lundi 9 décembre 2013

Municipales : que se passe-t-il au Venezuela ?

Nicolas Maduro, Président du Venezuela
Ce dimanche, le Venezuela votait. Il s'agissait de renouveler le tissu municipal du pays.

Depuis quelque temps, l'opposition financio-industrielle, soutenue en sous-main par les États-Unis, s'est déchaînée afin de mettre en difficulté les forces sociales, en place depuis l'arrivée de Chavéz. C'est pourquoi, courageusement, la nouvelle direction du pays n'a pas hésité à utiliser les forces de l'Ordre, afin de pourchasser les fraudes à l'import au niveau des prix souvent multipliés artificiellement par mille par les grandes firmes. La chasse a également été ouverte aux stockages bloqués, créant de toutes pièces une pénurie de produits essentiels. Tous ces efforts pour rétablir la situation porteront, espérons-le, leurs fruits au cours de ce scrutin.

Au Chili également, avant ce Onze Septembre tragique qui avait vu la mort du Président Salvador Allende, l'opposition riche avait organisé pénurie, pagaille, troubles. Excellent prétexte pour l'intervention des troupes du futur dictateur Pinochet. C'est bien pourquoi le Président vénézuélien Maduro a tout fait pour éviter ce piège.

Il est à peu près minuit à Caracas. Par rapport à notre heure d'hiver officielle, le décalage horaire est de 5h30. Le scrutin  a été clos à 18h, heure locale.  Nulle part on n'a encore d'indications même sur la participation finale (50% à la mi-journée). Nos chers médias se piquent-ils eux aussi de rétention... d'information ? Hypothèse.

Ne serait-ce pas que le grand mouvement bolivarien enregistre de beaux succès ? Cela pourrait expliquer le black out. Les forces du Capital pourraient élaborer une stratégie médiatique pour contrer cet échec de leur part quand il ne sera plus possible de celer les résultats.

Nous le saurons bientôt. En tout cas, il convient d'être vigilants : nul doute que, quelles que soient les nouvelles forces en présence et leurs rapports, les serviles médias Occidentaux vont gloser sur l'échec de la Révolution.

7 commentaires:

  1. Rien de nouveau chez les dégueus de la finance : on coupe les robinets, pénurie, misère, violence et morts...
    Pendant ce temps on va se "purifier" en rendant hommage à Mandela !

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    1. Houla ! Il va falloir en gaspiller de l'eau, pour "purifier" tout çà !

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  2. Eh voilà, les résultats sont là, et les bolivariens sont aux commandes des 80% des municipalités (comme avant, Caracas et Maracaibo restent aux mains de l'opposition). La participation a été de 58,92%, soit plus que prévu. C'est donc un vrai succès des équipes en place.

    Le grand voisin du nord, et ses séides, vont donc faire grise mine. Par ricochet, le gouvernement en sort renforcé, malgré les coups de boutoir des médias appartenant comme en France aux grands groupes. Encore un recul pour les tenants du continent de Monroë.

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    1. Et pan sur le bec de l'oncle Pïcsou...

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    2. Et pan ! Surtout que les chiffres confirmés sont plutôt encore meilleurs que vu ce matin.

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  3. Ah, des données plus précises que les chiffres fragmentaires obtenus précédemment.

    On y apprend que, si l'opposition de droite détient toujours la tête de la métropole de Caracas, dans la ville même c'est un chaviste qui l'emporte. Le succès est franc.

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  4. Enfin une bonne nouvelle. Mais quel seront les réactions des perdants ?

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