samedi 1 juin 2013

Oligarchie financière: La City de Londres, le nid de l’hydre à éliminer…

Un billet significatif et bien explicite sur Résistance71, trouvé ce matin par hasard (merci Cap 2012). Faisons-le suivre : on comprend tout. Pas de nom d'auteur.


Oligarchie financière: La City de Londres, le nid de l’hydre à éliminer…

Rien ne se fait dans le monde, du moins pour sûr dans le monde occidental, sans l’aval de la City et son cartel banquier. Son influence sur le politico-économique a atteint son paroxysme et perdure depuis au moins les guerres napoléoniennes lorsque la banque Rotschild finançait les deux côtés de la belligérance. De fait, Wall Street n’existerait pas sans la city de Londres. Wall Street est inféodé à la City et non pas l’inverse. Les Rockefeller et autres Morgan, Warburg etc, sont les agents de la city au "nouveau monde", dans une Amérique soit disant "indépendante" de l’influence britannique. Le cartel des banques privées des banques centrales, incluant la Banque d’Angleterre et leur QG de la Banque des Règlements Internationaux de Bâle prennent leurs ordres à la City de Londres. La couronne d’Angleterre et sa banque sont inféodées à la City de Londres et non pas l’inverse.

La City de Londres est le nid de l’hydre, le mettre à bas serait un bon début…
– Résistance 71 –

La City de Londres capitale de la mafia planétaire !

Pierre Hillard

30 Mai 2013

url de l’article original:
http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/la-city-de-londres-capitale-de-la-mafia-planetaire,23788

Depuis 2007, la crise ne fait que s’accentuer. La récession s’impose et les États étouffent sous le poids de l’endettement. Cependant, il existe un monde parallèle qui agit comme une sève pour irriguer la gouvernance mondiale en formation : les paradis fiscaux. Ils sont définis par le journaliste économique Nicholas Shaxson comme un « lieu qui se propose d’attirer des activités économiques en offrant à des particuliers ou à des entités un cadre politiquement stable permettant de contourner les règles, les lois et les réglementations édictées dans les autres pays ». Appelés aussi « juridictions du secret », ces paradis fiscaux s’emploient à manipuler les mouvements d’argent internationaux.

On dénombre environ une soixantaine de ces « juridictions du secret » au cœur de la globalisation, qui se subdivisent en trois groupes :


1) Les paradis fiscaux européens comme le Luxembourg, le Liechtenstein ou Monaco ;


2) Les États-Unis, ses États fédérés (en particulier le Delaware) et les dépendances sous influence américaine (les îles Vierges, Panama, …) ;


3) la City de Londres organisée en 3 cercles concentriques : les dépendances de la Couronne (Jersey, Guernesey et l’île de Man), les quatorze territoires britanniques d’outre-mer (les îles Caïmans, les Bermudes, Gibraltar…) et des États entretenant des relations étroites avec l’ancien colonisateur : Hong Kong, Singapour, Dubaï…). Ces centres offshore combinent le secret bancaire et la non-imposition.

La capitale britannique est constituée de deux villes. La première est un vaste centre urbain de plusieurs millions d’habitants dirigé par un maire disposant de peu de pouvoirs. La deuxième est un espace de 3,16 km², appelé « City of London Corporation » ou « Square Mile », subdivisé en 25 quartiers appelés « wards » dont seuls quatre sont réellement habités, tandis que les autres regroupent les bureaux. Dirigée par un Lord-maire, véritable ambassadeur de tous les services financiers, la City est dotée d’un gouvernement (le « Guildhall »). Outre les 9.000 résidents de la City à voter, les représentants d’entreprises (23.000 personnes) ont aussi le droit de vote. Ainsi, Goldman Sachs, la banque Narodny de Moscou ou encore la Bank of China participent à la vie « démocratique » de la City. Ajoutons que des citoyens d’honneur anglais et étrangers appartiennent à ce corps électoral très particulier. Nous pouvons relever les noms de George Bush, Jr. et de Vladimir Poutine. La famille mondialiste est très variée.

