mardi 19 mars 2013

De Buenos Aires à buon giorno

Bonjour à tous. Ce blog a été en sommeil pendant presque une semaine, pour des raisons joyeusement familiales.

Et puis il y a eu, dans la cité incendiée par le très équilibré Néron, l'élection d'un nouveau chef d'État au sein des préfets de cet État si démocratique et respectueux de l'égalité des femmes. Ce n'est qu'un État totalitaire de plus comme il en fleurit "en Occident". Il peut s'enorgueillir de scandales aussi retentissants que chez les autres, malgré l'onction sirupeuse de ses porte-paroles.

Le nouveau chef d'État, dans sa préfecture lointaine (une première), s'était fait remarquer pour son inlassable combat envers les femmes, les pauvres, les déshérités, les délégués locaux soucieux de ceux-ci, et sa très grande mansuétude envers les hommes de sabre, même quand ceux-ci s'en prenaient aux délégués locaux les plus gênants pour leur autorité - et la sienne.

Soyons rassurés : grâce un tel homme, les lieux de réunion à travers le monde entier vont se remplir de fidèles épanouis et zélés, comme jamais depuis longtemps. Peut-être sera-t-il nécessaire de les inciter un peu à cette démarche, mais ce n'est pas grave.

Après tout, Riyad et Doha aussi recèlent de grands philanthropes respectueux des droits de tous les humains, de même que Langley, Minsk ou Achgabat. C'est une chaîne d'amitié qui couvre la Terre. Même Paris, la ville de la Commune, s'y met - mais ce ne sont pas les mêmes quartiers qui sont concernés.

Frères humains, avec de telles chaînes (d'amitié?) l'avenir avance à grands pas.

Au fait, quel avenir ?

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