lundi 31 mars 2014

Municipales - Les scrutins se suivent, et doivent se ressembler

inspiré du blog de Christine Tasin
J'ai suivi les résultats sur Médiapart, où le débat était accessible à tous. Je m'étais dit que sur les chaînes de télé (que de toute façon je ne reçois pas) ce serait plus difficile encore à supporter. J'avais cependant des petits doutes sur la totale objectivité du site : ce qui s'est révélé exact.

Pas un seul instant le Front de Gauche n'a été évoqué. Concernant Grenoble, il a bien fallu signaler que c'est la liste EELV aidée par le PG qui l'a emporté. C'est général, les médias refusent de prendre en compte le FdG.

Concernant les enseignements à en tirer, il n'a pas été question non plus de revenir sur la rigueur, source de chômage et de très grandes difficultés pour les moins favorisés. Il n'a pas été question de suggérer une dénonciation de l'union européenne des banquiers, l'euro n'a pas été cité. Cette soirée aurait presque pu se passer au Monde, ce qui aurait été dans une certaine logique vu la culture du "maître des lieux", même s'il a pris de la distance vis-à-vis de son ancien employeur.

Il découle de ces résultats que dans deux mois, nous avons à nouveau une échéance électorale, où le désaveu doit être encore plus cinglant. Cette fois, le meilleur signal à donner doit être une abstention massive et militante, clamée partout afin de donner un signal très fort : " Votre pseudo-Europe, celle des capitalistes-rapaces, nous n'en voulons pas, et si vous ne changez pas, c'est nous qui vous changerons ! ". Il est indispensable de donner un gros coup de semonce AVANT la finalisation des catastrophiques accords en vue pour le marché de dupes transatlantique. Il est même éminemment souhaitable que ce désaveu s'étende à nos voisins espagnols, portugais, italiens, etc... car je pense que l'Europe du nord ne voit pas les choses de la même façon.

Aux armes, citoyens ! Nos armes, ce seront des bulletins de vote qui resteront sagement empilés à l'entrée des bureaux de vote, en l'attente de vrais citoyens qui, par civisme et sciemment, ne se présenteront pas.

samedi 29 mars 2014

La France a t-elle un ennemi redoutable? (Alain Benajam)

Cet article n'est pas d'aujourd'hui, et pourtant....  En le reproduisant ici, je pense faire œuvre vraiment utile.

"La France", il ne s'agit pas de nationalisme, mais de patriotisme, c'est à dire de partage de mêmes valeurs d'égalité, de fraternité, avec tous, mais porté par un peuple qui se reconnaît dans ces valeurs.

Cap2012... et après  reproduit ici une tribune d'Alain Benajam.......





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Mercredi 27 juillet 2011
 
La France a t-elle un ennemi redoutable?

Je sais que les services de la DCRI et je l'espère de la DGSE prennent la bonne habitude de lire mes articles. Celui-ci leur est particulièrement destiné. Qu'ils réfléchissent à leur action et qu'ils se rendent compte ou sont en France les traitres et ou sont les patriotes.

"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique .
Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde.
C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort."
François Mitterrand juste avant de mourir.
(Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).


François Mitterrand président de la république durant 14 ans de 1981 à 1995, savait ce qu'il disait, les institutions de la Vème république qu'il avait combattu lui donnaient de très grands pouvoirs, il les a conservé, il était aux premières loges.
Cet aveux public, juste avant sa mort montre à quel point, ce pouvoir étasunien pouvait être coercitif et terrorisant pour un président de la république française.

Sous la désignation «d'américains» Mitterrand montrait du doigts un pouvoir occulte existant en France, en Europe et dans le monde, pouvoir venant plus précisément d'une élite anglo-saxonne composée par une association de pouvoirs militaires, industriels et bancaires.
Eisenhower qui fut président des USA de 1952 à 1961 et qui a bien connu ce pouvoir occulte a inventé un terme pour le qualifier: complexe «militaro-industriel». Cependant, c'est bien par l'état des USA et surtout de ses moyens régaliens que ce pouvoir occulte s'exprime et opprime. Mitterrand sous le vocable « d'américains », c'est à dire désignant cet état, ne se trompait pas de cible. Aucun pouvoir ne peut exister sans armée, police, justice, services secrets et ces pouvoirs là ne peuvent fonctionner sans état, en l'occurrence il s'agit bien de l'état des USA.

Ce pouvoir « américain » est profondément anglo-saxon c'est à dire profondément attaché à ce qui fit l'empire britannique, à son idéologie biblique et messianique et surtout à sa conception de l'organisation du monde fondée sur le libre échange, (free trade) avec le moins de règles explicites possibles. Dieu a créé les anglo-saxons et «l'Amérique» pour dominer le monde, la bible dans une main et le fusil dans l'autre. Dieu étant la justification du pouvoir, nulles lois humaines ne peuvent s'opposer à Lui.

Les anglo-saxons n'aiment pas la France, il s'agit d'une haine parfois sourde et rampante et qui peut soudainement éclater avec la plus grande violence. Rappelez vous la presse anglo-saxonne déchaînée contre Chirac et les français avec le refus de participer à la guerre impérialiste d'Irak. L'Afrique commence à Calais dit on populairement outre Manche avec tout le mépris que cette phrase sous entend. Les «froggies» toujours représentés dans le cinéma hollywoodiens en petits gros à moustaches ridicules sujets de haine populaire. Haine d'autant plus vive qu'elle se double d'un fort complexe d'infériorité culturelle.


 
Sur une caricature récente nous voyons un révolutionnaire avec bonnet phrygien sur lequel est inscrit: "comportement de cochon" . La légende se moque "Révolution française et les droits de l'homme". Ici est montrée une image traditionnelle et méprisable de la France
 
Qui n'a pas vécu aux USA et en Angleterre n'a pu ressentir profondément ce mélange de haine, d'admiration et de jalousie. Les étasuniens du peuple ne savent reconnaître beaucoup de nations, ils confondent facilement les uns et les autres et prennent l'habitude de mettre tous les européens dans le même sac. Cependant ils ont tous une idée bien arrêtée sur la France et les français.
Cette haine populaire spontanée est sous tendue par une haine politique réfléchie, l'idéologie française est bien le contraire de l'idéologie anglo-saxonne.

J'ai de nombreuses fois décrit ce qu'est l'idéologie française que je rappelle en peu de termes. L'idéologie française est celle qui a commencé à s'imposer avec Montesquieu et son maître ouvrage « De l'Esprit des Lois », la France du 18ème siècle a inventé la légalité, invention révolutionnaire dont on a pas fini d'en voir tous les effets politiques et les enjeux. Puis vient Rousseau avec la souveraineté du peuple, le contrat social et la composition d'un intérêt général. Pour les français la loi protège les faibles et est la garante de la liberté, c'est le libéralisme politique.
Toutes ces idées sont parfaitement obscènes pour les britanniques, pour qui l'intérêt général n'est que du totalitarisme. Les britanniques opposent à la loi identique pour tous, le «free trade». Pour l'idéologie anglo-saxonne, il y aurait un « droit naturel », non explicite issu du libre commerce, alors que pour la France, le droit est explicite et issu des lois expressions de la volonté du peuple.
Ces différences de point de vu entre libéralisme politique à la française ou l'économie est au service de l'intérêt général et le libéralisme économique anglo-saxon ou nulles lois explicites de doit venir entraver un libre commerce, détermine une opposition politique culturelle et idéologique fondamentale
L'un, le système légal français est donc vu par l'autre, le système anglo-saxon comme une entrave et doit être éradiqué.
Si l'idéologie française est fondée sur la nation, espace ou s'inscrit un corpus légal issu de la volonté des citoyens, l'idéologie anglo-saxonne est forcément mondialiste, car elle voit dans chaque nation et son corpus légal particulier un obstacle.

