Merci au site de la ZAD, de nous avoir déniché cet article. Il peut paraître défaitiste, il est seulement objectif. Les gouvernements sont les ennemis des citoyens, tant leurs objectifs, et ceux de leurs sponsors (très) fortunés, divergent avec ceux que peut légitimement revendiquer la population tout entière (moins ce noyau délétère bien entendu).
La base de cet article est la conséquence d'une obscure disposition contenue dans une obscure annexe au traité de Lisbonne : Agoravox en avait fait état dès 2009, sous la plume d'Olivier Bonnet. En cas "d'insurrection", l'armée est habilité à tirer pour tuer, et il est toujours facile de considérer comme insurrection une manifestation qui a un peu dégénéré. Il suffit de voir déjà avec quelle facilité sont employées à tir tendu des grenades dites "de désencerclement" à Notre Dame des Landes, au Chefresne (Manche), sur le présumé tracé du TAV, ou ailleurs.... On notera enfin que dans le même ordre d'idée a été créé un groupe appelé EuroGendFor, armée "privée" de l'entité bruxelloise n'ayant rien à envier à Academi, une entité qui s'est rendue tristement célèbre sous le nom de Blackwater.
Publié : le 3 mars 2013 par Fernand Naudin dans Articles
Tags:Armée, Contre-insurrection, Répression, Résistance, Riots
Tags:Armée, Contre-insurrection, Répression, Résistance, Riots
« Si vous n’entendez pas les tambours de guerre, c’est que vous êtes sourd »
Ce n’est pas de moi… mais d’un maître ès saloperies politiques, j’ai nommé le tristement célèbre Henry Kissinger ex-exécuteur des basses œuvres étasuniennes.
Sans tomber dans le conspirationnisme
primaire, il est en effet palpable que quelque chose se prépare en
Europe. Le problème est que cela risque de venir de là où on ne s’y
attend pas forcement. On ignore trop souvent que les états européens –
nos états prétendument démocratiques – se préparent en catimini à un
nouveau genre de conflit, avec toute la préparation tactique, logistique
et le sérieux que peut développer une classe toute puissante qui sent
le vent tourner à son désavantage. Une classe qui n’entend nullement se
laisser détrôner sans combattre.
Depuis quelques temps, l’Union Européenne
se met en ordre de bataille et « harmonise » ses lois, ses procédures
et ses doctrines militaires. Pour l’heure, ces États ne s’entendent pas
encore sur tous les points. Pour l’heure, la militarisation n’est pas
partout aussi avancée que dans le Val de Suse en Italie, où des paras
tout juste revenus d’Afghanistan sont déployés contre les manifestants.
Non, pour l’heure, ils planifient simplement, naturellement, des
entrainements militaires à grande échelle dans le but non avoué de « mater la résistance populaire »!
Mais d’abord, comment pensent-ils ces
états et surtout leurs instances militaires? Ils constatent que comme
partout dans le monde, de plus en plus de gens vivent dans les villes,
s’y appauvrissent, s’y précarisent et par là même, se réveillent, se
rebiffent, voire s’organisent. Il sera donc nécessaire pour eux, de
remédier aux déficits en capacités d’intervention en milieu urbain de
leurs armées. Comme les militaires et les classes dirigeantes, ne
réfléchissent pas sur les causes et les manières d’empêcher un tel
appauvrissement, les futures émeutes sont simplement vues comme des
défis tactiques à relever. En plus de leurs particularités
architecturales, c’est surtout le déploiement dans les zones habitées
qui pose problème à l’armée : du fait que les « combattants » sont
difficiles à distinguer de la population, il y a rapidement des victimes
civiles – en jargon de l’Otan: CDs – , qui provoquent à leur tour des
manifestations; bref : des déploiements inefficaces, voire même avortés!
