Ce sont les Grandes Manœuvres des municipales qui sont lancées, d'une façon très spectaculaire. Peut-être s'agit-il là d'une véritable inversion de la tendance, même s'il est un peu tôt pour le confirmer.
Si Valls donne l'impression d'être si populaire en France - ce qui
reste à démontrer, tant la "science des sondages" est surtout celle des
manipulations - c'est parce que les citoyens de droite le reconnaissent
pour faire partie des leurs. Il suffit que quelques électeurs de gauche
déroutés, et qui ont l'impression qu'il les comprend, se prononcent pour
lui, pour que l'impression d'un raz-de-marée en sa faveur, à lui,
"homme de gauche" par calcul probable, se confirme.
En
fait, avec le ralliement officiel (dans les faits) de Solférino à toutes
les thèses soutenues par la droite (hormis quelques satisfecits anodins
comme le "mariage pour tous", afin de "sauver l'honneur"), cette droite
se retrouve gonflée artificiellement de façon démesurée. La décision dans beaucoup de villes
de la vraie gauche de se présenter CONTRE les candidats ps ramène
brutalement à beaucoup moins la portée de ce basculement au sommet, même si au colonel
Fabien les partisan d'un pseudo-front républicain sont toujours
présents. N'y a-t-il pas là matière à méditer ?
Ne restera qu'à convaincre ceux qui depuis longtemps et de plus en plus, boudent les urnes au nom du "tous pourris". On ne peut leur donner tort, tant malgré la difficulté pour la Justice de concrétiser par la sanction cet état de fait, le nombre de ceux qui se font prendre le bras entier dans la confiture est important.
Un retournement de tendance, au niveau d'un pays comme la France, ne peut s'opérer en une quinzaine de jours. Cependant, les dernières élections partielles peuvent donner un élément de réponse : alors que l'électorat extrême porté vers la haine de ses voisins stagne, celui des forces de l'avenir a tout simplement refusé de se déplacer. Le désaveu est cruel. Le "tous pourris" a en cette occasion été un cri aigu. Nul doute qu'il obligera la situation à se clarifier en bien des endroits.
Tout ça est vraiment désolant, ce jeu de ping-pong électoral avec les citoyens pour le seul bénéfice d'un politique au service d'une caste : mêmes écoles, mêmes bistrots, mêmes réunions aristocratiques dont la liste des participants fout les gerbes .
RépondreSupprimerPas étonnant dès lors que tout ça soit mis dans le même sac (pas besoin de tri sélectif !) et que ça donne la montée inévitable des fascismes.
Temps obscurs, mon Jean-Claude !
En sommes-nous revenus aux temps obscurs décrits par Hugo dans les Misérables ? Je crains que nous n'en soyons encore plus bas, malgré une certaine amélioration de vie de ceux qui ont un vrai emploi (mais ils se font rares). Je ne crains pas pour mes enfants, heureusement pour eux, mais pour tant et tant d'autres.
RépondreSupprimerUn truc qui me fait mal au tripes. Parfois je vais en ville dans un bistro très populaire, et les mecs qui ne me connaissent pas encore (on se tutoie tous) me demandent si je suis à la retraite. Quand je leur réponds "à 65 ans, encore heureusement ! " ils sont dubitatifs, car pour eux à 65 ans on n'est pas encore à la retraite. C'est grave. Oui, "les Misérables", on y retourne à toute allure. Surtout que je vois les Roms du coin, qui ne respirent pas vraiment la santé, les pauvres. Ils survivent, quoi.
Comment ne pas repenser à un ex-catalan dont on se demande s'il n'est pas toujours franquiste pur et dur ?
"Tous égaux, tous différents"
Un début de réponse, rapport aux "Misérables" ?...
SupprimerEurope : 121 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté
Et de mémoire, à la louche, l'Europe officielle de Bruxelles, c'est 600 millions. Vu, la proportion ? Sans compter ceux qui n'en sont pas loin, en particulier les travailleurs pauvres. Ceux qui n'existent plus pour les statistiques (on prend les critères qui arrangent, pour les statistiques). Ceux qui s'en sortent ( ! ! ! ! ! ) en travaillant à deux, en ne voyant éventuellement, si madame n'est pas de corvée de dimanche, les enfants qu'une fois par semaine, et le conjoint qu'au hasard.
SupprimerFaudra-t-il faire la distinction sur les prochaines listes FDG entre celles qui auront à coté (souvent plus gros ) le logo du PS de droite ?
RépondreSupprimerJe ne me cacherai pas à chaque tour de scrutin , pas de vote utile , pas de vote PS , pas de vote pour une enfoiré qui aura laissé faire le TSCG , l'ANI , la TVA , la retraite ,la baisse du pouvoir d'achat , qui détournerait les yeux devant le vol des matières premières au Mali et en Syrie et partout ailleurs.... pas de vote républicain
Un seul mot d'ordre , toujours , je vote à gauche Front de Gauche
Voilà qui a le mérite d'être clair. Ni au premier, ni même au second tour. A quoi bon ?
Supprimer« Ne restera qu'à convaincre ceux qui depuis longtemps et de plus en plus, boudent les urnes au nom du "tous pourris". »
RépondreSupprimerC'est là d'où je viens et c'est là que je m'en retournerai après que le FdG ai été sabordé par l'opportunisme.
La dernière fois que nous discutions ici bab, tu invoquais la nécessité qui nous obligerai, tout vient à point à qui sait attendre, bientôt l'adversité nous contraindra.
Que de perspectives réjouissantes...
Je pense que"le FdG" tel qu'il existe exactement maintenant est déjà virtuellement mort : la raison en est que l'accord entre les têtes de partis est devenu caduc. En revanche, il est assez clair qu'au niveau des départements, les militants sont, eux, décidés à continuer de cheminer ensemble. Le résultat pourrait être que la place du Colonel Fabien se retrouve isolée, pendant qu'un nouveau front de gauche unitaire solide se reconstitue avec des objectifs toujours liés à "l'Humain d'abord". Le nom pourrait changer, les objectifs non.
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