mardi 28 mai 2013

Des tracteurs contre des avions ! #Notre_Dame_des_Landes

Sur le site de Tous coprod, un nouveau projet de film est mis en chantier. Ce film est déjà tourné. Mais alors, pourquoi  y aurait-il des difficultés à le finaliser ?

L'écueil réside dans les quelques minutes d'archives INA utilisées, pour lesquelles des droits sont exigés pour une utilisation publique. C'est là que Tous Coprod prend son bâton de pélerin pour suggérer de donner pour le réglement de ces archives payantes.

Le film ? Il a pour ambition de raconter ce fameux aéroport de Notre Dame des Landes, dont la genèse date tout de même, en fait, de déjà cinquante ans. Autant dire que des prémisses de ce projet, au dossier en cours, les conditions générales ont terriblement changé.

En particulier les ambitions ont été largement revues à la baisse, au point de désormais proposer "un nouvel aéroport" sans fermer complètement l'actuel, dont l'usine Airbus contigüe a besoin. Nouvel aéroport aux pistes sensiblement de même longueur que l'actuel. Par hasard il se trouve qu'en 2012 cet aéroport a été salué au niveau européen pour sa sûreté et son accueil. C'est dire combien un remplacement ressemble à une plaisanterie.

Le film rappelle tous les enjeux. Il sera important de le verser dans les outils dont disposent les associations engagées contre un hypothétique nouvel aéroport à la fois inutile et nuisible. Malgré le renfort des trois commissions qui ont rendu leurs rapports il y a un mois, rapports fort critiques, malgré l'attitude fort circonspecte des institutions européennes, les anti-aéroports doivent compter face à eux à une coalition arc-boutée sur £€ $¥$T€M€ et menée par le premier ministre lui-même. Pourtant même la commission de dialogue qui devait se contenter de suggérer un peu de pommade pour amadouer les opposants y est allée de réserves voilées, mais bien présentes. C'est dire combien le dossier est mauvais.

Il s'agit de révéler tout cela au grand public. Les sommes à engager pour ce film sont dérisoires face à d'autres productions, dérisoires sauf pour un particulier seul. D'où cette action pour obtenir les fonds. Nul doute que le projet verra le jour, c'est à chacun d'y contribuer même modestement. Rappelons que l'essentiel du financement a été avancé par le cinéaste. Il serait particulièrement dommage qu'il ne puisse aboutir et contribuer à faire connaître les vrais enjeux d'une lutte parmi d'autres.

Tous Coproducteurs. Un défi. Relevons-le.

Et les donneurs auront droit à une contrepartie selon la taille de leurs dons.

Les contreparties

A partir de 25 € Nom libellé sur générique
+ illimité 

Allons-y......

5 commentaires:

  1. des droits alors que ce sont des archives INA on ne comprend pas. Article utile en tout cas que l'on va relayer

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    1. Apparemment quand c'est pour une projection publique, il y a des droits. Pas en privé.

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    2. D'autres films militants utilisant des archives INA ont été supprimés du web pour cette raison. Il y a effectivement des droits pour l'utilisation et la diffusion publique d'archives INA (http://www.ina.fr/pages-carrefours/conditions-generales-d-utilisation).

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    3. Bonjour,

      en effet, le coût d'utilisation des archives INA est de 400 €/mn. Ce qui ne me scandalise pas dans la mesure où l'INA effectue un travail de numérisation et de conservation des archives. D'ailleurs, l'Ina a revu à la baisse ses tarifs depuis janvier 2013, car le tarif était jusque là de 800 € /mn. J'utilise environ 3mn d'archives que je considère comme cruciales pour la compréhension de la manière dont l'état a voulu imposer ce projet à la population, à coup d'arguments technocratiques. Il devient urgent de forcer les instances dirigeantes à modifier leurs modalités de concertation sur ce type de projet.

      Christian Baudu, réalisateur du film

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    4. Merci, Christian, d'avoir répondu ici. J'espère bien que nous réussirons à réunir la somme nécessaire. A bientôt j'espère.

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