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jeudi 30 octobre 2014

De la ZAD du Testet monte la fin des brigands du huitième arrondissement

Rémi Fraisse est donc brutalement décédé, du tir dans son dos d'une grenade offensive (arme de guerre) . Une manifestation pacifique, mais déterminée et citoyenne, a été endeuillée par l'irruption d'une bande indéterminée et violente : bon prétexte pour les gendarmes mobiles pour charger à tout va. Si les circonstances sont similaires à celles de la manifestation à Nantes contre l'aéroport de Notre Dame des Landes, ce sont des casseurs sous faux drapeau qui pourraient avoir opéré, dont il est fort à craindre qu'ils aient été payés par l'Intérieur.

Grenades offensives, flashballs à tir tendu : légitimement, on peut désormais parler de guerre civile. Les gendarmes, censés protéger les honnêtes gens, ont été détournés de leur mission par des personnages publics félons : désormais ce sont les bons citoyens qu'ils sont chargés d'attaquer quel qu'en soit le prix. C'est la Terreur.

Désormais plus personne n'est à l'abri d'exactions sanglantes, et les chefs de bandes prennent leurs ordres au plus haut niveau de ce qui était encore naguère "l'État". Selon ce qui se dit dans la presse, le ministre n'aurait aucune intention de démissionner pour des ordres qu'il a sciemment donnés, appuyé par le premier ministre lui-même.

Il faut donc aller chercher les responsabilités au plus haut niveau de ce qui n'est plus guère la République. Les hommes publics sont bien plus prompts à défendre quelques industriels de l'agriculture, producteurs envers et contre tout de maïs, que d'assurer à long terme le bien-être des citoyens français. Toute cette clique, toute, devrait démissionner : l'Exécutif, le Palais Bourbon, les Corps Constitués à l'éthique douteuse, les Très Hauts Fonctionnaires, préfets, inspecteurs des Finances hors cadre, etc. Et j'en passe. Tous mis hors jeu.

Il va désormais falloir proclamer une Nouvelle République, avec rien que des femmes et des hommes nouveaux. Une République où les élus et les nommés par ceux-ci doivent rendre des comptes aux citoyens tous les ans, voire plus fréquemment encore en fonction des circonstances.

Il est évident que cette République-là ne suivra en rien les édits et diktats de Bruxelles, donc de Washington, Londres et New York. Citoyens, debout, il est temps.

samedi 25 octobre 2014

De l'Europe nous sommes sortis, mais "les chefs" ne s'en sont pas aperçus

Beaucoup de gens le savent, certains même le disent. Il faut se débarrasser de cette union européenne qui veut entraîner non les politicards, mais les citoyens dans une débâcle indescriptible. Il suffit de penser à la Grèce. Mais il suffit de penser aussi à l'état des étatsuniens de base. Pour rappel, le taux de pauvreté là-bas est de 46,5 millions de personnes, soit 15% de la population. Mais la situation s'aggravant de jour en jour, ce sont 80% qui soit y sont déjà, soit risquent d'y basculer d'un jour à l'autre.

Récemment, j'ai aidé mon amie Chantal Dupille, journaliste,  à finaliser, puis auto-éditer son ouvrage "Au cœur de la pègre américaine". Cela m'a amené, au gré des témoignages recueillis sur le vif, des extraits d'archives (10 ans de travail), à me brosser un tableau hallucinant de ce qu'est la vie pour tous ceux qui ne sont pas WASP ou équivalent. Encore cette étude n'est-elle pas à jour, puisque ses sources les plus récentes dataient d'avant l'an 2000. Cependant, elle exprime bien cette pente toujours descendante : en effet les fondamentaux de ce pays font primer l'effort individuel, le "chacun pour soi", la "réussite matérielle" face à la volonté de s'en sortir tous. L'intérêt aussi, est de se dire que les financiers appuient de toutes leurs forces, pour entraîner l'Europe dans les mêmes travers, malgré un contexte différent. D'où ce forcing pour casser la commune, le département, la langue, les données culturelles, l'État, tous les repères, quoi.

Et la seule façon de procéder, pour contrer cette avalanche de diktats via Bruxelles (simple boîte aux lettres), c'est de sortir unilatéralement et en force de tous les traités depuis celui de Rome. On notera qu'en 2005 les Français ont dit non à un texte long, certes, mais qui rappelait tous les traités successifs. Ils ont donc déjà dit non à tous les traités, y compris celui de Maastricht : en effet, et je m'en souviens fort bien, faute de discussions sur un Internet encore inexistant ou presque, il n'y a eu qu'une seule voix dans les médias, celle pour le Oui. On rira d'ailleurs de se rappeler que, malgré ce forcing, le traité était passé de justesse dans un référendum à la campagne pourtant profondément biaisée.