La City est un véritable État dans l’État disposant d’un pouvoir total sans avoir de compte à rendre au Parlement de Westminster. Cette politique est rendue possible entre autres grâce au rôle du remembrancer (« remémoreur »), véritable lobbyiste et non-élu, qui est un relais entre la City de Londres et le Parlement anglais. Il est chargé de vérifier que les représentants du gouvernement ainsi que les différents ministères n’élaborent pas de mesures pouvant contrer la toute-puissance et l’indépendance de la City. Il est vrai que celle-ci concentre des intérêts jalousement gardés. Sur ce petit territoire, on trouve près de 550 banques, la moitié des assureurs de la planète — plus que ceux de New York, Paris et Francfort réunis — un volume d’affaires journalier cinq fois supérieur au PNB anglais, la moitié des entrées en bourse dans le monde et près de 80 % des hedge funds (fonds spéculatifs) européens. Comme l’a résumé joliment le député anglais Tony Benn, la City « est une île offshore amarrée sur la Tamise ».

Sachant que la quasi-totalité des investissements internationaux se fait via les centres offshore, en profitant au passage d’avantages fiscaux et de contraintes juridiques bien allégées, les multinationales s’en donnent à cœur joie. Pareille à une araignée au milieu de sa toile, la City de Londres régente tous ces flux financiers. La dérégulation des marchés qui s’est accélérée à partir des années 1980 a conduit à des volumes financiers colossaux transitant dans les paradis fiscaux. Selon l’économiste John Christensen, ils sont évalués à plus de 20.000 milliards de dollars (3). Une telle situation montre clairement que les politiques n’ont plus le pouvoir et que la finance a en main des atouts majeurs pour imposer un monde se rapprochant de l’idéal orwellien.

Vidéo en français sur la city de Londres:
http://www.youtube.com/watch?v=QNf78pfAYsg



3 commentaires:

  1. On ne s'en sortira pas sans faire le ménage là-dedans...

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    1. ..."un monde se rapprochant de l'idéal orwellien", conclue l'article, très excellent et révélateur, par ailleurs. Sauf cette conclusion qui comporte deux fautes : 1- le Big Brother de "1984" est évidemment le contraire absolu de l'idéal de l'écrivain libertaire Orwell ! (ce n'est qu'un mal-dit, d'accord!) 2- le pire est que la City fait pire que cet idéal, il l'a dépassé : Orwell imagine, lui (il écrit cela en 1948) que LE PARTI, héritier bâtard de Hitler et de Staline, a le pouvoir ABSOLU, à la fois sur le capitalisme (=la banque) et le socialisme (=le peuple): sa terreur ne cesse de réécrire l'histoire (entre son Océania vainqueur et Eurasia contenu, pour l'esbrouffe ) et de lobotimiser le cerveau des récalcitrants, comme Wiston et sa compagne... les quels, à la fin, lorsqu'"ils aiment sincèrement", enfin, Big Brother et sont provisoirement libérés "se croisent avec indifférence", écrit l'auteur...
      Lequel insiste souvent, ailleurs, sur le fait que l'amour - dans la vraie vie, pas dans son cauchemar du risque d'un "1984" - est plus fort que toute dictature...
      Or, aujourd'hui, que se passe t-il ? La dictature, réelle, quasi-mondiale, est celle de l'araignée de la City, celle des banksters. Qui, avec DIEU-FRIC tente d'acheter l'AMOUR... Et, à défaut d'y parvenir, arrive à le vénaliser, à le contenir... dans les marges libertaires, au maximum...
      Mais, comme dit à peu près l'artiste cinéaste Jean-Luc Godard : les marges sont importantes, sans elles il n'y a pas de texte !
      ON vous tient, gredins qui dictent LE texte de la loi-fric, on vous aura !
      C'est même en cours accélérant depuis ces dernières années, l'amour est invincible, c'est la vie !

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    2. Bravo Rem*, et merci DPP.

      L'amour est certainement le plus fort, car il est inséparable de la vie. A moins de stériliser la planète et d'en éradiquer toute vie, tôt ou tard les scories de l'Empire seront éliminées, et reviendra un nouveau printemps de la planète. Avec, ou sans les humains. Ont-ils passé avec succès le "bon pour le service" ? Pour le moment il semble que non, tant la folie domine et les simples humains subissent sans rien dire.

      Mais cela peut changer vite. Malgré la misère et les récriminations multiples, qui aurait dit le 14 juillet 1789 au matin, que la Révolution allait commencer, presque sur une méprise ?

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