Ici se situe le point fondamental d'affrontement planétaire entre deux idéologies à vocation universelles, l'une fondatrice d'une nation et référence pour toutes les autres nations et l'autre non pas d'une nation mais d'un système économique mondialiste.

Cependant, bien que l'idéologie anglo-saxonne se veuille anti nationale et mondialiste elle reste attachée à la domination mondiale d'une élite WASP profondément liée aux mythes de l'ancien testament. Un monde sans frontières certes mais un monde dominé par un peuple élu de Dieu.
Cet affrontement parfois paroxystique, parfois éteint par la soumission des élites françaises ayant accaparé le pouvoir, dure depuis la Révolution française.
En effet, l'idéologie républicaine française prônant un libéralisme politique mais une économie assujettie à l'intérêt général a trouvé moins d'attraits parmi certaines forces économiques françaises attirées par la finance, que l'idéologie anglo-saxonne du libéralisme économique.
Ces forces économiques françaises de la banque et de la finance ont vu dans l'idéologie britannique du «libre échange» une opportunité plus intéressante pour le développement de leurs affaires, d'où un tropisme permanent de ces élites pour l'anglo-saxon.
Ainsi, la révolution française donc la France ne peut imposer sa politique que dans un combat permanent contre l'idéologie anglo-saxonne et la trahison intérieure. J'ai appelé ce tropisme le syndrome de Fachoda


L'idéologie anglo-saxonne c'est aussi l'idéologie de la domination
L’idéologie de la domination fut définie pour les dirigeants britanniques par Sir Halford Mackinder en 1919 : « Qui gouverne l’Europe de l’Est domine le cœur continental ; qui gouverne le cœur continental domine l’île-monde ; qui gouverne l’île-monde domine le monde.» Ici on voit s'affirmer ce que les anglo-saxons ont appelé le «Grand Jeu » ou « Grand échiquier». Cette idéologie fut rapidement reprise par les USA devenant les continuateurs et bientôt gestionnaires de l'empire britannique dont le but ultime est la domination de ce qu'ils appellent «l'ile du monde» c'est à dire le continent eurasiatique pour dominer le monde dans sa totalité.


La fiction de l'occident permet de contrer l'idéologie française en la diluant.
Afin d'entraîner les élites politiques françaises et européennes dans leur système, les anglo-saxons ont inventé la fiction de « l'occident ». Celle-ci est née avec le partage du monde à Yalta en 1945 entre l'empire soviétique et l'empire anglo-saxon. Ceux-ci ont cherché à unifier la partie de l'Europe qui leur revenait afin de mieux imposer leur pouvoir. Depuis 1945 de nombreux traités, depuis celui de Bruxelles ont permis de rogner la souveraineté de la République française sur la France. Le pacte atlantique et l'OTAN ont mis définitivement la puissance régalienne française sous domination anglo-saxonne.
La fiction d'un occident, blanc, chrétien et anti communiste fortement déployé par les anglo-saxons sur les débris des idées nazies a cherché une unification idéologique à l'ensemble hétéroclite européen. Cette fiction justifia l'intégration des anciens nazis et de leurs collaborateurs des pays occupés dans le combat colonialiste, contre les communistes et contres les idées nationales dont bien évidemment les idées républicaines et laïques françaises.
 
 
 
 

Le général de Gaulle met un terme (provisoire) à l'intégration de la France dans l'empire anglo-saxon.


L'indépendance accordée à l'Algérie par de Gaulle en dépit des injonctions contraires de l'empire anglo-saxon déclenche sa colère et le fait réagir «as usual» en cherchant tout simplement à éliminer physiquement l'insoumi. Des commandos formés à fort Bragg en Caroline du Nord USA, baptisés OAS chercheront à l'assassiner par quarante tentatives.

Prenant conscience définitivement du danger auquel la France et sa personne sont confrontés il prend une décision de rupture avec l'empire.

En toute logique, le général de Gaulle président de la république française et chef des armées soustrait en premier lieu les forces françaises du commandement intégré de l'OTAN, c'est à dire des USA. Il est évident que la récupération du régalien est pour lui le premier pas dans la voie du recouvrement de l'indépendance.
 
 
 
Puis il décide de créer une industrie de défense purement française gage d'indépendance militaire donc d'indépendance tout court. Avec ses amis industriels gaullistes Sylvain Floirat (que j'ai eu l'honneur de servir) et Marcel Dassault il contribue à créer une industrie aérospatiale extrêmement performante: en missiles et satellites avec Matra, en avions de combat avec Dassault et en électronique militaire avec Thomson devenant Thalès. L'armement mis au point par ces industries va rapidement dépasser en performance celui des anglo-saxons notamment avec la catégorie de missiles dite « shoot and forget » (tire et oublie) technologie initialement élaborée par Matra. Ce type de missile de croisière totalement autonome guidé par ses propres caméras est complètement indétectable contrairement aux missiles guidés par GPS et balises des USA.
Cette outrecuidance française dans sa volonté d'indépendance régalienne n'a jamais été du goût de l'empire anglo-saxon qui a toujours essayé de saboter cette industrie en en interdisant l'exportation.
Le Rafale est le seul avion de combat de sa génération totalement opérationnel, sur terre comme sur porte avion. L'équivalent US le « Join Strike Fighter » pour lequel les USA ont demandé de fortes souscriptions aux pays soumis n'a pas dépassé le stade du prototype son prix explose et les délais de fabrication s'allongent, certains se demandent même si cette histoire n'est pas une escroquerie. L'armée israélienne a renoncé a l'acquérir et la RAF menace d'acheter finalement des Rafales si ces avions ne sont pas livrés et si elle n'a pas accès à toute la technologie ce qui leur est actuellement refusé. Toutes les ventes possibles de Rafales ont été finalement annulées au dernier moment que cela soit au Maroc, en Pologne, au Brésil, ces pays préférant in fine des F16 obsolètes.

Faire échouer des ventes d'avions de combat français est l'occupation favorite des autorités militaires US comme ils ont fait échouer la vente de 200 Mirages 2000 à la Chine en 2004. Et puis l'empire anglo-saxon se souvient amèrement des pertes infligées à la marine britannique par l'Argentine équipée d'armes françaises, plus jamais ça. On commence à comprendre les dernières paroles de François Mitterrand.
Pour l'empire anglo-saxon il faut en finir avec l'industrie de défense de la France.


En finir également avec la présence française en Afrique.

En Afrique, les rapports entre la France et l'empire anglo-saxon sont marqués par le fameux complexe de Fachoda: des velléités d'indépendance vites étouffées en vertu de la fameuse solidarité occidentale et de la lutte contre le «communisme». C'est ainsi que les forces françaises ont œuvré très longtemps au soutient du régime d'apartheid d'Afrique du sud et ont traqué les compagnons de Nelson Mandela au grand profit des anglo-saxons. Les ronds de jambe faites a Mandela aujourd'hui sont pathétiques.
Cette servilité des autorités françaises n'a pourtant pas atténué les efforts perpétuels anglo-saxons pour éliminer la France du jeu africain. La guerre franco britannique du Biafra, en 1968, par Ibos et Ibibios interposés a sans doute laissé des traces et la confiance du maître n'y est plus. Le fameux complexe de Fachoda, on y va mais en demi mesure, à reculons comme un enfant qui a peur de la sanction du maître fait son œuvre comme toujours.


