne s'agit plus du tout d'échange, mais de partage.
"De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins". Il faut bien
l'avoir à l'esprit, nous sommes à la fois TOUS égaux, et TOUS
différents. La société actuelle va s'arranger pour avantager certains,
en fonction de talents arbitrairement "supérieurs", et dénigrer
d'autres, dont les talents tout aussi réels ne sont pas mis en valeur,
pour des raisons aussi triviales que "la mode". Il faut changer tout
cela, et reconnaître en chacun ses vraies possibilités, ses richesses,
différentes de celles du voisin. On est bien loin de la standardisation, et aussi de la compétition,
dans un pareil contexte. Cela s'apparente fort au vrai sens du mot
"Djihad", si malmené aujourd'hui, et aussi à la philosophie de l'Ubuntu.
« Quelqu'un d'ubuntu est ouvert et disponible pour les autres, dévoué aux autres, ne se sent pas menacé parce que les autres sont capables et bons car il ou elle possède sa propre estime de soi — qui vient de la connaissance qu'il ou elle a d'appartenir à quelque chose de plus grand — et qu'il ou elle est diminué quand les autres sont diminués ou humiliés, quand les autres sont torturés ou opprimés. »
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