mercredi 11 janvier 2012

Daniel Ortega appelle Israël à détruire son arsenal nucléaire


MANAGUA (Reuters) - A l'occasion de la visite de son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad, le président du Nicaragua Daniel Ortega a appelé mardi Israël à détruire son arsenal nucléaire pour faciliter la paix au Proche-Orient.

"Je suis certain que cela apporterait une grande paix dans la région", a lancé l'ancien guérillero lors de sa cérémonie d'investiture de président réélu.

Même si les spécialistes estiment qu'il est le seul pays du Proche-Orient à posséder l'arme atomique, Israël ne communique pas à ce sujet et s'en tient à sa stratégie de 'l'ambigüité nucléaire'.

Daniel Ortega a suspendu les liens diplomatiques de son pays avec Israël en 2010 pour protester contre l'abordage meurtrier par les forces israéliennes du navire turc Mavi Marmara en partance pour la bande de Gaza.

(lire la suite de la dépêche ici)

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C'est une bonne idée, au cours d'un instant aussi solennel, de rappeler ce fait qui fâche. Le gouvernement israélien possède la bombe nucléaire, pour la raison bien simple que c'est un gouvernement français qui l'a aidé à l'obtenir. L'accord permettant la construction de la centrale de Dimona date de 1956, et de Guy Mollet. De Gaulle a continué dans la même voie,  mais des doutes sur l'utilisation de cette centrale ont fait cesser la collaboration dès 1960 environ. Pourtant, ce gouvernement se garde bien, depuis le début, de faire la moindre communication là-dessus, selon ses habitudes de secret.

Désormais ce différend majeur revient au premier plan de façon officielle. Il est logique que le gouvernement iranien s'inquiète de cette menace, dont des transfuges ont précisé la teneur : au moins deux cents têtes, ce qui ne laisse pas d'être impressionnant.

Pourquoi des faucons, dans plusieurs pays du Nord politique, continuent-ils ainsi à promouvoir l'industrie de mort ? Est-ce l'appât du gain ? Est-ce une paranoïa incontrôlée ? L'Amérique Latine continue à donner l'exemple de la coopération, du souci du bonheur du peuple, y compris des plus humbles. Il faut que des chancres continuent à déparer ce magnifique ensemble, malheureusement, comme Felipe Calderòn au Mexique ( comme disent les Mexicains à propos de leur pays, "si loin du ciel, si près des États-Unis" ),  Juan Manuel Santos, digne successeur (!) d'Uribe en Colombie, Porfirio Sosa, qui a pris la place de Zelaya légitimement élu au Honduras....

Le salut du monde, espérons-le, viendra de là. Viva America !

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