Quelques faits récents démontrant des complots ourdis contre la France en Afrique.


Côte d'Ivoire le 9 novembre 2004,
Ce jour la, une foule nombreuse d'ivoiriens se trouve entre le palais présidentiel de Côte d'Ivoire à Abidjan et l'hôtel Ivoire dont une tour domine la manifestation. Les manifestants voulaient selon eux protéger le président Laurent Gbagbo contre une destitution.
Des troupes françaises sont en position devant l'hôtel en protection contre d'éventuelles agressions pouvant viser des ressortissants étrangers.
Soudain des tirs partent du côté des troupes françaises, plusieurs morts s'affaissent. Les manifestants accusent les soldats français d'avoir fait usage de leurs armes.
Certains ivoiriens s'en prennent aux français établis à Abidjan. Des véhicules apparemment de l'armée française parcourent les rues des quartiers français de la ville et des hauts parleurs enjoignent aux français de rapidement quitter les lieux. Dans la panique beaucoup partent, puis les écoles françaises sont incendiées pour empêcher tout retour.
Pourtant, les balles extraites des corps ne sont pas celles de petit calibre des FAMAS de l'armée mais des balles de fusils type «sniper».
Curieusement, le commandant des troupes françaises disposées devant l'hôtel Ivoire ne savait pas qui a engagé le tir et d'où provenaient ces tirs, il n'a pas donné d'ordres. Il ne savait pas que des « snipers » étaient disposés dans la tour.
 
Les autorités ivoiriennes on vite trouvé l'origine des tirs ce seraient des soldats français qui auraient fort opportunément laissé leurs papiers sur place permettant de les identifier, piètres professionnels.
Les services israéliens étaient présents sur les lieux un officier du MOSSAD fort connu, de nationalité française était présent dans l'hôtel enregistré comme ingénieur agronome.
Il s'agissait d'une provocation ayant pour but de déclencher la colère ivoirienne et pourquoi pas un bain de sang des deux côtés. Cette provocation a bien fonctionné puisqu'un grand nombre de français sont partis définitivement de Côte d'ivoire.
L'incendie systématique des écoles françaises indique une planification et une méthode israélienne.
Nous savons que les services israéliens sont très présents en Afrique de l'Ouest recrutant parmi la nombreuse population libanaise chrétienne issue du sud Liban. Nous savons également que les USA sous traitent leurs activités de services secrets en Afrique de l'Ouest aux israéliens.
A cette époque, le président de la république française, Jacques Chirac, ayant refusé d'envoyer nos armées en Irak se trouve en conflit ouvert avec les USA.


Tchad octobre 2007 l'Arche de Zoe.
Une bande de pieds nickelés hurluberlus, s'en vont au Tchad, voulant se rendre au Darfour, au Soudan dont Bernard Henri Lévy se répandant dans tous les médias prétend qu'il s'y passe un génocide. Ces hurluberlus ont une association nouvellement créée, l'Arche de Zoé.
Une opération très médiatisée est montée pour suivre cette action éminemment humanitaire encouragée par notre intellectuel favori des USA et d'Israël.
Se croyant au Darfour mais étant toujours au Tchad, nos zozos médiatisés emmènent des enfants dont des bonnes âmes leur ont dit qu'ils étaient orphelins. Mais leur dit-« on », il faudrait pour les emmener au Tchad puis en France dire qu'ils sont blessés. Comme ces enfants semblent en bonne santé « on » leur suggère de les maquiller en blessés. Aussitôt dit aussitôt fait, sous les caméras opportunes de l'agence Kapa, de grossiers maquillages sont réalisés.
Par la suite une dénonciation toujours fort opportune parvient aux autorités tchadiennes disant que La France cherche à enlever des enfants tchadiens de leurs familles pour les faire adopter par des couples français.
Scandale, des manifestations bien préparées contre la France surgissent, les autorités françaises tombent de haut (comme toujours, apparemment la DGSE n'a rien vu ou rien voulu voire). Des exactions contre les français sont à craindre certains français partent.
Le Tchad est riche en pétrole et la France devrait dégager les lieux pour laisser la place à l'empire anglo-saxon.


Centre Afrique aout 2006
Je cite ici Michel Nesterenko analyste du Centre Français de Recherche sur le Renseignement

L'offensive contre la République centrafricaine (RCA)

Le 12 août 2006, le vice-président d'une entreprise du Texas, travaillant notamment pour le Pentagone, spécialisée dans les services de sécurité et la fourniture de mercenaires (Irak et Afghanistan), a donné une interview à Reuters pendant son séjour à Juba, au Sud-Soudan, à la frontière de l'Ouganda et du Congo RDC. Ce vice-président affirme avoir reçu mandat et les financements nécessaires pour former une véritable armée de 50 000 hommes avec les anciens rebelles du Sud Soudan. Cette même entreprise américaine dispose d'une solide expérience de services de logistique aéroportée. On peut se poser la question : à quoi va servir cette nouvelle armée de mercenaires dans une zone déjà turbulente ? Comment le gouvernement islamiste soudanais, qui possède sa propre armée, peut-il tolérer la formation d'une armée dirigée par des mercenaires américains chrétiens, et formée de rebelles qui se battaient contre lui quelques mois auparavant ? L'enjeu central est la stratégie américaine de contrôle de l'arc des zones pétrolières qui couvre le Sud-Soudan, l'Ouganda, le Congo RDC, la République centrafricaine, le Tchad et le Darfour.
En novembre 2006, un groupe de rebelles venant du Sud Soudan s'est emparé du chef-lieu de Birao au Nord-Est de la RCA. Cette prise de la ville s'est accomplie après quelques opérations-tests sur des aéroports de la région. Ces tests ayant démontré l'incapacité de riposte de l'armée de RCA, la ville de Birao et son aéroport furent pris sans grande résistance. Cette ville se trouve dans le prolongement de champs pétrolifères du Sud-Soudan qui vont être prochainement ouverts à l'exploitation. Les rebelles ont clamés être les représentants de l'opposition politique au président de la RCA récemment et démocratiquement élu. Quelques mois plus tard, un des commandants rebelles confirmera à un journaliste de Reuters, que cela n'était pas exact, les rebelles n'étaient pas tous des Centrafricains. De qui s'agissait-il alors ? Des milices du Sud-Soudan nouvellement entraînées et armées ?
Après la prise de Birao les rebelles ont fait mouvement vers le sud en suivant une route menant vers les secteurs miniers stratégiques (uranium et diamant). Cette région dispose de nombreux aérodromes qui permettent de ravitailler des troupes en mouvement. On peut se poser la question : qui a fourni le support aéroporté aux rebelles ?
Suite à l'intervention des chasseurs de l'armée de l'air française, interdisant toute utilisation des aérodromes, les rebelles se sont évaporés dans la brousse avant même l'arrivée des troupes au sol.
On voit ici les manœuvres étasuniennes contre la France présente en centre Afrique utilisant des mercenaires portant divers uniformes et instrumentalisant un TPI qui est de leur pure fabrication. On voit également la prompt réaction de Michèle Alliot-Marie ministre de la défense qui n'a pas du faire plaisir aux USA.


