Rechercher dans ce blog

vendredi 31 mai 2013

D'une pétition contre les hauts salaires, à une remise en cause de cet État-là

Une pétition vient d'être lancée sur le Net. Elle prétend imposer  au gouvernement (attention, c'est compliqué) de renoncer à ne pas renoncer à bloquer les salaires pharamineux, et toujours en fulgurante augmentation, des Grands Patrons français. En particulier ceux du CAC40. Ces augmentations sont d'autant plus révoltantes, que l'on peut chercher parmi eux les vrais entrepreneurs qui ont, par un travail intelligent et productif, créé ou développé leur propre outil. Non, ce ne sont que de vagues gestionnaires, arrivés là par cooptation, par nomination, au hasard, et ne sachant même pas vraiment ce que font les personnes sous leurs ordres.

On peut douer de l'efficacité de cette pétition. Il faudrait sans doute que vingt millions de personnes la signent pour que la tête de l'État s'en émeuve un peu. Les chances d'obtenir un tel succès sont infimes. D'autant que c'est sur Avaaz, le support international, que cette action a été lancée. Avaaz, qui par commodité ne prend même pas la peine de vérifier la véracité des adresses des signataires par un système de confirmation (elle n'est pas la seule, c'est vrai). Mais il y a plus ennuyeux.

Effectivement Avaaz est (indirectement bien sûr) financée par la CIA.Les indices abondent sur la Toile. Donc celle-ci peut certainement bénéficier des fichiers des signataires. Je ne comprends pas comment des pétitions peuvent encore se lancer sur ce support. D'ailleurs, QUI les lance ?

Compte tenu de tous les renoncements en cascade des projets utiles du gouvernement (ils sont pourtant rares), c'est ce gouvernement lui-même, et le président qui l'inspire, qu'il faut virer. Hollande est aussi coupable envers les citoyens, que le furent en leur temps Jean Monnet et Robert Schuman, "pères" de l'Europe sous l'égide de leur mentor... le lobby financier US. La personnalisation du régime (c'est le mot qui convient), instituée par un De Gaulle patriote et désintéressé, terriblement accentuée depuis, fait que désormais pour changer de politique, c'est le locataire du 55 rue du Faubourg qu'il faut contraindre à partir.

Eh bien qu'il parte ! Et que le plus vite possible une vraie pétition citoyenne l'y contraigne. Curieusement dans l'opposition, personne ne semble s'y être risqué encore, alors que son avance aux élections n'a été obtenue que grâce aux voix de la vraie Gauche, alors que si l'on en croit les sondages sa cote est... hum... pas terrible. On ne veut plus de lui, mais personne n'ose vraiment le dire. Pourquoi ? Il y a urgence, toujours plus d'urgence.

Une piste : la Gauche ne serait-elle pas prête pour le grand saut, et pour appliquer son programme ? Insuffisant comme je l'ai déjà souligné, il est tout de même plus bénéfique pour l'ensemble de la nation et de nos concitoyens que cette position de carpette vis-à-vis de Bruxelles, de Francfort et de Berlin, voire de Washington.


Si nous le voulons, le changement, c'est maintenant.

jeudi 30 mai 2013

Japon - Le fond de la mer a été gravement perturbé par le séisme de mars 2011 (dépêche NHK)

NHK, le 30 mai 2013, 2h01 TU (4h01 heure française d'été)

Une mission de surveillance de scientifiques japonais avait remarqué que l'eau de la Fosse du Japon (9500m, NdT) est devenue boueuse dans le sillage du tremblement de terre de mars 2011 qui a frappé le nord-est du Japon.

Les chercheurs de l'Agence japonaise pour la science et la technologie de la marine et de la terre ont utilisé des cameras spécialisées pour explorer les zones profondes de la mer près de l'épicentre du séisme massif. Ils ont découvert que même quatre mois après celui-ci, les sédiments tourbillonnaient encore sur le fond, à environ cent dix kilomètres au sud-est de la zone focale.

Normalement, le fond de la mer à une profondeur de sept mille mètres ou plus est calme avec de légers courants. Ils attribuent cette condition extraordinaire à une suite de répliques qui ont suivi le séisme principal.

