samedi 24 mars 2012

Toulouse - témoignage et réactions

Le Grand Soir nous livre un témoignage poignant (j'en avais les larmes aux yeux) qui confirme mes réflexions. La première réaction  a ajouté un jour pertinent à ces mots chargés de bon sens. C'est pourquoi je ne pouvais rester sans réagir.

Tout-à-fait d’accord, et avec l’article, et avec la réaction de Ruz. Cette très douloureuse affaire révèle huit victimes, dont celui que tout le monde continuera à appeler "le meurtrier". Il est pourtant indéniable que, comme tant d’enfants de ces lieux-poubelles où les bien-pensants repoussent consciemment ou non ceux qui ont moins de chance qu’eux, ces gamins ont vécu sans repères, sans référence où s’accrocher, souvent sans père (ce qui rend la plupart du temps la mère tout simplement absente du foyer) : ce sont des victimes. Des victimes de cette sorte, il y en a beaucoup, et seuls des êtres exceptionnels réussissent à s’en sortir.
"Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! "
Beaumarchais, "Le barbier de Séville", Acte V, scène 3
Voilà la différence, elle ne date pas d’hier... Nous-mêmes, ne nous sentons pas un peu honteux, quelque part ? Pourtant, nous ne sommes pas des Héritiers, de ces êtres falots qui ne connaissent qu’un confort fastueux et pour eux évident. Mais face à tant de détresse, on se dit "Bon sang, il y a tellement pire que ma situation !!!!!!!"
C’est clair, les coupables, ce sont les fameux Un pour cent. Et par une Propaganda sournoise, continuelle, omniprésente, ils embrigadent une fraction notable de leurs victimes dans le processus d’asservissement des 99%.
Ne faut-il pas dire _ S T O P _ de la façon la plus radicalement démocratique qui soit ? Les urnes doivent parler haut et fort, soutenues par la Rue afin que rien ne soit plus pareil. Le 18 mars 2012, Jean-Luc Mélenchon a cité un article du préambule de la Constitution de l’an I qui reste valable aujourd’hui, plus que jamais.
Article 35. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

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