La vox populi étant supérieure en légitimité et en droit aux politiciens, depuis le 30 mai 2005 nous ne sommes plus dans l'union. La sortie effective correspondra donc à la mise en application par décret d'une décision claire exprimée antérieurement. Une telle mesure peut donc se prendre à l'improviste, le Peuple s'est exprimé sans ambiguïté par avance.

C'est d'ailleurs ce que le PG n'a pas compris, ou pas voulu comprendre. Mais l'UPR, qui compte quitter Bruxelles en faisant appel à l'article 50 d'un traité qu'il dénonce, n'est pas plus cohérente. Au point d'ailleurs d'avoir présenté des candidats à une assemblée strasbourgeoise réputée illégitime par le peuple. On se souviendra du taux d'abstention aux deux dernières consultations dites "européennes". Pour les autres partis, tous les autres partis, ils sont soit parties prenantes dans la grande course néolibérale, soit englués dans celle-ci en raison de leur mondialisme (cas du NPA par exemple).

Le M'PEP doit dès à présent reprendre seul un flambeau qui traîne, bien que depuis six ans déjà il en soit le soutien, et le présenter à tous en se présentant lui-même comme la seule force crédible de ce XXIe siècle. Lui seul a appelé au boycott de la dernière consultation européenne, mais aussi a expliqué, expliqué, expliqué les raisons de son choix, mais aussi est prêt à proposer aux électeurs des candidats munis de cette option, ainsi de ce qui en découle en matière de politique. On se souviendra qu'il s'appuie sur ce que les USA (tiens, encore eux)  avaient sabordé : ils avaient refusé de ratifier  la Charte de la Havane  en 1948. On se souviendra qu'il est résolu, dans un contexte différent certes, à appliquer à nouveau les fondamentaux du CNR.

Il n'est pas trop tard : si une majorité de citoyens se lèvent pour soutenir cet engagement pour "chez nous", comme pour les relations internationales, des lendemains, voire des surlendemains qui chantent sont encore possibles.

vendredi 24 octobre 2014

Syrie : une défaite de l'impérialisme qui ridiculise la diplomatie française (commentaire d'article du PRCF)

http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/syrie-une-defaite-de-limperialisme-qui-ridiculise-la-diplomatie-francaise/

Cet article du PRCF est bien documenté. Il correspond en tous points à ce que je sais de ce conflit. J'en ai d'ailleurs souvent débattu avec des amis, y compris certains qui n'avaient pas les mêmes positions que moi.

Pour résumer, aussi longtemps qu'un gouvernement est prêt à plier le genou face à l'Axe Washington-Tel Aviv, il reste en place, quelles que puissent être ses exactions, sa violence à l'égard des populations du pays, la religion de ses principaux dirigeants, etc.

S'il refuse de n'être qu'un pantin servile à l'Axe, et quelles que soient ses qualités, il doit s'attendre à être la cible de campagnes de dénigrement sordides, d'attentats, voire d'interventions armées.

Ce fut vrai pour Saddam Hussein, qui au départ malgré un régime baassiste sévère était le bras armé de Washington contre l'Iran, par exemple. Dès qu'il s'est rebellé, les dirigeants ont été massacrés, le pays entier livré au pillage et détruit.

Ce fut vrai pour Laurent Gbagbo, plus assez souple envers "les Occidentaux", remplacé presto par une créature de ces Occidentaux, l'ignoble Ouattara. Il a de la "chance" : il est encore vivant.

Ce fut vrai pour Mouammar Kadhafi, bienfaiteur de la Libye, et résolu à créer une monnaie africaine indépendante du dollar, du franc CFA.... Assassiné par un agent des services français, il a eu là aussi son pays livré au pillage.

Ce fut vrai, antérieurement ou non, pour Lumumba, pour Allende, pour Milosevich, pour Hailé Sélassié, pour Sankara, pour Ben Barka, pour Chavéz - mais le gouvernement a résisté même sans lui- ou pour tant d'autres qu'on les oublie.

Actuellement, c'est dont le gouvernement baassiste, laïque, de la Syrie, qui encourt les foudres des guignols de Washington et ailleurs (y compris Quaidorsay-sur-Seine). Mais le canevas est toujours le même. Quand cela va-t-il s'arrêter ? Et nul doute que des assassins potentiels sont déjà en place en France, pour le cas où elle adopterait un régime moins favorable (ô euphémisme) aux sanguinaires de Pennsylvania Avenue.