On s'en doutait, le Grand Soir le confirme . Merci à lui. Et honte aux désinformateurs médiatiques de la "Communauté internationale".
9 octobre 2012
Selon un journal turc : Le mortier tiré sur la Turquie est un mortier de l’OTAN dont la Turquie a "fait cadeau" aux rebelles syriens
RT
Le
mortier utilisé pour attaquer la ville turque de Akcakale est un modèle
spécifique à l’OTAN et a été donné aux rebelles syriens par Ankara
selon le journal turc Yurt. Le mortier a tué un adulte et quatre enfants
de la même famille mercredi dernier.
Merdan
Yanardag, le rédacteur en chef du journal, affirme dans l’éditorial,
que le journal a reçu d’une source sûre l’information selon laquelle la
Turquie elle-même avait envoyé les mortiers aux rebelles de la
soi-disant "armée libre."
"La Turquie est membre de l’OTAN depuis longtemps et elle agit en étroite coordination avec les autres puissances de l’OTAN et par conséquent il n’est pas surprenant que cela se soit produit." a dit Abayomi Azikiwe, le rédacteur en chef du de la chaîne d’information Pan-African à RT.
L’OTAN a jusqu’à présent évité de s’impliquer militairement dans le conflit mais selon Azikiwe l’Alliance est entièrement partie prenante de toutes les décisions de la Turquie.
Pour lui : "Ankara ne prend aucune décision militaire et n’envisage aucune action stratégique en dehors des forces de l’OTAN avec qui la coopération est totale."
Lundi, la Turquie a lancé des représailles contre la Syrie pour le 6ième jour consécutif, après qu’un mortier en provenance de la Syrie se soit écrasé dans la province de Hatay en Turquie.
Le président de la Turquie a déclaré que l’armée prendrait toutes les mesures nécessaires pour défendre les villes des frontières du pays.
"Des évènements terribles se déroulent actuellement en Syrie... Notre gouvernement est en contact permanent avec l’armée turque. Vous voyez que nous faisons tout de suite ce qu’il faut faire et nous continuerons à le faire," a déclaré le président Abdullah Gul lundi dernier.
Mais il n’y a pas que les leaders turcs qui donnent leur avis sur le conflit.
Lundi dernier, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, a parlé des graves conséquences sur la région que le conflit pouvait avoir.
"L’escalade du conflit sur la frontière turco-syrienne et l’impact de la crise sur le Liban sont extrêmement dangereux" a dit Ban à l’ouverture du Forum Mondial pour la Démocratie à Strasbourg en France.
Les échanges de feu ont commencé mercredi dernier quand des éclats de mortier syriens ont tué une femme et quatre enfants de la même famille à Akcakale.
Beaucoup de personnes craignent que la situation ne dégénère en un conflit régional ; Selon l’analyste politique Dan Glazebrook, Ankara essaie d’attirer l’OTAN dans une guerre contre la Syrie.
"Les [Turcs] qui savent que les rebelles sont en train de perdre la bataille essaient de les aider à maintenir leurs positions en bombardant la Syrie pour qu’ils continuent à se battre " a dit Glazebrook à RT. "Mais selon moi, ils espèrent aussi pousser l’OTAN à agir et à déclencher une sorte de blitzkrieg, ce qui serait la seule manière d’assurer la victoire des rebelles dans l’état actuel des choses."
Pour consulter l’original : http://rt.com/news/nato-mortar-syria-turkey-954/
Traduction : Dominique Muselet
A propos du même article : http://cochonsurterre.blogspot.fr/2012/10/turquie-syrie-qui-...
"La Turquie est membre de l’OTAN depuis longtemps et elle agit en étroite coordination avec les autres puissances de l’OTAN et par conséquent il n’est pas surprenant que cela se soit produit." a dit Abayomi Azikiwe, le rédacteur en chef du de la chaîne d’information Pan-African à RT.
L’OTAN a jusqu’à présent évité de s’impliquer militairement dans le conflit mais selon Azikiwe l’Alliance est entièrement partie prenante de toutes les décisions de la Turquie.
Pour lui : "Ankara ne prend aucune décision militaire et n’envisage aucune action stratégique en dehors des forces de l’OTAN avec qui la coopération est totale."
Lundi, la Turquie a lancé des représailles contre la Syrie pour le 6ième jour consécutif, après qu’un mortier en provenance de la Syrie se soit écrasé dans la province de Hatay en Turquie.
Le président de la Turquie a déclaré que l’armée prendrait toutes les mesures nécessaires pour défendre les villes des frontières du pays.
"Des évènements terribles se déroulent actuellement en Syrie... Notre gouvernement est en contact permanent avec l’armée turque. Vous voyez que nous faisons tout de suite ce qu’il faut faire et nous continuerons à le faire," a déclaré le président Abdullah Gul lundi dernier.
Mais il n’y a pas que les leaders turcs qui donnent leur avis sur le conflit.
Lundi dernier, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, a parlé des graves conséquences sur la région que le conflit pouvait avoir.