C’est pourquoi le militaire veut s’approcher et rentrer dans la
société, aussi bien avec des infiltrations, qu’avec des unités nettement
plus « robustes », équipées avec des armes lourdes, pour « contrôler »
les foules. Et du fait de la disparition des frontières et de
l’internationalisation de la colère populaire, ils sont obligés de
mettre en place des « réseaux » de coopération inter-états, tant au
niveau civil que militaires.
Est-t-il utile de rappeler que le
Parlement Européen avait déjà envisagé en juin 2000 que les peuples
rassemblés sous la tutelle bienveillante de l’Union puissent un jour se
rebeller faute de pouvoir exprimer démocratiquement leur ras le bol?
C’est en tout cas ce qu’il n’est pas déraisonnable de conclure à la
lecture du passionnant rapport titré « Crowd Control Technologies : an appraisal of technologies for political control » qu’on traduira par : « Les technologies de contrôle des foules : passage en revue des technologies destinées au contrôle politique… »
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Les faits:
Les pays européens n’ayant pas tous les
moyens financiers et logistiques pour prévoir de grands centres
d’entrainements à la guerre urbaine, deux pays en particulier se sont
lancé dans l’aventure. Bien entendu, il s’agit de l’Allemagne et de la
France – le pays du « Kärcher » et celui des emplois à 4€ de
l’heure – , qui estiment peut-être que les risques d’émeutes sociales
sont plus élevés chez eux que partout ailleurs..?
- Le gouvernement allemand
a donc approuvé la construction d’un grand complexe d’entrainement
urbain pour la Bundeswehr – l’armée allemande – , sur le site de la base de GÜZ-Altmark, en Saxe-Anhalt,
(d’une superficie de 232 km²) qui va voir son statut de terrain
d’entrainement militaire « classique », transformé en Centre d’exercice
européen pour l’entraînement à la lutte contre les émeutes (CRC). En
effet, c’est un secret de polichinelle qu’il s’y construit en ce moment –
pour un budget colossal de près de 200 millions d’euro – une cité
pourvue de divers « quartiers », dont, un aéroport et ses 1700 m de
pistes, un centre commercial, des quartiers d’habitation, des portions
et connexions d’autoroute, un métro, un complexe industriel et tout ce
qu’il faut pour simuler un insurrection des populations européennes. En
tout, plus de 500 bâtiments en tous genres se construisent pour recréer
une ville la plus réaliste possible, de plus de 6 km². Ville où
viendront s’entrainer conjointement les armées venues de toute
l’Europe..! Le but pour l’Europe est clairement de s’y entrainer à
contrer efficacement toutes tentatives de soulèvements des populations
urbaines et d’y coordonner l’action de ces armées.
- Le gouvernement français, quand
à lui, ne lésine pas non plus quand il s’agit de casser du citoyen.
L’armée française et ses généraux viennent d’organiser une campagne de
pub « sécuritaire », afin de rassurer le bon bourgeois… « Nous sommes
prêt à protéger vos biens contre la racaille des cités et les agitateurs
gauchisants..! » L’armée française, se prépare à la guerre des cités,
et a construit spécialement dans ce but à Sissonne, dans l’Aisne, une
cité fantôme (centre d’entraînement aux actions en zone urbaine –
Cenzub) comparable à une ville de 5000 habitants, pour y entraîner ses
soldats. Le budget de ce programme de guérilla des banlieues, nommé
« Scorpion » (sic), est de… 400 millions d’euros par an pendant 10 ans,
rien que ça.
Si çà, ce n'est pas la réplique d'une cité... |
Les généraux ne s’en cachent même pas:
« Les combats de demain ne seront pas ceux d’hier. Les armées ne vont
plus « faire campagne », mais vont se battre en ville. Mais, en milieu
urbain, un combat est souvent source de pièges et d’enlisement. Il y est
quasiment impossible d’y développer une manœuvre sans risque de perte
importante en matériels et en personnels, alors il faut
s’adapter avec du matériel performant et du personnel bien formé. »
C’était tout le sens des manœuvres organisées sur ce camp, en présence
du connard en chef himself, le général Bertrand Ract-Madoux, chef
d’état-major de l’armée de terre.
