dimanche 7 août 2011

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05/07/2010

C'est trop



Deux personnes ont jailli de l'infernale charrette. Deux comparses s'en sont allés, pour ce qui n'était, face au reste, que des peccadilles. L'Élysée s'imagine peut-être avoir « sauvé les meubles » par ce geste puéril. Au contraire, il a bien indiqué de cette façon-là combien ses priorités étaient l'inverse du sens commun, combien il se moquait de la vraie hiérarchie non naturelle, mais des responsabilités de la situation actuelle.

Depuis des années maintenant, celui qui a théoriquement été élu pour être l'arbitre de la Nation s'est délibérément détourné de ce rôle que ses prédécesseurs avaient tenu le mieux possible. Jamais juge, toujours partie, il a toujours instrumentalisé les évènements à SON bénéfice, et il continue. C'est en permanence une guerre entre l'OCCUPANT de l'Élysée, et la France, un pays dont il ne connaît que certains quartiers huppés. Tous ses actes tendent vers le même but : détruire, détruire, détruire. 

Détruire l'inestimable héritage de nos aînés du CNR. Détruire les infrastructures de transport, d'énergie, les historiques et authentiques strates administratives qu'il veut remplacer par des structures floues et ouvertes au commerce sans entraves. Détruire l'esprit républicain à l'école publique, qu'il émascule grâce à des coupes drastiques de personnel ; détruire la laïcité, ce faisant, et en accordant un maximum de soins aux enseignements privés et confessionnels ; détruire la Justice, en liant encore plus étroitement les procureurs à ses désirs et ses ordres (au niveau européen, on leur dénie même le statut de magistrats), en abattant le juge d'instruction, trop libre, en modifiant toute la structure judiciaire chassée des petites villes et s'entassant dans les grandes. Détruire l'armée, à son goût pas assez docile, en bloquant ses crédits, en détachant de sa hiérarchie la gendarmerie pour la soumettre au ministère de l'Intérieur, SON fief. Détruire notre système de santé, en le déshumanisant, en lui enlevant petits hôpitaux et personnels, en étouffant la Sécurité Sociale par des exonérations patronales injustifiées et lourdes sur le budget. Détruire l'inspection du Travail, empêcheur de tourner en rond ; les services vétérinaires qui pourraient donner trop vite l'alerte face aux productions de ses amis industriels ; les services de voirie confiés aux collectivités locales ou régionales sans contrepartie financière...

J'en ai nécessairement oublié. Déjà, malgré des apparences encore présentables, la France est un champ de ruines, et cela ne fait que commencer. Entouré de son pléthorique panel de « Conseillers », l'homme du faubourg dirige le pays, aidé par quelques amis. Ainsi, lui qui reste in fine le patron de l'UMP a pour précieux second le trésorier de celle-ci, pourtant moult fois épinglé ces temps-ci pour des présomptions de malversations.

Selon la Constitution, le président est l'arbitre de la République, et le premier ministre gouverne. Comme dans les faits, c'est l'OCCUPANT de l'Élysée qui a accaparé entièrement le rôle, c'est lui désormais qui est le fusible. C'est à lui de sauter, tout de suite, ainsi que les ministres qui n'étaient que les hésitants et trébuchants effecteurs de ses diktats.

D É M I S S I O N !


Démission tout de suite, et ne vous représentez pas ! 

L'honneur de la France vous encourage à la quitter, et à ne plus y revenir.
BO

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