Les Banquiers et leurs valets, ceux qui
ont été présentés à nos suffrages (en pratique pas plus de deux
noms, choisis par leurs pairs) ou qui se sont cooptés sans vergogne
ni transparence, tuent le monde. Ils ont décidé que, pour leur
confort personnel, nous étions trop désormais sur cette Terre.
Trop ? Dix fois trop, sans doute. Car ce qui compte pour eux,
c'est une provision d'esclaves les nourrissant, leur fournissant les
gadgets dont ils ont envie, les déplaçant d'un point à l'autre du
globe.
La Dictature du Nord ne nous promet
rien de bon. Elle a sévi en Irak, en Côte d'Ivoire, en Libye, elle
enfle ses prétentions en Syrie, elle affûte ses arguments en
direction de l'Iran, mais aussi elle est en train de ramener la Grèce
au néant. Les autres pays du sud de l'Europe suivront. Et puis
l'Afrique tout entière.
Le plan de ces affamés de sang n'est
probablement pas rectiligne et gravé dans le marbre. Quelques idées
directrices sont exploitées au gré des circonstances, en fonction
d’événements fortuits. Quand c'est nécessaire, ces événements
seront provoqués, tel un soulèvement ici qui sera encouragé,
financé, suscité même par des provocateurs, telle une pénurie de
denrées là favorisée par la rétention de produits vitaux. Tout
est bon.
Contre un tel programme, que faire ?
Le moteur de leur système est l'argent. Il ne signifie plus
grand-chose, dans la mesure où celui qui tourne entre les
spéculateurs est cent fois supérieur aux ressources de la planète,
mais il reste une vulnérabilité. Si les citoyens réussissaient à
passer à côté de ce flux sans l'alimenter par leur travail et
leurs dépenses, tout s'écroulerait très vite. Les Maîtres le
savent bien, qui s'efforcent de canaliser tout l'argent qui circule
via leurs circuits. Il suffirait déjà de ne plus prendre l'avion.
Il suffirait de restreindre l'usage de la voiture aux urgences. Il
suffirait de développer davantage SEL, AMAP et autres réseaux
parallèles. Il suffirait quand un appareil est en panne d'exiger sa
réparation, et non son remplacement. On n'imagine pas combien toutes
ces petites choses conjuguées mettraient mal à l'aise ceux qui
vivent de notre consommation.
Incidemment, c'est la Planète qui nous
dirait merci. Pourquoi faire de grandes campagnes somptueuses pour
l'écologie, qui ne sont que des attrape-nigauds ? La vraie
écologie est un élément intégrant, et intégré, de la politique
de tous les jours. Bien entendu, cette écologie discrète, mais
efficace, est fort mal vue par les Maîtres, qui justement la
combattent en feignant de la promouvoir. Il ne faut pas tomber dans
le piège. Les vrais gestes qui comptent sont simples, mais
astreignants parce que quotidiens et pas du tout spectaculaires. La
vraie politique, c'est cela. En avant, tout le monde. Subrepticement,
tranquillement, calmement, nous vaincrons.
Excellent billet, limpide, merci l'ami!
RépondreSupprimerSurtout dans sa seconde partie et sa conclusion : oui, "calmement", la vraie écologie, la décroissance volontaire entre dans nos mœurs par nécessité et conviction : les réseaux sociaux, au delà de nos pratiques individuelles sont absolument nécessaires à créer (non seulement les réseaux d'échange "SEL" ou autre, mais ceux du bricolage de "vieux" appareils (que les marchands fabriquent pour 5 ans alors qu'ils peuvent durer 50 ans, etc.) et ceux d'entraide sociale réelle (potagers, loisirs, créations culturelles, etc.)
Les banquiers à tête de morts nous prennent pour de "doux rêveurs"? Nous avons des têtes (des corps, du cœur) de vivants... qu'ils crèvent!