Témoignage donné à l'état brut.
Le jeudi 13 juin vers 19h00 non loin du terrain de moto-cross, nous avons été agressés par quatre hommes se réclamant de ce club. Je circule sur la D42 et tourne vers le village "le pont de l'ane". Quelques centaines de mètre plus loin, en direction de la D 281, deux fourgonettes blanche du genre "expert, scudo ou partner" sont en stationnement. Je m'arrète derrière et descend de mon véhicule. Je me dirige à pied vers l'avant de celui le plus éloigné et constate une épaisse fumée noire. Quatre hommes agés d'environ 30 à 60 ans sont présent. L'un deux me lance " tiens en voilà un, il va payer pour les autres". Je ne comprend pas ce qu'il veut dire et lui fait part de mon étonnement. Un des quatre hommes enchaine " on va t'emmener avec nous à la gendarmerie. Je répond que les "rg" ainsi que les forces de l'orde m'ont déjà filmé et photographié lors de manifs ou rassemblement. L'un d'entre eux lance " il lui manque une dent, on va lui casser les autres". Sentant qu'il était impossible de dialoguer avec ces individus qui devenaient de plus en plus menaçant, j'ai fais demi tour pour rejoindre mon véhicule. A partir de là, tout s'est passé alors très vite. J'ai été jeté au sol, roué de coup de pied, de coup de poing dans la tète, le thorax et les cotes. Deux ou trois d'entre eux ont participé à ces actes de laches. J'ai enfin réussi à monter dans ma voiture par la porte arrière et me mettre à la place du conducteur. Un des plus agé à continué à frapper. Des menaces de nous incendier avec le véhicule ont été proférées. Les individus n'avaient pas remarqués la présence d'une femme assise en passagère avant. Un des individu se rendant probablement compte qu'il allait ètre complice de MEURTRES, a essayé de calmer un des plus vieux a réitéré son intention de nous bruler. J'avais de plus en plus de mal à respirer mais réussi à refermer la portière, démarrer et partir en marche arrière. Arrivés sur la D42, deux gendarmes étaient présents à l'intersection de "la noé bernard". L'un m'a demandé pourquoi j'étais en sang. J'ai répondu que nous venions d'ètre agrèssés en précisant clairement qu'il était très facile d'interpeler les auteurs car leur seule issue possible étaient la D42. Ils ont refusés de se déplacer de quelques centaines de mètres sur la D42 pour interpeler les agresseurs en question sous pretexte d'ètre occupés par autre chose. Il était pourtant facile de le faire car à ce moment là, les agresseurs n'avaient aucune autre issue de fuite possible. Est ce parce que nous sommes anti aéroport . . . . .? ? ? C'est à se poser la question puisque le maréchal des logis chef nous l'a demandé. Quand je lui ai dit "si vous ne voulez rien faire sous prétexte d'ètre occupé à autre chose, autant que j'aille dans une armurerie et revenir avec ce qu'il faut", la réponse a été " faites ce que vous voulez". J'ai passé une partie de la nuit aux urgences. Ouverture de l'arcade sourcilière, de la lèvre; fortes douleurs au thorax et dans les cotes; difficultée respiratoire . . . Peut ètre des fractures qui ne sont pas encore visibles. Une plainte à l'encontre des agresseurs a été déposée à la gendarmerie de Blain.
Merci d'avoir si vite publié ce terrible témoignage d'un camarade de notre comité anti-aéroport de St-Nazaire.
RépondreSupprimerÉvidemment, cela nous émeut et mobilise tous, ici, et notre voisine l'efficace Jacinte, de Guérande, l'a publié sur sa "gazette de la presqu'île" et envoyé à n. correspondants sur la toile... A suivre !
merci m'sieur Valls et merci m'sieur Herault
RépondreSupprimerTroisième Voie ? Les JNR ? Ayoub, leur patron, est un "biker" comme ils disent. Ou bien des motards militants du PS ?
RépondreSupprimerDes motards ? Il y avait deux fourgons blancs, et pas de motos...
RépondreSupprimerLes gendarmes ne s'étant pas déplacés immédiatement, l'enquête, s'il y en a une, sera plus difficile.
Cela nous confirme que la détermination doit continuer jusqu'à l'annonce officielle de l'abandon du projet. Cela peut prendre encore plusieurs années.
Rectifications:
RépondreSupprimerLes deux personnes agressées ne sont pas de Notre Dame des Landes.
Il n'en est pas de mème des agresseurs.
Dans un bourg de 2000 habitants, les bruits vont vite; en particulier quand les auteurs eux mèmes se pavoisent fièrement de leur délit.
Mais est ce que les gendarmes de Blain feront leur taf ? ? ? ? Déjà qu'ils ont volontairement laissés partir les agresseurs . .. .
Merci pour la précision !
SupprimerOui, les agressés étaient nazairiens, je l'ai su presque aussitôt le billet publié. Pour les agresseurs, là, je l'apprends. Il semble que des tensions soient de plus en plus vives, pour différentes raisons. Je ne pensais pas que cela irait aussi loin.
La solution ? Que les agressés se constituent parties civiles : cela obligerait à diligenter une enquête. Mais ce n'est pas gratuit...