"L’escalade du conflit sur la frontière turco-syrienne et l’impact de la crise sur le Liban sont extrêmement dangereux" a dit Ban à l’ouverture du Forum Mondial pour la Démocratie à Strasbourg en France.
Les échanges de feu ont commencé mercredi dernier quand des éclats de mortier syriens ont tué une femme et quatre enfants de la même famille à Akcakale.
Beaucoup de personnes craignent que la situation ne dégénère en un conflit régional ; Selon l’analyste politique Dan Glazebrook, Ankara essaie d’attirer l’OTAN dans une guerre contre la Syrie.
"Les [Turcs] qui savent que les rebelles sont en train de perdre la bataille essaient de les aider à maintenir leurs positions en bombardant la Syrie pour qu’ils continuent à se battre " a dit Glazebrook à RT. "Mais selon moi, ils espèrent aussi pousser l’OTAN à agir et à déclencher une sorte de blitzkrieg, ce qui serait la seule manière d’assurer la victoire des rebelles dans l’état actuel des choses."
Pour consulter l’original : http://rt.com/news/nato-mortar-syria-turkey-954/
Traduction : Dominique Muselet
A propos du même article : http://cochonsurterre.blogspot.fr/2012/10/turquie-syrie-qui-...
c'est bizarre, ça ne m'étonne même pas... La désinformation tourne à bloc.
RépondreSupprimerConfirmation :
RépondreSupprimerProvocation sanglante
Merdan Yanardağ & Omer Ödemiş - Yurt Gazetesi
Samedi 6 Octobre 2012
Il a été confirmé que le village syrien d’Ayn El Isa était sous le contrôle des rebelles depuis 10 jours quand des obus de mortier ont été tirés sur la ville turque d’Akcakale et tué 5 civils turcs.
On pense que des groupes terroristes (en collaboration avec le gouvernement de l’AKP) voulant attirer la Turquie dans une guerre avec la Syrie ont organisé l’attaque au mortier qui a eu lieu.
Les informations fournies par des sources syriennes ont confirmé l’absence de soldats de l’armée syrienne arabes dans la zone où les obus de mortier ont été tirés.
Les photos prises et les nouvelles rapportées par les journalistes turcs qui ont visité la région après l’événement l’ont confirmé.
Des officiels du ministère syrien de la Défense ont déclaré dans un communiqué à notre journal :
"Il est un fait connu que la portée des mortiers est faible. Cette portée varie entre 1500 mètres à 3 kilomètres.
Il serait impossible que les obus de mortier tombés à Akcakale aient été tirés d’ailleurs que le village d’Ayn El Isa. Il est un fait connu que ce village a été occupé par des terroristes armés soutenus par le gouvernement turc.
L’armée syrienne arabe n’a rien à voir avec ce bombardement."
Des experts militaires turcs confirment le point de vue des autorités syriennes.
Les experts que nous avons interrogés (leurs noms ne seront pas révélés en raison de leur sécurité) ont déclaré que la portée effective des obus de mortier est de 3 km et ceci augmente la probabilité qu’ils aient été tirés à partir du village d’Aïn El Isa ou dans un endroit très proche de ce village.
Certaines sources qui sont proches de l’AKP, mais opposées à une guerre avec la Syrie ont déclaré que "la ville d’Akcakale a été frappé par une arme (un mortier) fournie par notre gouvernement", en référence au gouvernement turc de l’AKP.
"L’objectif est d’attirer la Turquie dans une guerre"
Les autorités syriennes disent que la même région a été bombardé par l’armée syrienne par air et par terre : "Ils (les rebelles) assassinent brutalement notre peuple. Ils veulent attirer la Turquie dans le conflit car ils ont compris qu’ils sont coincés et seront vaincus."
Les autorités ont indiqué que pendant la bataille de 17 mois, l’armée arabe syrienne a choisi de créer une zone tampon de facto pour rester éloigné de la frontière turque. Cette zone tampon a été utilisée par les groupes terroristes pour échapper à l’armée arabe syrienne.
Les obus de mortier appartiennent à l’OTAN
Des sources de renseignement syriennes ont déclaré que l’inventaire de l’armée syrienne contient des canons de mortier, mais que les obus qui ont frappé Akcakale étaient d’une origine de l’OTAN.
Une personnalité très proche de l’AKP a déclaré : "Les obus tombés à Akcakale n’appartiennent pas à la Syrie".
Les rebelles armés utilisent les mêmes obus de mortier contre l’armée syrienne. Ces obus et ces canons ont été fournis aux rebelles par la Turquie et d’autres pays membres de l’OTAN. On dit aussi que ces obus de mortier ont été souvent utilisés par les rebelles dans les attaques menées en particulier dans Alep et ses environs.
D’autre part, un expert en géopolitique Patrick Henningsen a noté que sous couvert de "représailles" en continuant des bombardements, la Turquie a déjà augmenté la zone de sureté pour les insurgés le long de la frontière de la Syrie avec la Turquie sur 19 km de profondeur.