Tunisie 14 janvier 2011, Michèle Alliot-Marie et la France piégées.
En Tunisie de Ben Ali les forces armées tunisiennes sont depuis longtemps sous commandement étasunien, les USA disposent à Tunis, mieux qu'une ambassade, une véritable base militaire.
Des révoltes débutent dés le 17 décembre 2010 par l'immolation par le feu d'un étudiant, Mohammed Bouazizi, cherchant à survivre en vendant à la sauvette quelques marchandises, celles-ci sont confisquées par la police. Les tunisiens excédés par les abus de pouvoir de la famille Ben Ali Trabelsi sortent en masse dans les rues et manifestent pratiquement un mois durant et journellement.
Pour les USA peu importe, ils ont déjà préparé les remplaçants et possèdent leurs hommes parmi les manifestants. Les USA décident de licencier le vieux dictateur et sa famille. Un ordre donné à l'armée et celui-ci est poussé manu-militari vers la sortie. Un avion l'attend en partance pour Paris il s'envole. Les USA n'ont pas cru devoir tenir au courant la France de ce licenciement, elle s'apprête à accueillir le dictateur encombrant. Au même instant, un chargement de grenades lacrymogènes est prêt à partir en Tunisie démontrant la prise de court de la France. Au dernier instant les autorités françaises en craignant à juste titre de forts désordres à l'accueil du dictateur déchu se ravisent et renvoient la « patate chaude » US en Arabie Saoudite.
Dans le même temps Michèle Alliot-Marie alors ministre des affaires étrangères, peu au courant du dossier, tombe dans le piège. Elle fait une déclaration le 12 janvier à l'Assemblée nationale en proposant le savoir-faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires" ?
Prise dans l'affaire d'un voyage en jet privé d'un proche de Ben Ali, la ministre sort définitivement du gouvernement français.
La France piégée sort déconsidérée de cette affaire, son image est définitivement brouillée pour les tunisiens. Les USA ont fait une double bonne affaire en se débarrassant également d'une ministre qui leur fut peu docile.


Niger le 16 septembre 2010
Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l'enlèvement au Niger de sept expatriés étrangers, dont cinq Français, dans un message audio de son porte-parole diffusé par la télévision Al-Jazira, du Qatar. "Al-Qaida au Maghreb islamique a revendiqué l'enlèvement de cinq Français au Niger il y a quelques jours", a indiqué la chaîne.
Niger le 8janvier 2011
Deux français sont enlevés toujours par le dit Al-Qaida dont l'un est tué.
Au delà de la dénomination purement médiatique et extrêmement floue de Al-Qaida, création des USA dans sa lutte contre les soviétiques en Afghanistan et marionnette commode dans de nombreuses actions de déstabilisation, AQMI possède une origine bien connue, les services secrets algériens, la DRS. L'Algérie et son armée sont depuis très longtemps sous grande influence US pour le moins et sa DRS bonne collaboratrice de la CIA.
Face à une « insécurité » grandissante au Niger, contraindre les entreprises françaises à abandonner l'exploitation des mines d'uranium nécessaires à l'indépendance énergétique de la France, serait une merveilleuse affaire pour les USA.

Ici ce n'est que le côté émergé de l'iceberg qui est décrit, on peut ajouter que, l'ambassade US à Paris est un nid ou fourmillent complots et comploteurs contre la France.
 
Par exemple les USA ont un grand intérêt pour les banlieues françaises et l'islam de France.
 
Que vont ils y chercher?
En 2005 des émeutes éclatent dans les banlieues françaises partant des points de vente de cannabis et autres drogues.
Jacques Chirac venait à s'opposer gravement aux USA à propos de l'Irak.




Libye, un coup mortel porté par les USA aux intérêts de la France en Afrique


Nicolas Sarkozy, dés 2006, au cours de sa campagne présidentielle, promet aux familles des infirmières bulgares incarcérées en Libye, de s'occuper personnellement de leur libération.
A ce moment Nicolas Sarkozy est il en contact avec les autorités libyennes lui permettant de faire cette promesse?
Pour les libyens oui, qui prétendent avoir financé ses frais de campagne.

Rapidement, dés le début de son mandat sa promesse est tenue, Cécilia Sarkozy son épouse et Claude Guéant négocient facilement avec le colonel Kadhafi et ramènent dans leur avion les infirmières le 27 juillet 2007 résolvant ainsi en un éclaire une crise qui durait depuis 1998.

Le colonel est invité en France et arrive pour une visite d'état de trois jours le 10 décembre 2007. Cette visite est l'occasion d'un spectaculaire rapprochement entre la France et la Libye ayant pour toile de fond d'importants contrats commerciaux à signer entre les deux pays. On parle de contrats fabuleux d'un montant de 10 milliards d'Euros. Dans ces contrats, outre des équipements classiques, il y a une centrale nucléaire pour la désalinisation de l'eau de mer, 21 Airbus et un gros contrat d'équipements militaires comprenant des blindés,et ...14 avions chasseurs bombardiers Rafales. On parle de 30 000 emplois supplémentaires pour l'industrie française.

Le colonel Kadhafi est fort satisfait de sa visite et de ces contrats commerciaux.

Les deux parties la France et la Libye ne peuvent être que satisfaites de ces accords mutuellement avantageux.

Que peuvent en penser les USA?
Les USA ont un plan pour la Libye définis dés 2002 dans leurs prévisions de ce qu'ils appellent la réorganisation du « Grand Moyen-Orient » ce plan intègre la Libye et une attaque contre ce pays est déjà prévue.

Dans cette interview le général US Westley Clark l'explique.
 



 
Une rupture dans la politique étrangère traditionnelle de la France.
Le 4 avril 2009 Nicolas Sarkozy a fait rejoindre l'armée française dans le commandement intégré de l'OTAN annulant une décision du général de Gaulle de 1966. Pourquoi cette rupture, quelle impérieuse nécessité pousse Nicolas Sarkozy à briser un tabou vieux de 43 ans?
De Gaulle avait soustrait nos armées de ce commandement US en pleine guerre froide, rien, aucune menace plus grande que la menace soviétique d'alors n'est venue pour justifier, en regard des intérêts de la France, une telle décision.

Alors il paraît raisonnable de penser que cette décision fut prise sous pression étasunienne dans un plan bien précis qui serait d'intégrer les forces françaises dans des projets militaires futurs de l'empire anglo-saxon. La suite des évènements ne peuvent que confirmer cette hypothèse.

Nicolas Sarkozy, plus que tous autres présidents français est proche, très proche des USA.
Dés son élection à la présidence de la république Nicolas Sarkozy se précipite aux USA pour, dit-il, passer des vacances, curieuse destination vacancière pour un président fraîchement élu, ne va t-il pas prendre les ordres d'une feuille de route qui lui est assigné.
Thierry Meyssan brosse dans cet article le tableau d'un homme et de sa famille totalement inféodés et depuis toujours aux intérêts israéliens et étasuniens. Son demi-frère Olivier, Oliver pour les intimes,  ne possède il pas une fonction considérable dans un dispositif important du fameux complexe militaro-industriel étasunien, le groupe Carlyle proche, très proche de la CIA des familles Bush et Ben Laden?
L'intégration subite, sans justification des forces armées françaises dans le commandement de l'OTAN ne contredit aucunement les assertions de Thierry Meyssan.

Revenons à l'accord commercial avec la Libye de décembre 2007, dans cet accord il est prévu de vendre à l'armée de l'air libyenne 14 avions Rafales. On a vu qu'en dépit des très hautes performances de cet avion, aucun n'a pu être vendu hors de France à chaque fois les USA ont fait échouer la vente. On voit mal en plus, les USA pouvoir accepter une telle livraison à un pays à qui ils prévoient de faire la guerre.
 

 

 
 
 
Suprême perversion, c'est à Nicolas Sarkozy lui même que va revenir la responsabilité de briser l'accord commercial juteux qu'il a conclu plus tôt avec l'état Libyen. Les USA ne sont pas tendre avec leur personnel!

