Pensons non seulement à notre pays, mais à d'autres contrées où souffrent des humains maltraités par des gouvernements autoritaires. Ainsi, à l'instar de leurs cousins Dakotah ou Cheyennes, les Mapuche du sud-Chili subissent toujours de graves désagréments comme à l'époque de Pinochet. Ainsi ce dernier épisode évoqué par une dépêche (extrait).
Santiago du Chili (AFP) - Le Chili a jugé mercredi comme "non fondées" les remarques faites la veille par un responsable onusien demandant aux autorités de ne plus invoquer la loi anti-terroriste, un lourd arsenal pénal datant de la dictature, à l'encontre de la communauté Mapuche."Il ne nous paraît pas approprié qu'un observateur des Nations unies, qui n'a aucune responsabilité sur la sécurité du pays, émette un avis qui manque de fondement et d'information", a annoncé le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Andres Chadwick."J'ai l'impression que les opinions qu'il a émises l'ont été par manque d''information", a-t-il répété devant la presse.
Il semble fort que, malgré la chute du dictateur, puis son décès en 2006, depuis 40 ans le Chili n'a pas réussi à sortir des années sombres. Le onze septembre fut une date horrible pour l'humanité : il s'agit naturellement du coup d'État qui vit la mort de Salvador Allende, pas de la manipulation qui a tenté de lui voler "la vedette" 30 plus tard. Seule certitude : les services spéciaux US y ont été pour beaucoup dans les deux cas.
En tout cas, les Mapuche attendent toujours que leur pays prenne en compte leurs justes revendications, malgré plusieurs promulgations par l'ONU de documents concernant l'eau, la pêche, les minéraux.... Ils sont toujours considérés comme des terroristes : c'est facile !
"Je suis Indien, je n'existe pas."
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