Une part de nos concitoyens se découvrent soudain une unité nationale. Du moins ce sont une partie de ceux qui sont chargés de pondre des journaux, de causer dans le poste, ou de promener écharpes ou maroquins qui l'affirment.
Veut-on parler de celle que préconisent, plus ou moins en creux, des politiciens opportunistes, des haineux de tout ce qui n'est pas eux-mêmes ? Il s'agit alors d'une unité CONTRE d'autres, un ramassis de vindictes xénophobes et négatives.
Veut-on parler de celle qui a forgé le vrai peuple français, "melting pot" sans le mot d'apports très divers et continus de citoyens ? Ceux-là ont forgé un vivre-ensemble dans une relative égalité - malgré des hiérarchies - face à un Œuvre commun que préfigura déjà l'alliance (en 1214) entre les troupes royales et des milices communales. Ce fut la réussite de Bouvines. Celle-ci gêne considérablement les banquiers, les pontes des religions, les politiciens ayant besoin de diviser pour régner.
On l'aura compris : celle qui est bramée à longueurs de journaux télévisés à propos d'un évènement atroce n'est qu'un moyen de propagande d'oligarques en mal de consensus en leur faveur, qui désespérément tentent de rallier à eux quelques personnes un peu plus naïves ou affaiblies par les aléas de la vie. On peut faire confiance au vrai peuple français pour ne pas se laisser manipuler ainsi. Car le peuple, c'est la Nation, et bien qu'on le lui cache avec soin, le souverain de cette contrée, c'est lui. Pas des édiles formés à Washington, financés par des tyrans cruels dont la chape de plomb sur les populations musulmanes est horrible et barbare, manipulés par des penseurs autoproclamés aux motivations plus que douteuses.
L'unité nationale, nous la retrouverons pleinement, quand un élan de patriotisme expulsera les banquiers et leurs intéressés amis, et rendra au Peuple sa souveraineté ET les rênes de la Nation. Des liens se tissent, informels et amicaux, hors de toute structure officielle. Un jour, ces liens feront la différence malgré la dure propagande omniprésente. Il ne saurait en être autrement, malgré de pathétiques TINA basés sur le non-sens du capitalisme. Ce jour-là, Warren Buffet aura perdu, du moins en France, l'objet de sa phrase. C'est la classe des dominés qui aura gagné. Il leur suffit de se rendre compte de cette domination, et cela peut venir en un déclic.
Ils ont la force, nous sommes le DROIT. Ils ont des millions, nous sommes des millions.
"Le Peuple souverain s'avance
Tyrans, descendez au cercueil"
Bouvines, Valmy, etc. sont peut-être des repères dans la formation historique de la Nation Française, mais, à mon avis, ces évènements politico-mlitaires ne sont rien par rapport au CONTINUUM culturel ininterrompu qui a créé et crée la langue et l'esprit du peuple français, donc de la nation. Quelques créateurs illustres, Rabelais et Villon, Louise Labbé et Mme de la Fayette, Molière et La Fontaine, Hugo, Colette, René Char, et des dizaines de milliers de femmes et d'hommes -en tout domaine!- ont créé cette culture et cette mentalité française, cette "touche" qui voisine (donne et reçoit) celles de ses voisins occidentaux, latins, germaniques, anglo-saxons...
RépondreSupprimer"L'Unité Nationale" s'est faite différemment et reste aussi fragile chez ses voisins (et plus loin, en Pologne, Scandinavie, Balkans, etc.) mais leur point fort, original, est toujours la langue et la culture (dont le type d'humour est un fort indice!) : pour le meilleur et le pire, cela donne "une culture occidentale" perçue à juste titre comme chrétienne (historiquement) et arrogante (économiquement et politiquement) dans le vaste monde.
Nous sommes, occidentaux, un demi-milliard d'humains dans cette humanité de plus de 7 milliards.
Les 100 000 riches y règnent et y tremblent de peur : tu as raison, ils n'ont QUE du fric, nous sommes LA VIE et l'avenir... en réalisant une Unité Internationale par mille chemins de traverse de luttes de classe œuvrière...
Bien entendu Rem*, les repères culturels sont légions, depuis les paillardes chansons du premier troubadour, celles de Rutebeuf, le Lutrin de Boileau, la somme encyclopédique de D'Alembert, jusqu'à un Œuvriers et Œuvrières indispensable.
RépondreSupprimerJe serai moins d'accord sur le mot "occidental" : on est toujours à l'est de quelqu'un, et à l'ouest d'un autre, même si des personnages restent définitivement "à l'ouest", fadas, ravis, loufs, demeurés, dézingués, pour le meilleur et pour le pire. Je n'accepterai JAMAIS d'être assimilé à la barbarie d'outre-Atlantique, si différente de la culture de nos cousins "de l'autre côté de la flaque à harengs" comme dit mon pote Laval.
Tiens, puisqu'on parle de lui, un peu de musique comme il aime en jouer...
"le peuple, c'est la Nation, et bien qu'on le lui cache avec soin, le souverain de cette contrée, c'est lui."
RépondreSupprimerLa nation n'est pas un territoire :
"la Nation c'est là où tu as du pain à manger." Kropotkine
Je souscris. Comme à l'article du 8 janvier. Il devient dangereux d'écrire ainsi. Fais tes valises. Et prie (pour toi, façon de parler) pour que l'aéroport de ND des Landes soit rapidement en service.
RépondreSupprimerBien entendu Lou, je compte bien que l'aéroport de NDL ne soit JAMAIS mis en service. Et je reste fidèle au poste. On me tuera peut-être.
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