En effet les USA ont décidé de mettre en application leur plan et de renverser le guide de la révolution libyenne, plan intégré dans leur projet de remodelage du Moyen-Orient. L'ordre est donné à Nicolas Sarkozy d'appliquer ce plan, il doit lui en couter mais la pression doit être suffisamment convaincante pour qu'il s'exécute.
Dés novembre 2010, (peut être avant ) le plan de renversement de Kadhafi est mis en œuvre par les services français.
Ces révélations dans cet article du journaliste italien Franco Bechis ont été fortement encouragées par les services secrets italiens. Le renversement de Kadhafi, n'arrangeait pas non plus les intérêts de l'Italie qui venait aussi de se réconcilier avec le colonel et conclure de juteux contrats pétroliers.
La Libye se doute de quelque chose avec le départ précipité en décembre pour Tunis de la famille de l'ambassadeur de France à Tripoli

Cependant les révoltes en Tunisie puis en Égypte sont venues perturber ce plan et en changer les modalités prévues, qui étaient celles d'un coup d'état militaire.

La technique de ce renversement devra se fondre maintenant derrière ce que les médias appellent le «printemps arabe», c'est à dire commencer comme une «révolution colorée» dont les USA connaissent bien les mécanismes éprouvés en Serbie, en Ukraine et ailleurs.
Ce qu'il y aura en plus, intégrés dés le début aux manifestants, ce seront des éléments armés provocateurs destinés à radicaliser la réponse libyenne et justifier une intervention «humanitaire» des USA par serviteurs interposés.

Bernard Henri Lévy, agent israélo-étasunien fort connu, que l'on avait pas entendu dans les révoltes arabes précédentes est mobilisé derechef pour faire sonner les médias et réclamer à hauts cris cette intervention.

Puis des ralliements de personnalités libyennes, déjà préparées ou menacées de TPI devait parfaire le dispositif et lui donner l'allure d'une révolution populaire victorieuse, l'armée devant finalement suivre.

Finalement, ce ne sont plus des manifestations de rue généralisées comme en Tunisie ou en Égypte mais une guerre civile qui s'engage. Évidemment l'armée libyenne est en mesure d'écraser les « rebelles ». Il fallait réagir.

En dépit d'un apparent et trompeur recule les USA arrivent avec sans doute beaucoup de persuasion à convaincre la Russie et la Chine de ne pas s'opposer à la résolution de l'ONU 1973 qu'ils présentent. Cette résolution 1973, qui s'ajoute à la 1970, permet, en l'interprétant, ce qui n'est pas du goût de la Russie, de bombarder les parties de la Libye ne voulant pas accepter le coup d'état anglo-saxon.

On connait la suite, le peuple libyen non seulement ne s'est pas révolté  mais l'armée libyenne est restée fidèle au guide.

Ce qui est étonnant et remarquable c'est qu'a aucun moment la Sarkosie, ne coupe le contact avec les autorités libyennes, une négociation permanente se met en place. Un émissaire choisi par les deux parties fait l'aller retour apportant propositions et contres propositions. Un accord semble pouvoir intervenir, la Libye proposant contrats mirifiques, achats cash de Rafales, même s'il ne sont pas utilisés, quantité importante d'argent etc. Juste avant la signature de cet accord les autorités françaises en bon vassal vont quand même demander l'autorisation des USA.
Cette naïveté est risible, on en reste ébahi, les USA bien entendu refusent cet accord comment pouvait on penser à l'Élysée qu'il en puisse être autrement.

Les bombardements de l'OTAN redoublent on essaye d'assassiner Kadhafi, sa famille, les proches, on tue des enfants, des crimes horribles sont perpétrés comme le massacre de Sorman. Ici la famille d'un responsable d'une ONG libyenne pour l'Afrique est massacrée.
On sort les hélicoptères de combat, pas longtemps, 4 sont abattus rapidement, c'était couru d'avance.

Tout ça est brouillon, mal analysé, mal préparé, l'armée rechigne face à ce qui va bientôt être un désastre. Le général Vincent Desportes ex Commandant de l'École de Guerre, spécialiste de stratégie militaire s'exprime ici sans ambages. Déjà sanctionné pour avoir critiqué la participation de l'armée française à l'aventure anglo-saxonne en Afghanistan, il ne risque plus rien.

L'Armée est à genoux au bout de ses possibilités stratégiques, L'amiral Pierre-François Forestier, chef d'état-major de la Marine exprime ses doutes.
 
 
Non seulement le peuple libyen ne se révolte pas mais se soude autour de son leader qui devient de plus en plus populaire face aux bombardements de terreur qui affectent les civiles.
Le 1er juillet 2011, c'est un tournant, une manifestation de 1,7million de libyens se rassemble à Tripoli, sur 6,5 millions d'habitant pour l'ensemble de la Libye.
Depuis chaque vendredi verra une manifestation dans une ville différente. Maintenant 5 millions de libyens ont manifesté contre l'OTAN.
Ici discours du Colonel Kadhafi à Syrte le 24 juillet devant une foule enthousiaste.
Les libyens ont votés avec leurs pieds

Dans une ultime action l'OTAN, c'est à dire les USA vont livrer des armes à une tribu berbère au sud de Tripoli, c'est la France qui porte le chapeau, Alain Juppé, sous ministre des affaires qui lui sont étrangères est humilié en Russie.
 La Russie regrette maintenant de s'être trop avancée avec les résolution 1970,1973, car dit M. Lavrov, celles-ci «permet à n'importe qui de faire n'importe quoi n'importe quand» .
 

Des « rebelles » du sud armés par la France sur ordre des USA sont écrasés par l'armée libyenne. Une offensive à l'est sur le port pétrolier de Brega tourne court également en dépit de quelques rodomontades de BHL véritable ministre des affaires étrangères et mentor de Nicolas Sarkozy.
On voit ici un journaliste de la TV libyenne se promener dans les installations portuaires de Brega au moment même des annonces triomphantes des médias français.


Dernier acte, Nicolas Sarkosy et la France piégés et humiliés, une bonne affaire pour les USA.

Les USA ne se sont guère avancés dans cette affaire, restant dans l'ombre, tirant les ficelles et laissant leurs vassaux français et britanniques supporter militairement l'affaire et se discréditer aux yeux du monde, du monde arabe et du monde africain.
La France apparaît maintenant comme un état voulant renouer avec la colonisation en Afrique, mais n'en ayant plus les moyens militaires, une France rejetant l'héritage gaulliste, d'indépendance nationale, de décolonisation et d'amitiés avec le monde arabe.

Les contacts permanents entre la Sarkosie et les autorités libyennes ont été coupés suite aux livraisons d'armes dont seule la France porte le chapeau, plus d'espoirs de sortir de cette affaire avec des contrats mirifiques plus rien à espérer.

Mais, mais, c'est à ce moment même que les USA choisissent de prendre le relai de la négociation.
 
Humiliation de plus les négociations se déroulent à Tunis. La délégation US est conduite par l’assistant de la secrétaire d’État pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman.

Le fourvoiement de la France sarkosienne dans l'affaire libyenne montre clairement qu'il ne fut pas demandé d'avis à des analystes français sérieux, ces analystes auraient pu mettre en garde les autorités françaises sur la réalité libyenne résumée dans cet article.

Le peuple libyen qui possède un niveau de vie très élevé et bénéficie de la manne pétrolière n'était pas prêt à se jeter dans les bras d'aventuriers visiblement manipulés et surtout dans ceux de fondamentalistes islamiques pilotés par Londres et qui se sont rendus coupables des pires atrocités.

