Oligarchie financière: La City de Londres, le nid de l’hydre à éliminer…
Rien ne se fait dans le monde, du moins pour sûr dans le
monde occidental, sans l’aval de la City et son cartel banquier. Son
influence sur le politico-économique a atteint son paroxysme et perdure
depuis au moins les guerres napoléoniennes lorsque la banque Rotschild
finançait les deux côtés de la belligérance. De fait, Wall Street
n’existerait pas sans la city de Londres. Wall Street est inféodé à la
City et non pas l’inverse. Les Rockefeller et autres Morgan, Warburg
etc, sont les agents de la city au "nouveau monde", dans une Amérique
soit disant "indépendante" de l’influence britannique. Le cartel des
banques privées des banques centrales, incluant la Banque d’Angleterre
et leur QG de la Banque des Règlements Internationaux de Bâle prennent
leurs ordres à la City de Londres. La couronne d’Angleterre et sa banque
sont inféodées à la City de Londres et non pas l’inverse.
La City de Londres est le nid de l’hydre, le mettre à bas serait un bon début…
– Résistance 71 –
La City de Londres capitale de la mafia planétaire !
Pierre Hillard
30 Mai 2013
url de l’article original:
http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/la-city-de-londres-capitale-de-la-mafia-planetaire,23788
Depuis 2007, la crise ne fait que s’accentuer. La récession s’impose
et les États étouffent sous le poids de l’endettement. Cependant, il
existe un monde parallèle qui agit comme une sève pour irriguer la
gouvernance mondiale en formation : les paradis fiscaux. Ils sont
définis par le journaliste économique Nicholas Shaxson comme un « lieu
qui se propose d’attirer des activités économiques en offrant à des
particuliers ou à des entités un cadre politiquement stable permettant
de contourner les règles, les lois et les réglementations édictées dans
les autres pays ». Appelés aussi « juridictions du secret », ces paradis fiscaux s’emploient à manipuler les mouvements d’argent internationaux.
On dénombre environ une soixantaine de ces « juridictions du secret »
au cœur de la globalisation, qui se subdivisent en trois groupes :
1)
Les paradis fiscaux européens comme le Luxembourg, le Liechtenstein ou
Monaco ;
2) Les États-Unis, ses États fédérés (en particulier le
Delaware) et les dépendances sous influence américaine (les îles
Vierges, Panama, …) ;
3) la City de Londres organisée en 3 cercles
concentriques : les dépendances de la Couronne (Jersey, Guernesey et
l’île de Man), les quatorze territoires britanniques d’outre-mer (les
îles Caïmans, les Bermudes, Gibraltar…) et des États entretenant des
relations étroites avec l’ancien colonisateur : Hong Kong, Singapour,
Dubaï…). Ces centres offshore combinent le secret bancaire et la non-imposition.
La capitale britannique est constituée de deux villes. La première
est un vaste centre urbain de plusieurs millions d’habitants dirigé par
un maire disposant de peu de pouvoirs. La deuxième est un espace de 3,16
km², appelé « City of London Corporation » ou « Square Mile », subdivisé en 25 quartiers appelés « wards »
dont seuls quatre sont réellement habités, tandis que les autres
regroupent les bureaux. Dirigée par un Lord-maire, véritable ambassadeur
de tous les services financiers, la City est dotée d’un gouvernement
(le « Guildhall »). Outre les 9.000 résidents de la City à voter,
les représentants d’entreprises (23.000 personnes) ont aussi le droit
de vote. Ainsi, Goldman Sachs, la banque Narodny de Moscou ou encore la Bank of China participent à la vie « démocratique »
de la City. Ajoutons que des citoyens d’honneur anglais et étrangers
appartiennent à ce corps électoral très particulier. Nous pouvons
relever les noms de George Bush, Jr. et de Vladimir Poutine. La famille
mondialiste est très variée.
La City est un véritable État dans l’État disposant d’un pouvoir
total sans avoir de compte à rendre au Parlement de Westminster. Cette
politique est rendue possible entre autres grâce au rôle du remembrancer (« remémoreur »),
véritable lobbyiste et non-élu, qui est un relais entre la City de
Londres et le Parlement anglais. Il est chargé de vérifier que les
représentants du gouvernement ainsi que les différents ministères
n’élaborent pas de mesures pouvant contrer la toute-puissance et
l’indépendance de la City. Il est vrai que celle-ci concentre des
intérêts jalousement gardés. Sur ce petit territoire, on trouve près de
550 banques, la moitié des assureurs de la planète — plus que ceux de
New York, Paris et Francfort réunis — un volume d’affaires journalier
cinq fois supérieur au PNB anglais, la moitié des entrées en bourse dans
le monde et près de 80 % des hedge funds (fonds spéculatifs) européens. Comme l’a résumé joliment le député anglais Tony Benn, la City « est une île offshore amarrée sur la Tamise ».
