mardi 14 février 2012

Ils tuent le Monde ! Qui ? Les banquiers !




Les Banquiers et leurs valets, ceux qui ont été présentés à nos suffrages (en pratique pas plus de deux noms, choisis par leurs pairs) ou qui se sont cooptés sans vergogne ni transparence, tuent le monde. Ils ont décidé que, pour leur confort personnel, nous étions trop désormais sur cette Terre. Trop ? Dix fois trop, sans doute. Car ce qui compte pour eux, c'est une provision d'esclaves les nourrissant, leur fournissant les gadgets dont ils ont envie, les déplaçant d'un point à l'autre du globe.

Alors tout leur sera bon : des famines ici, de "bonnes guerres" bien sales là, des sols empoisonnés par les pesticides et les OGM plus loin.Déjà l'augmentation de la démographie voit sa courbe fléchir. Mais toutes les calamités programmées n'ont pas encore commencé à porter leurs fruits. Et comme celles de notre planète s'exacerbent sous l'effet des exagérations ponctuelles de notre "génie", tout va concourir à cette baisse de la natalité, et à la hausse des décès prématurés. Il suffira ensuite d'une vraie guerre "New Look", déjà expérimentés au Pays du Soleil Levant il y a 69 ans... Dirigée contre la Chine et/ou l'Inde, on peut imaginer ses résultats.

La Dictature du Nord ne nous promet rien de bon. Elle a sévi en Irak, en Côte d'Ivoire, en Libye, elle enfle ses prétentions en Syrie, elle affûte ses arguments en direction de l'Iran, mais aussi elle est en train de ramener la Grèce au néant. Les autres pays du sud de l'Europe suivront. Et puis l'Afrique tout entière.

Le plan de ces affamés de sang n'est probablement pas rectiligne et gravé dans le marbre. Quelques idées directrices sont exploitées au gré des circonstances, en fonction d’événements fortuits. Quand c'est nécessaire, ces événements seront provoqués, tel un soulèvement ici qui sera encouragé, financé, suscité même par des provocateurs, telle une pénurie de denrées là favorisée par la rétention de produits vitaux. Tout est bon.

Contre un tel programme, que faire ? Le moteur de leur système est l'argent. Il ne signifie plus grand-chose, dans la mesure où celui qui tourne entre les spéculateurs est cent fois supérieur aux ressources de la planète, mais il reste une vulnérabilité. Si les citoyens réussissaient à passer à côté de ce flux sans l'alimenter par leur travail et leurs dépenses, tout s'écroulerait très vite. Les Maîtres le savent bien, qui s'efforcent de canaliser tout l'argent qui circule via leurs circuits. Il suffirait déjà de ne plus prendre l'avion. Il suffirait de restreindre l'usage de la voiture aux urgences. Il suffirait de développer davantage SEL, AMAP et autres réseaux parallèles. Il suffirait quand un appareil est en panne d'exiger sa réparation, et non son remplacement. On n'imagine pas combien toutes ces petites choses conjuguées mettraient mal à l'aise ceux qui vivent de notre consommation.

Incidemment, c'est la Planète qui nous dirait merci. Pourquoi faire de grandes campagnes somptueuses pour l'écologie, qui ne sont que des attrape-nigauds ? La vraie écologie est un élément intégrant, et intégré, de la politique de tous les jours. Bien entendu, cette écologie discrète, mais efficace, est fort mal vue par les Maîtres, qui justement la combattent en feignant de la promouvoir. Il ne faut pas tomber dans le piège. Les vrais gestes qui comptent sont simples, mais astreignants parce que quotidiens et pas du tout spectaculaires. La vraie politique, c'est cela. En avant, tout le monde. Subrepticement, tranquillement, calmement, nous vaincrons.

1 commentaire:

  1. Excellent billet, limpide, merci l'ami!
    Surtout dans sa seconde partie et sa conclusion : oui, "calmement", la vraie écologie, la décroissance volontaire entre dans nos mœurs par nécessité et conviction : les réseaux sociaux, au delà de nos pratiques individuelles sont absolument nécessaires à créer (non seulement les réseaux d'échange "SEL" ou autre, mais ceux du bricolage de "vieux" appareils (que les marchands fabriquent pour 5 ans alors qu'ils peuvent durer 50 ans, etc.) et ceux d'entraide sociale réelle (potagers, loisirs, créations culturelles, etc.)
    Les banquiers à tête de morts nous prennent pour de "doux rêveurs"? Nous avons des têtes (des corps, du cœur) de vivants... qu'ils crèvent!

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