Interrogé par un journaliste local, un
colonel présente ce qu’il appelle des « constatations sociologiques » :
« en 1950, les villes abritaient 22 % de l’humanité pour 75 %
aujourd’hui. Pas de doute, selon les stratèges, c’est bien dans les
cités que les conflits de demain vont se dérouler. » Oui, mais dans les
cités françaises… Le gouvernement français, et ce pourri de Manuel
Valls, peuvent bien prétendre qu’ils n’envisagent pas l’idée de
mobiliser l’armée dans les quartiers et/ou les cités, le programme
Scorpion démontre clairement que l’armée, elle, s’y prépare activement.
Déroulement de l’exercice: (extrait d’un journal local)
« Pour s’y préparer, l’armée mise sur
la complémentarité. Plus question de laisser des fantassins progresser
sans l’appui de blindés et la maîtrise du ciel. Tout commence avec un
drone qui communique immédiatement des images. C’est ensuite la ronde
des hélicoptères. Le Tigre, souple, transportant un pilote et un tireur,
est vraiment un félin des cieux. Il glisse dans les airs, virevolte.
Des explosions résonnent. La terre boueuse est masquée par des nuages de
fumée. Un char Leclerc avance, menaçant avec sa longue tourelle pouvant
atteindre des cibles avec des obus en roulant. C’est curieusement une
démonstration de force et aussi de faiblesse. L’armée sait manier les
symboles en montrant un tireur vulnérable avec la tête sortant du
blindé. Le message est clair : Il est urgent de disposer d’un matériel
performant protégeant plus nos troupes. Des engins de transport de
troupes progressent. Ils abritent des parachutistes. appartenant
justement à la section qui a perdu près d’une dizaine d’hommes à Uzbin
en Afghanistan en août 2008. Plus que d’autres, ils connaissent
l’urgence de se préparer à la guerre. Les armes crépitent. Les hommes
prennent possession d’immeubles. Leur présence est signalée par des sacs
marqués à l’infra-rouge. Dans un hangar, des ingénieurs expliquent le
maniement de robots mobiles équipés de caméras. »
Sauf que: le félin des cieux c’est sur vos gueules qu’il va envoyer ses bastos! Le superbe char Leclerc éclatera vos
immeubles une fois qu’on aura décrété qu’il contient des « éléments à
éliminer ». Et ne comptez pas sur les sentiments humains de ces fachos
de paras – qui ne se plaignent que lorsque des afghans ne se laissent
pas tuer comme à l’exercice, sans répliquer et les prennent en embuscade
– , ce ne sont, ni plus, ni moins, que les dignes descendants des
tortionnaires d’Alger… la vie d’un civil – surtout d’une « racaille » de
cité – , fut-ce-t-il français, ne vaut pas broquette pour eux quand il
s’agit d’obéir à un ordre! Tout ceci a été conçu dans le seul but de
réduire au silence des populations européennes révoltées par leurs
conditions de vie, aggravées par le chômage, les mesures d’austérité et
la misère…
- Et chez nous? Hé bien,
rappelez-vous que l’année passé un camarade avait surpris lors d’une
ballade à vélo, nos chers Chasseurs ardennais en train de s’entrainer à
la répression d’un mouvement d’insurrection civile dans nos villages… Il
y avait d’un côté des militaires faisant des barrages filtrants et de
l’autre, des « civils » arrêtés… Les premiers braquant leurs FNC sur la
nuques des seconds, qui eux se retrouvaient à genoux et les mains
derrière la tête! Ceci est appuyé par le fait que lors des « journées
portes ouvertes de Bourg-Léopold de 2012, des exercices de « maintien de l’ordre »
furent mis au programme, comme on peut le voir ci-dessous… Dans les
« démonstrations » on trouvait également: L’utilisation des armes
non-létales (Non Lethal Weapons). Et ça, ce n’est que la partie visible
de la grande muette, on n’ose imaginer ce qui se fait dans le secret de
certaines casernes!
