(notons que le titre initial de l'article ne correspond pas avec le contenu)
Texte de Valentin Vasilescu
http://edition.cnn.com/interactive/2013/08/world/syria-documents/index.html
L’élément clé du rapport est la mention sans ambiguïté que « … le
régime a l’habitude de faire des mélanges d’armes chimiques, y compris
le gaz sarin », c’est à dire qu’il est supposé que l’armée syrienne
avait utilisé un mélange de plusieurs substances toxiques de combat, y
compris le sarin. Autrement dit, dans l’obus contenant les munitions
utilisées le 21 Août, il y aurait un mélange artisanal de plusieurs
types de gaz toxique de combat préparé avant le lancement. Cette
préparation ne pourrait avoir lieu que par des chimistes dans un
laboratoire de campagne situé dans le lieu du lancement. L’utilisation
de ce mélange détonant aurait produit des symptômes ou des
manifestations différents du sarin, dans le cas où des gens seraient
exposés à une attaque chimique.
Si ce paragraphe est entièrement véridique et argumenté avec des
preuves, il supprime le régime d’Assad et l’armée syrienne dans la liste
des auteurs de l’attaque chimique. Puisque l’armée syrienne ne possède
que des agents chimiques d’origine soviétique. Ou produits dans les
sections spécialisées des usines chimiques syriennes (qui, après deux
ans de guerre n’existent plus) selon la technologie soviétique de type
BINAIRE. Afin d’éliminer les accidents liés à la manipulation, depuis
1980, les Soviétiques ont produit, équipé leur armée et exporté
uniquement des munitions chimiques de type BINAIRE. Et c’est ce type
d’armes chimiques qui a été livré à l’armée syrienne. En pratique, il
s’agit de deux précurseurs de base qui sont non-toxiques et qui sont
disposées dans des conteneurs séparés pour les munitions d’artillerie.
Lors de l’impact des munitions au sol, les conteneurs se brisent, les
précurseurs entrent en contact, il y a une réaction chimique qui produit
de la vapeur sarin. La vapeur est libérée dans l’atmosphère et
transportée par le vent. On n’a pas encore trouvé à ce jour dans le
monde, la recette pour combiner plusieurs précurseurs pour produire le
gaz sarin et d’autres gaz toxiques de combat.
Le reste des arguments présentés dans le rapport est conjoncturel et
subjectif, puisque dans la confrontation militaire en Syrie, tant
l’armée et que les rebelles ont et utilisent l’artillerie de chars ou
des lance-roquettes cal. 122. Les munitions ont été capturées par les
rebelles après des attaques et des occupations de dépôts de l’armée
syrienne. Ceci a été rendu possible par l’armement et la formation des
rebelles par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et d’autres pays
alliés aux États-Unis.
Traduction Avic
Par Valentin Vasilescu,
pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à
l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des
études militaires à Bucarest 1992.
Dans ce conflit, qui croire ? C'est la course à l'intox. Je m'en tiens au principe de non ingérence...
RépondreSupprimer.... et tu as parfaitement raison.
SupprimerLe "remède" serait bien pire que le mal. Toutes choses égales par ailleurs.
d'autant que la Syrie c'est pas le Mali
Supprimer.... il y a moins de sable, et plus d'habitants !
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