J'ai assisté à un débat homérique entre Annie, de Pensée Libre, et Le Prétorien, dont le pseudo rappelle de sombres heures du
côté de Diên Biên Phú. Le Prétorien mettait en présence deux
camps : Sarkozy-Hollande, et Le Pen-Mélenchon.
Citation d'Annie, "Concernant, dans 20
ans le rapprochement entre Mélenchon et Le Pen je crains que les
deux l’entendraient comme une insulte. "
C’est d’autant plus vrai, que le système Le Pen est
profondément libéral, qu’il se contente de dresser les uns contre
les autres des Français soit-disant différents, alors qu’ils
partagent la précarité, voire la misère. En revanche, où voit-on
que depuis Saint Cloud une remise en cause fondamentale du
libéralisme pur et dur, et des banquiers, est clairement affirmée ?
Rien du tout ! Sarkozy et Le Pen, c’est exactement la même chose.
Seule différence : en contraste avec son père, Le Pen se donne
une apparence paradoxalement plus consensuelle que Sarkozy. Le monde
à l’envers ! C’est d’ailleurs en cela qu’elle est dangereuse
pour la démocratie et l’avenir du peuple.
Pour résumer, il y a bien deux camps en présence : Mélenchon
seul, face à un Cartel des Droites maladroit, peu cohérent, mais
bénéficiant à fond de la sympathie et des ressources financières
des grands patrons de presse. Avec un peu de recul, on ne peut pas se
tromper.
Qui a vu le candidat de la Gauche hier soir sur le Net ? C’est
bête, j’aurais pu aller au Zénith de Nantes, c’est tout près
de chez moi, mais je ne le savais pas. Heureusement quelqu’un m’a
donné le lien pour la retransmission en direct du meeting. Je n’ai
raté que le début.
Le Pen propose aussi sa rigueur, à sa sauce.. Le FN essaie d'enfumer en s'essayant au social.
RépondreSupprimerBien sûr DPP. La seule différence, avec un Bayrou au hasard, c'est une pseudo-"préférence nationale" qui ne résoudra rien. Faute de filières délaissées, certains emplois proposés ne trouvent pas de candidats, "préférence" ou pas. Le problème est ailleurs. Il est dans la précarité, qui donnera des enfants précaires à leur tour. Les restrictions drastiques de postes à l'EN vont très vite accentuer encore les disparités. Mais ne faut-il pas "dégraisser le mammouth" ? Pitoyable. Et dramatique.
RépondreSupprimerLa Pen ne dit que des conneries, puis s'empresse de dire le contraire...
RépondreSupprimerMéluche, c'est aut'chose. Ils étaient 6000 à Nantes... nous étions 1600 en gros sur le net.
Il a été très bon sur France 2 jeudi dernier face aux abrutis de journalistes...
Méluche, il appelle à résister aux agences de notation, il dit qu'il sera le dernier président de la Ve république et qu'après, il y aura une Constituante et que ce sera à nous d'organiser la suite.
Ils nous emmerdent, avec leur "seul impôt" qui ne dérange pas : la TVA ! Le plus antisocial !
clomani, o)) !! Tu écris "1600 en gros sur le net", il me semble que tu dois oublier un zéro, au moins, surtout si l'on compte (chose heureusement impossible) tous les lecteurs-auditeurs "en différé", grâce aux nombreux relais de cette vidéo de la soirée de Nantes, o))!!
RépondreSupprimerRem=, il y avait, lors du direct, un compteur qui affichait les "arrivants" sur le lien... dix mn avant la fin, le chiffre oscillait entre 1560 et 1600, mais oui, sont venus s'ajouter tous ceux qui auront vu le meeting en différé. Mais j'ai bien vu 1600 et quelques ;o((.
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