- Même la Suisse… La
Suisse vient de former quatre nouveaux bataillons militaires. Et est en
passe de déployer ses troupes le long de ses frontières, en vue
d’anticiper tout désordre social qui pourrait découler de l’effondrement
de la zone Euro et afin de se préserver de futures émeutes dans les
pays limitrophes. “Les exercices menés par les militaires Suisses en septembre, surnommés Stabilo Due, ont été basés sur l’éventualité d’une instabilité Européenne devenue hors-de-contrôle .”
—————————————————–
Ce qui précède est déjà plus que
révélateur de la volonté des gouvernements, des classes dirigeantes
bourgeoises, d’être prêts lorsque ces situations insurrectionnelles
populaires surviendront, mais à cela il faut ajouter le détails qui
rapproche l’échéance: la France a ordonné la mobilisation des services
secrets et de la police pour mettre sous surveillance les travailleurs
qui se battent contre le chômage de masse et les fermetures d’usines. Le
ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, a révélé récemment que
sa police politique est pleinement mobilisée pour espionner la révolte
grandissante des travailleurs des usines où sont prévus des
licenciements ou bien qui seront fermées. Il a dit que ces mesures
étaient nécessaires compte tenu du risque d’«implosions ou explosions sociales»
Pour le moment ils nous gazent, nous
matraquent, nous tirent dessus aux flash-ball, LDB40, FN303 et autres
saloperies… Mais ils ont déjà prévus de nous abattre comme des chiens,
comme aux plus belles heures des barricades du 19e siècle, où la troupe
ouvrait le feu joyeusement sur les émeutiers, sur les ouvriers, sur le
peuple… Si vous l’avez oublié, eux pas, ils s’y préparent! Et ils n’ont
même pas besoin de nouvelles lois scélérates, tout est déjà dans le
traité de Lisbonne et ses « annexes ».
Et nous..? Oui nous, est-ce qu’on se
prépare à ce genre de conflits imminents? Ou est-ce qu’on se contente de
subir et de chaque fois découvrir sur le tas les dernières saloperies
technologiques ou tactiques de l’ennemi? Connaissons-nous les points
faibles d’une tactique militaire urbaine? Selon un général français
présent à Sissonne, « Ce sont des combats de grande intensité qui
nécessitent des relèves. On sait qu’un soldat restant plus de 24 heures
au combat urbain peut souffrir de dommages psychologiques importants. »…
Toute armée en campagne a ses points faibles, nous avons dans ce genre
de conflit bien des avantages sur ces militaires de métiers qui sont
perdus sans chaine de commandement efficace, notamment la connaissance
du terrain, le soutien d’une part non-négligeable de la population
locale, le fait que des petits groupes menant des actions rapides
passent plus inaperçus que ces grandes unités. Pensez-vous à vous
documenter sur la guérilla urbaine? Vous n’êtes pas les premier à devoir
affronter ce genre de situation contre-insurrectionnelle, d’autres ont
résisté avant vous… Documentez-vous, préparez-vous, personnellement et
entre amis de confiance, et si vous pensez que ce n’est pas encore le
moment, dites-vous que vous le regretterez amèrement plus tard, car une
fois commencé, ceux qui ne se seront pas préparés – dans tous les sens
du terme – , ne seront que des victimes livrées sans défense à la
répression bourgeoise et finiront dans le meilleur des cas dans des
camps et des stades – très utilisés en ces périodes par tous les
militaires – , et dans le pire dans les statistiques des victimes! A bon
entendeur…
Juin 1848, la Commune, les spartakistes, 1948... La classe ouvrière a payé de son sang ses révolutions.
RépondreSupprimermerci pour le partage!
