A l'aube du dernier jour

La trompette a sonné dans le dernier matin.
Un murmure a couru sur la terre endormie.
Dans leurs trous les squelettes ont gémi à la fin.
Là-bas, vers l'orient, la nuée endormie
Se déchire soudain, et dans un grand fracas

Et un pied se fait jour dans un tas de gravats,
Et la jambe le suit, bousculant la fontaine.
La Mort épouvantée cache entre ses deux bras
Sa hideuse figure, que creusent les orbites.
Les scorpions, les crapauds, les serpents, les cobras
S'enfuient de tous côtés, loin des lieux qu'elle habite
Et le Fils de l'Homme vient.
Oui je comprend,il y a un coté angoissant qui nous dépasse.
RépondreSupprimerJ' aime et j'ai peur
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