Des analystes sérieux auraient pu également avertir les autorités françaises de l'impact éminemment positif de la Libye en Afrique et de la conscience que possèdent les africains de cet impact. La France apparaissant dans cette affaire lourdement colonialiste va perdre encore la un peu plus de son influence.

Cet apparent bricolage de la France se laissant intoxiquer par les gesticulations et les mensonges d'un Bernard-Henri Lévy, agent de l'étranger, montre à quel point la France est subvertie, dominée par des intérêts qui ne sont pas les siens.

Les USA, les anglo-saxons ont poussé la France dans cette aventure, ont caché leurs desseins et s'apprêtent à rejeter la responsabilité du désastre annoncé sur la France tout en essayant comme ils le font actuellement à Tunis de tirer pour eux quelques marrons du feu.

Aujourd'hui une victoire politique et militaire sur la Libye de Kadhafi est impossible, chaque bombardement rapproche encore un peu plus le peuple libyen de son leader.

Comment sortir de cette affaire, et sauver les meubles en urgence. La seule solution serait de dire la vérité et de proclamer que la France a été trompée et menée là par mensonge et subversion.

Ce serait son honneur et la marque de sa grandeur !


Dans sa préface aux Mémoires d’Espoir, De Gaulle écrit en 1970 que la France vient du fond des âges : « Elle vit, les siècles l’appellent. Le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit… Bref à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur ».

vendredi 28 mars 2014

De l'abstention au boycott, du boycott à la colère

Il s'est vraiment passé quelque chose au premier tour des élections municipales 2014.  Une part importante des citoyens a refusé de cautionner certaines dispositions prises quelque part au sommet des partis. C'est bon signe pour la suite.

Il est clair que le lâchage de quelques opportunistes, au PCF en particulier, a fait un mal terrible à l'ensemble de la Gauche. Je ne parle bien entendu pas du PS, irrécupérable et passé dans le libéralisme pur et dur, voire à l'extrême droite quand on admire les forfaits de la place Beauvau.

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés".

Toutes les communes de France, à part les plus petites,  ont pu constater combien tractations, compromis, voire compromissions ont rendu toujours plus inaudible le fait communal. L'ajout presque implicite de ces aberration que sont les communautés de communes, et pire, les métropoles, sans l'assentiment des citoyens, éloigne encore les décideurs de ceux-ci.

Je n'ose imaginer l'état d'hébétude dans lequel doivent se retrouver aujourd'hui les plus malheureux, chômeurs sans espoir, précaires sans avenir en raison de choix opérés par des amis de "nos dirigeants", qui se contentent de diriger la bonne soupe dans la poche de rares privilégiés.

L'avenir est très sombre, et certainement plus encore si nous ne réussissons pas à claquer la porte de cette pseudo-Europe, de cette union européenne et mondiale des banquiers. A l'aune de ce défi, que valent les autres dossiers ? Ils sont tous conditionnés par celui-là. Ne pas se tromper de priorité. Pour le salut de tous, il va falloir au plus tôt dire NON à l'union européenne, et déjà commencer par un non-vote explicite, généralisé et en forme de boycott au parlement censé avoir une utilité vis-à-vis de Bruxelles. Quel gaspillage !

Citoyens, soyons certains que nous avons un avenir. Soyons certains qu'il ne dépend aucunement des urnes, puisque le seul vote utile est le référendum, et que celui-là nous est désormais interdit, ou bafoué.

samedi 15 mars 2014

Le Grand Marché Transatlantique (GMT) et les municipalités (Raoul Marc Jennar via Le Grand Soir)

Un rappel essentiel nous est donné par Marc Jennar, d'où l'énorme impact de CES municipales-LÀ. Merci au Grand Soir, pour avoir apporté ce texte à notre connaissance.

Il ressort de cela que toutes les composantes LIBÉRALES, FN, UMP, PS, sont pour l'instauration de ce pendant transatlantique de l'ALENA que subissent douloureusement mexicains et canadiens.

Il faudra s'en souvenir, au premier tour des municipales. Elles conditionneront TOUT le RESTE .



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Le Grand Marché Transatlantique (GMT) et les municipalités

Ce qui suit est tiré du mandat conféré par les 28 gouvernements de l’UE à la Commission européenne pour négocier avec les USA un grand marché transatlantique. Pour le texte complet du mandat, voir mon livre « Le grand marché transatlantique. La menace sur les peuples d’Europe. » Perpignan, Cap Bear Editions, 2014.


Dès l’article 4 du mandat, il est précisé :
« 4. Les obligations de l’Accord engageront tous les niveaux de gouvernement. »
Ce qui signifie, si l’Accord est adopté dans les termes du mandat européen de négociation, qu’il s’appliquera non seulement aux Etats de l’UE, mais également à toutes les composantes de ces Etats : en France, les Régions, les Départements, les Communes ; en Belgique, les Communautés, les Régions, les Provinces, les Communes ; en Allemagne, les Lander et les Communes, …

Les réglementations prises au niveau municipal sont directement visée par ce projet dès lors qu’elles produisent des normes considérées par les firmes privées comme des « obstacles inutiles à la concurrence » ou « plus rigoureuses qu’il est nécessaire ».

Ce principe est rappelé avec plus de précisions encore dans d’autres articles du mandat :
a) l’article 23, qui traite de la libéralisation (supprimer toutes les législations et réglementations restrictives) et de la protection (supprimer toute forme de taxation ou de contraintes sur les bénéfices) des investissements et qui enlève aux juridictions officielles au profit d’instances privées d’arbitrage le pouvoir de trancher un différend entre firmes privées et pouvoirs publics lorsqu’une firme privée estime qu’une législation ou une réglementation va à l’encontre de la libéralisation et de la protection des investissements, précise que « Toutes les autorités et entités infranationales (comme les États ou les municipalités) devraient se conformer efficacement aux dispositions du chapitre de protection des investissements du présent Accord. »

Ceci signifie qu’une réglementation municipale pourra être attaquée devant un groupe d’arbitrage privé si elle est perçue par un investisseur américain comme une limitation à son « droit d’investir ce qu’il veut, où il veut, quand il veut, comme il veut et d’en retirer le bénéfice qu’il veut » (définition de l’investissement par les lobbies US).

b) les Communes sont aussi visées par l’article 24 relatif aux marchés publics
24. L’Accord devra viser à compléter avec la plus grande ambition, en complément du résultat des négociations sur l’Accord sur les marchés publics, en ce qui concerne la couverture (les entités de passation des marchés publics, les secteurs, les seuils et les contrats de services, en ce compris en particulier dans la construction publique). L’Accord visera à accroître l’accès mutuel aux marchés publics à tous les niveaux administratifs (national, régional et local), et dans le secteur des services publics, couvrant les opérations pertinentes d’entreprises opérant dans ce domaine et assurant un traitement non moins favorable que celui accordé aux fournisseurs établis localement. L’Accord doit également inclure des règles et disciplines pour surmonter les obstacles ayant un impact négatif sur les marchés publics de chacun, y compris les exigences de localisation et les exigences de production locale, (…) et celles qui s’appliquent aux procédures d’appel d’offres, aux spécifications techniques, aux procédures de recours et aux exclusions existantes, y compris pour les petites et moyennes entreprises, en vue d’accroître l’accès au marché, et chaque fois que c’est approprié, de rationaliser, de simplifier et d’améliorer la transparence des procédures.