RépondreSupprimerMalheureusement, ces tristes jours reviendront. Georges Bordonove avait écrit un essai en 1971, sur une idée de Robert Laffont, "La Guerre de six cents Ans". Pauvre homme ! Il s'imaginait que désormais le long conflit presque permanent entre les deux côtés de la Manche était terminé. Il oubliait ce point fondamental qui est le lien indestructible, malgré l'indépendance du second, entre l'Empire Britannique et l'Empire Étatsunien. Ce lien est né de préoccupations communes, mercantiles, comme l'avait fustigé Napoléon : "Nation de boutiquiers", avait-il lancé au pays de son mortel ennemi William Pitt.
RépondreSupprimerCet antagonisme fondamental ne s'est jamais démenti, malgré les apparences cauteleuses développées parfois. Et quand les hommes de la new-yorkaise pieuvre nommée banque Goldman Sachs s'immiscent dans les affaires politiques de la vieille Europe continentale, quand un prétendant "au trône" de France va se faire adouber à la City, on ne peut que constater combien le fossé demeure profond et inconciliable. En se déplaçant ainsi à Londres, celui qui depuis est devenu l'hôte de l'Élysée est devenu un intrus en France. Les mesures qu'il a prises depuis son accession sur la plus haute marche attestent de ce clivage où sont écrasées les aspirations légitimes de nos compatriotes, et des habitants des pays limitrophes, au profit des princes de la Phynance la plus sordide.
Les gouvernements sont nos ennemis déclarés, depuis qu'est apparu le tandem maudit Thatcher-Reagan, tandem solide malgré l'Atlantique alors que la Manche est un fossé infranchissable. Une certaine paix existait avant eux entre les populations, et ceux qui jouaient le rôle de représentants de celles-ci. Désormais c'est bien la guerre qui est déclarée, plus âpre chaque jour quelle que soit l'étiquette dont s'affublent les Grands.
A nouveau la grande voix des Peuples devra s'élever, à nouveau ceux-ci devront se mettre debout, et chasser cette fois pour de bon la classe de l'argent qui leur avait arraché leur victoire de 1789.
Quel bon article ! Merci Babel...retour du monde des gens normaux, je me sens un peu moins seule. Chaque jour dans le silence de l'opinion publique Européenne, tombent sous les balles, sous les coups, meurent sous les tortures des résistants en Amérique Latine, de journalistes,des enquêteurs, des paysans qui se voient spoliés de leur terre au profit des transnationale. la corporation comme certains l'appellent là-bas...Ce sont la police, les paramilitaires,les opérations Spéciales, mais aussi les armées privées, mises au service des mêmes que nous retrouvons chez nous. Regardons ce qu'ils sont capables de faire là-bas et nous aurons une assez bonne idée de ce qui nous attend. Il est bien que ce soit dit clairement,avant que nous ne sombrions dans la déplorable habitude de courber la tête et les épaules parce que demain sans doute ils nous ferons peur, pas parce que nous aurons fait quelque chose de mal, mais parce qu'ils sont l'incarnation du Pire,l'homme sans empathie... fabriqués en série,des robocops, qui n'ont plus âmes ni conscience,avec comme pour les """élites""" nazies pour idéal, l'insensibilité.
RépondreSupprimerFabrication en série de psychopathes assassins des peuples qui voudront défendre leur droit à l'autodétermination. Alors que certains le le posent noir sur blanc, c'est tout simplement œuvre d'assistance à personne en danger.
Merci pour ta réaction Anne.
SupprimerJe le disais en réponse à Rem* dans l'article précédent :
Cet adversaire panique, lui, parce que malgré les armes les plus sophistiquées il sera toujours le moins nombreux. Son meilleur atout : une masse de gens amorphes, pas même résignés mais indifférents. Son meilleur outil probablement : la télévision. Et il panique, donc, parce qu'une simple étincelle peut réveiller tout un continent. Dans ces moments-là se révèlent des personnalités, des sacrifices qui changent tout. Eh bien, qu'il panique.