Sachant que la quasi-totalité des investissements internationaux se fait via les centres offshore,
en profitant au passage d’avantages fiscaux et de contraintes
juridiques bien allégées, les multinationales s’en donnent à cœur joie.
Pareille à une araignée au milieu de sa toile, la City de Londres
régente tous ces flux financiers. La dérégulation des marchés qui s’est
accélérée à partir des années 1980 a conduit à des volumes financiers
colossaux transitant dans les paradis fiscaux. Selon l’économiste John
Christensen, ils sont évalués à plus de 20.000 milliards de dollars (3).
Une telle situation montre clairement que les politiques n’ont plus le
pouvoir et que la finance a en main des atouts majeurs pour imposer un
monde se rapprochant de l’idéal orwellien.
Vidéo en français sur la city de Londres:
http://www.youtube.com/watch?v=QNf78pfAYsg
Cet article a été publié le mai 31, 2013 à 4:23 et est classé dans actualité, politique et social, N.O.M, économie, crise mondiale, guerres imperialistes, altermondialisme, autogestion, guerres hégémoniques, néo-libéralisme et paupérisation, politique et lobbyisme, neoliberalisme et fascisme avec des tags nouvel ordre mondial, crise économique, résistance politique, oligarchie financiere, crise globale mondiale, Iran et 3eme guerre mondiale, dissidence a l'oligarchie, dissidence au nouvel ordre mondial, guerres imperialistes, OTAN crimes de guerre, city de londres oligarchie financière.
On ne s'en sortira pas sans faire le ménage là-dedans...
RépondreSupprimer..."un monde se rapprochant de l'idéal orwellien", conclue l'article, très excellent et révélateur, par ailleurs. Sauf cette conclusion qui comporte deux fautes : 1- le Big Brother de "1984" est évidemment le contraire absolu de l'idéal de l'écrivain libertaire Orwell ! (ce n'est qu'un mal-dit, d'accord!) 2- le pire est que la City fait pire que cet idéal, il l'a dépassé : Orwell imagine, lui (il écrit cela en 1948) que LE PARTI, héritier bâtard de Hitler et de Staline, a le pouvoir ABSOLU, à la fois sur le capitalisme (=la banque) et le socialisme (=le peuple): sa terreur ne cesse de réécrire l'histoire (entre son Océania vainqueur et Eurasia contenu, pour l'esbrouffe ) et de lobotimiser le cerveau des récalcitrants, comme Wiston et sa compagne... les quels, à la fin, lorsqu'"ils aiment sincèrement", enfin, Big Brother et sont provisoirement libérés "se croisent avec indifférence", écrit l'auteur...
SupprimerLequel insiste souvent, ailleurs, sur le fait que l'amour - dans la vraie vie, pas dans son cauchemar du risque d'un "1984" - est plus fort que toute dictature...
Or, aujourd'hui, que se passe t-il ? La dictature, réelle, quasi-mondiale, est celle de l'araignée de la City, celle des banksters. Qui, avec DIEU-FRIC tente d'acheter l'AMOUR... Et, à défaut d'y parvenir, arrive à le vénaliser, à le contenir... dans les marges libertaires, au maximum...
Mais, comme dit à peu près l'artiste cinéaste Jean-Luc Godard : les marges sont importantes, sans elles il n'y a pas de texte !
ON vous tient, gredins qui dictent LE texte de la loi-fric, on vous aura !
C'est même en cours accélérant depuis ces dernières années, l'amour est invincible, c'est la vie !
Bravo Rem*, et merci DPP.
SupprimerL'amour est certainement le plus fort, car il est inséparable de la vie. A moins de stériliser la planète et d'en éradiquer toute vie, tôt ou tard les scories de l'Empire seront éliminées, et reviendra un nouveau printemps de la planète. Avec, ou sans les humains. Ont-ils passé avec succès le "bon pour le service" ? Pour le moment il semble que non, tant la folie domine et les simples humains subissent sans rien dire.
Mais cela peut changer vite. Malgré la misère et les récriminations multiples, qui aurait dit le 14 juillet 1789 au matin, que la Révolution allait commencer, presque sur une méprise ?