On le constate, tous les aspects d’un appel d’offre sont visés. Des exigences de localisation (ex : exiger qu’un fournisseur d’un service comme l’approvisionnement des cantines scolaires soit localisé sur le territoire de la Commune et qu’il s’approvisionne chez des producteurs locaux) seront considérées comme ayant « un impact négatif » sur les marchés publics. L’accès des marchés publics locaux sera ouvert aux entreprises et firmes américaines au détriment des entreprises et firmes d’Europe ou de France, et à fortiori de la commune ou de la région. Les traités européens ont bien préparé le terrain de ce point de vue puisque des exigences de localisation ne peuvent déjà plus être imposées à des entreprises européennes.

c) Enfin, l’article 45 étend à l’ensemble des dispositions de l’Accord le mécanisme prévu à l’article 23 dans le seul domaine de l’investissement (ainsi qu’à l’article 32 en ce qui concerne les normes sociales et environnementales) :
« 45. Règlement des différends
L’Accord comprendra un mécanisme de règlement des différends approprié, ce qui fera en sorte que les Parties respectent les règles convenues. L’Accord devrait inclure des dispositions pour le règlement le plus indiqué des problèmes, comme un mécanisme de médiation flexible. »
Ce qui signifie que toute espère de norme – sociale, sanitaire, alimentaire, environnementale ou technique - adoptée par une municipalité, dès lors qu’elle contrarie une firme privée, pourra être attaquée devant un mécanisme d’arbitrage privé.

Il faut rappeler que le gouvernement PS approuve et soutient le mandat de négociation et que le Président PS de la République a même souhaité, lors de sa récente visite à Washington, que les négociations soient accélérées. Avec les coupes sombres décidées par ce gouvernement qui vont affecter encore plus le financement des collectivités locales, le grand marché transatlantique constitue une autre menace grave pour nos municipalités : celle de les mettre sous la coupe des firmes américaines qui feront la loi dans nos communes.

A dix jours des élections municipales, voter pour des candidats se réclamant du PS ou alliés à celui-ci, c’est voter pour la colonisation de nos villes et de nos villages par les firmes américaines, c’est voter pour la disparition de notre artisanat, de nos petits viticulteurs, de nos petits agriculteurs, de nos petites et moyennes entreprises qui vont être broyés par les géants américains. Pensons-y le 23 mars. Et souvenons-nous que l’UMP soutient aussi ce projet et que le FN a voté contre une résolution proposant de faire de la Région PACA une « zone hors GMT ».

Raoul Marc JENNAR, le 13 mars 2014.
»» http://www.jennar.fr/++cs_INTERRO++p=3450
 
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mardi 11 mars 2014

Fukushima Daiichi : le décompte de la fin de l'Humanité a commencé

Il est 5 heures 46 minutes 23 secondes, le 11 mars 2011, temps universel (heure de Greenwich), soit 14 h 46 min 23 s au Japon, ou 6h 46 min 26 s en France. Une date dont il faudra se souvenir.

Sur un front de 400 kilomètres, au large de la côte pacifique du Japon, une faille se décale de 10 mètres en quelques secondes.  Elle occasionne à la fois un tremblement de terre de magnitude 9, d'une violence rare, sur la côte du Tohoku ; et un raz de marée d'une hauteur exceptionnelle. 

La centrale Fukushima Daiichi, plus au nord que sa compagne Fukushima Daini, reçoit de plein fouet le choc du séisme, qui bouscule les installations, coupe des câbles, plonge en état de choc les employés. Déjà l'installation est pratiquement ingouvernable. Un peu plus tard, la monstrueuse masse d'eau (14 mètres de haut, alors que les protections ne dépassent pas 4 mètres) vient noyer les moteurs déjà endommagés, créer des courts-circuits....

Les réacteurs 1 à 4 sont de loin les plus touchés. Le numéro 4 est en maintenance, donc un arrêt de refroidissement du confinement n'a pas de conséquences dramatiques. En revanche le combustible est alors dans la piscine de service, à 30 mètres de haut. Une fissuration de celle-ci serait catastrophique. Les choses sont encore en l'état aujourd'hui, même si des barres neuves ont commencé à être évacuées. C'est un processus très long.

Pour les réacteurs 1 à 3, en revanche, c'est la débâcle. Plus de refroidissement du cœur, donc celui-ci s'échauffe. L'eau de refroidissement est décomposée, de l'hydrogène s'accumule. Le 11, le 12, le 15, d'énormes détonations confirment que le gaz a explosé. Pire, le 15 c'est la machine numéro trois qui saute à son tour. Elle est chargée au MOX, ce mélange d'uranium ordinaire, et de plutonium à 7%. Instable et terriblement délétère, ce métal diabolique entre en masse critique et provoque une explosion nucléaire spontanée. La vidéo montre très nettement, juste après un éclair, la montée très haut d'un mélange de gaz et de matériaux pulvérisés.  Les plus lourds retombent sur le site. Pour les autres, on a appris tout récemment que les masses de poussières noires retrouvées assez loin du site, proviennent de cette explosion. Empoisonnement garanti, pour tout organisme ayant été en contact avec les résidus.

Pendant ce temps-là, les cœurs de plus en plus chauds s'enfoncent dans le sol, fondant les matériaux et le sol rencontrés, risquant à tout moment de déclencher de nouvelles explosions par contact avec les nappes phréatiques. Trois ans plus tard, personne ne sait exactement où sont ces cœurs, ni s'ils ne vont pas avoir un retour de criticité occasionnant de nouvelles explosions plus profondes.

Les hommes de la centrales ne peuvent qu'arroser comme ils peuvent, avec de l'eau douce, mais très vite de l'eau de mer aussi, pour parer au plus pressé et refroidir comme ils le peuvent le désastre. Le mélange de ces eaux de refroidissement, des eaux de pluie qui tombent sur les réacteurs torturés, de la nappe phréatique partout présente, est stocké en masse sur le site. Les réservoirs, les canalisations, les réacteurs fuient : une proportion importante de cette eau, malgré tous les efforts, s'en va jusqu'à la mer. Les poissons en sont très affectés, de plus en plus loin de la centrale.

Les courants, en trois ans, ont déjà réussi à transporter une partie de cette eau jusque sur les côtes pacifiques du continent américain. Déjà les saumons pêchés sur la Côte Ouest présentent un taux de radioactivité suspect. Cela s'ajoute encore aux effluents provenant des installations nucléaires US de l'Arizona ou de l'Utah. Il ne faut pas oublier, bien entendu, les poussières soulevées par les explosions, qui si elles sont assez légères ne se gênent pas pour faire en altitude le tour de la Terre.

Trois ans plus tard, quel est le bilan ? Déjà, malgré le manifeste blocage d'information par les autorités japonaises, il est évident que " l'addition " est lourde. Fukushima a déjà expédié trois fois plus de débris dangereux que Tchernobyl, et cela continue, jour après jour. En quelles quantités ? Les chiffres sont incertains, mais très élevés. Les enfants de la région commencent à présenter des cancers, déjà. Dans cinq ans, ce sera bien entendu beaucoup plus lourd. La pollution, loin d'être stoppée, se sera étendue en quantité et en superficie. Rien ni personne ne peut la stopper désormais.

Naoto Matsumura
Le Japon possède 54 réacteurs. Ils sont à l'arrêt, mais certains supplémentaires sont en construction, comme à Oma tout au nord de l'île principale de Honshü, à 25 kilomètres de la ville de Hakodate, principal port de l'île de Hokkaido. Pire, il est prévu de charger le réacteur.... au MOX ! Le maire de la ville de Hakodate, soutenu par ceux des cités environnantes, bataille pour faire interdire une pareille menace si près de sa ville de 300 000 habitants. Les profiteurs n'ont-ils toujours pas compris ?

Ce 11 mars 2014, pour le troisième anniversaire du début de la catastrophe, le dernier homme ayant refusé de quitter la zone dangereuse de Fukushima (il continue à y soigner les animaux qui restent dans le région) va être accueilli au Parlement de Strasbourg, afin de témoigner. Naoto Matsumura a bénéficié d'une solidarité internationale pour venir ainsi expliquer les dangers immenses du nucléaire. Souhaitons-lui d'être entendu ! Lui, sait qu'à moyen terme il est condamné. Mais à 54 ans il sait avoir l'essentiel de sa vie derrière lui. Au contraire, ce sont les plus jeunes, qui risquent de payer le prix fort les premiers.


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Précisions : sur la carte, la centrale est située sur les communes d'Okuma et Fubata.  Naoto Matsumura est originaire de Tomioka, juste au sud de ces villages.





Explosion du réacteur N°3


samedi 8 mars 2014

Brisons les tabous, mettons à plat les polémiques avant la conclusion d'un procès pour qualification de fasciste

Nous avons appris que Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Front de Gauche, a ès qualités qualifié Madame Le Pen de "fasciste", comme le rapportent les quotidiens. Un procés est en cours de délibéré à ce propos.


Un blogueur a là-dessus déposé un billet, que nous allons tenter de décortiquer.


Je tiens beaucoup à la signification sans équivoque des mots, c'est en ayant un contenu différent (dans leur tête) de leur sens que des interlocuteurs peuvent partir dans des conversations surréalistes.


Tentons donc, sans prétention à avoir totalement raison, ni à avoir cerné tous les aspects de positions politiques et historiques, de définir tout cela.

Nationaliste sans être nécessairement patriote,

S'en prenant aux étrangers supposés à une population donnée afin de circonvenir celle-ci,
tout en ne fustigeant pas d'autres, vrais étrangers cette fois, qui apportent des fonds à soi utiles,

Ayant une vision supposée basée sur un passé glorieux, ou donné comme tel, mais pas sur l'avenir,
Embrigadant de façon plus ou moins coercitive des factions plus ou moins de choc,

Portant cet effort de recrutement surtout chez des (très) jeunes,

S'entourant de tout un cérémonial à base massive de drapeaux, oriflammes, et autres "accessoires",

voilà ce qui me paraît fasciste.

Concernant les personnes en question, il manque semble-t-il la dernière proposition à propos de jeunes.

Concernant la période italienne, je pense que Benito était à la fois nationaliste et patriote.

Concernant les Allemands visés ici et leurs "amis", ils avaient à la fois une base du passé sur laquelle s'appuyer, et un avenir grandiose en perspective lointaine.

A propos du jugement en cours, je ne sais pas si les magistrats auront la même conception. Mais il me paraissait important de définir un cadre de discussion.

(addendum)
Concernant les "Grands" partis, on ne pourra que noter leur allégeance à des structures supra-nationales qui ont bien des analogies aux propositions précédentes. D'où mes airs dubitatifs à l'idée de ne montrer du doigt qu'un seul parti. Ne serait-ce pas au fond le "tout ou rien" ? Loin d'être réticent à qualifier ainsi certaines personnes, au contraire c'est tout un appareil quelles que soient les étiquettes qui me paraît concerné.

La lèpre est bien plus étendue.

En revanche, concernant la loi Gayssot et les textes similaires, il me paraît terriblement contre-productif de museler le débat en le menaçant des "foudres de la loi". Il serait bien plus pertinent au contraire, d'organiser avec une certaine pompe, pour le rendre plus solennel et difficilement biaisable, un grand débat sur certains sujets "qui fâchent". S'ils fâchent, c'est qu'ils ont prêté, à tort ou à raison, le flanc à la polémique.

Eh bien, cette polémique, une bonne fois pour toute et sans ambiguïté, il faut la déposer sur la table, en prenant tout le temps nécessaire pour préparer les dossiers. Ainsi, après on n'aura plus à revenir en arrière. Même les spectateurs (le débat pourrait, ce serait je pense une bonne idée, être diffusé entre autres, sur la Chaîne Parlementaire) pourraient intervenir, pour donner des détails qui peuvent manquer aux débatteurs.

Des sujets ainsi brûlants, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Une dizaine, peut-être. Chacun des dix serait traité dans les mêmes conditions que les autres, afin que tout ambiguïté, là encore j'y tiens, soit levée. Cela peut être aussi bien des affaires et des évènements relativement anciens, comme le rôle de Robespierre et d'autres personnages de la Révolution, comme le controversé génocide vendéen, ou des cas plus brûlants encore parce que plus proches. Il faudrait bien entendu ne reculer devant aucun tabou.

Désormais, "la parole est à la Défense".

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mardi 4 mars 2014

Élection au parlement européen : appel au boycott

Ce Parlement siège tantôt à Strasbourg, tantôt à Bruxelles. C'est un ensemble de députés de tous les pays de l'Union Européenne, où les familles politiques sont souvent mal définies parce que chaque pays a les siennes avec des nuances différentes, voire de vraies différences. Ses pouvoirs sont très restreints, même si de pseudo avancées ont été mises en place.

A lui seul le parlement européen coûte cher, par son existence, aux budgets des différents pays. Si son utilité est sujette à caution, la facture n'en paraît que plus lourde. Chaque député européen reçoit plus de 10500 euros par mois.  C'est donc 74 rémunérations de ce type que verse la France chaque mois. Mais les coûts des autres institutions, comme la Commission en particulier, sont encore bien plus élevés.

En effet, la Commission et ses différentes initiatives coûtent à la France environ sept milliards chaque année, dont 12% pour la seule raison que la Grande-Bretagne a toujours refusé de payer sa quote-part.

Nous avons donc une union européenne, dont les français ont refusé d'accepter les règles en 2005, qui s'est malgré tout appliquée par un inique détournement de souveraineté du peuple. Cette union européenne ne nous concerne pas, elle nous coûte alors qu'elle devrait nous servir. Les subventions de la PAC, par exemple, pourraient fort bien être distribuées directement sans passer par Bruxelles, sans la ponction au passage de la lourde administration qui pond ses directives avec une moyenne de cent pages par jour, à répercuter jusqu'à la plus petite mairie ou la plus humble PME.

Mieux que cela, au lieu de cette aberration de la PAC, les agriculteurs et éleveurs soucieux de l'environnement, pénalisés actuellement au bénéfice des grands céréaliers, pourraient enfin voir valorisée leur production en raison de la qualité de celle-ci. Non par de ridicules subventions, mais parce qu'enfin leurs récoltes seraient payées au prix qu'elles valent.

L'union européenne est objectivement notre ennemie : et il faudrait voter pour ses institutions ? Non, il est de notre devoir et notre intérêt de quitter cette aberration au plus vite.  Donc, pas question de voter. On imagine en plus que ce scrutin de liste n'a qu'une très lointaine connexion avec la vie de tous les jours, de personnes dont pas une ne connaît les députés de sa région.

Il faut que cela fasse mal. Boycottons. N'allons pas voter, et incitons tout le monde à ne pas aller voter. Un parlement dont les députés n'auraient aucune légitimité, avec quelques pour cent, voire moins, du corps électoral, n'aura plus que le pouvoir de bloquer tout fonctionnement d'une aberration, puisque son mandat législatif sera entaché objectivement de nullité.

Le M'PEP lui aussi est pour cette action de boycott.

Avec des arguments très pertinents, le journal Marianne est du même avis : il fustige même à cette occasion le F.N. qui loin de se détourner de l'Europe, entend bien en profiter lui aussi. Rappelons que Marine Le Pen est censée siéger à Strasbourg.

Au mois de mai, les Européens seront appelés aux urnes. Eh bien, que cet appel tombe dans le désert.