Sur zone, ne furent observées que peu de créatures vivantes, bien qu'avant ce tremblement de terre la vie marine fût abondante dans cette zone. Les chercheurs concluent que cela pourrait être le signe que l'écosystème des grandes profondeurs a aussi été affecté.

(traduction maison, avec les approximations d'usage)


-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-


Rappelons les faits. Le 11 mars 2011 à 14h46 heure locale, un violent séisme s'est produit en mer à 120 Km environ des côtes japonaises du Tõhoku (nord-est de Honshu). Une portion de fond sous-marin de 400 à 500 kilomètre de long orientée à peu près nord-sud a glissé brutalement de 10 mètres en quelques secondes.

L'emplacement même du Japon s'est décalé vers l'ouest de 2,40 mètres. Les conséquences de  la catastrophe ont modifié les données de la Terre entière, y compris par une modification des répartitions de masses une infime, mais mesurable, accélération de la rotation de la Terre elle-même. Ces bouleversements ont provoqué entre autres le réveil de plusieurs volcans japonais.

Quant au bilan humain, en raison du séisme lui-même (un peu seulement, grâce à la qualité des constructions), en raison du tsunami majeur qui en a résulté (14 mètres de haut), en raison des dégâts terribles en retour dans les régions de Miyagi, Iwate et Fukushima (explosions, incendies dans les industries), en raison surtout de la plus difficilement palpable catastrophe de la centrale Fukushima Daiichi, ce bilan ne pourra se confirmer qu'au cours des vingt ou trente années qui viennent, au moins. Pour fixer les idées, pour le moment ce chiffre dépasse déjà 21000 morts ou disparus, officiellement. Le précédent de Tchernobyl fait craindre bien pire dans l'avenir, en particulier parmi les enfants vivants ou à naître. 

Ce bilan sera de toute façon difficile à estimer, en raison des nombreux travailleurs de la centrale qui sont déjà décédés, et dont l'implication a largement été cachée par les autorités pour éviter que le public n'en sache trop. Déjà des enfants sont décédés des suites du contact avec des zones, poussières, nourritures irradiées ou contaminées. On n'ose penser à ce qui adviendra des poissons de l'océan Pacifique, qui de façon insidieuse continue à recevoir des eaux largement radioactives via les rivières, et les déversements de délestage des eaux "de travail" de la centrale.

Au vu de cet exemple, plus que jamais nous savons que l'humanité même est en sursis, du fait du nucléaire, des empoisonnements par pesticides et autres effluents peu contrôlés, des effets à long terme des OGM, et sûrement aussi des actions de la planète elle-même.

mardi 28 mai 2013

La nouvelle guerre mondiale se précise

A l'instant parviennent des nouvelles prévisibles. C'est Assawra qui s'en fait l'écho. La Russie veut apporter à la Syrie, très importante pour elle, les capacités de riposte à une attaque. On en rirait, l'agresseur potentiel évident proteste. Un peu comme un mari brutal qui n'apprécierait pas qu'un voisin ait donné à sa femme un casque pour amortir les coups de poings redoutés.

Si l'énervé permanent du coin persiste, l'escalade est inévitable.  A ce moment-là peut se déclencher un processus d'envergure comparable à celui qui a conduit un assassinat d'un notable mineur au cœur de l'Europe de l'est à occasionner un choc fondamental du monde entier. Avec des capacités de destruction désormais cent mille fois supérieures. Autant dire, le retour de toute vie des millions d'années en arrière.

L'agresseur potentiel se fiche des conséquences. Cela est démontré par le billet précédent sur ce blog, par hasard. Les habitants normaux de Gaïa, notre chère Terre adorée, ne seront pas de cet avis.

Qu'on ne se trompe pas. La situation est aussi grave, voir bien plus, que lors de l'affaire des missiles de Cuba. Là aussi il s'agissait de se défendre de l'ogre de Washington :  rien n'a changé depuis des lustres. Mais les médias se sont chargé de détourner les responsabilités de l'un à l'autre même si rien n'est aussi simple.

C'est à Washington, surtout au niveau des patrons des lobbies qui font la pluie et le beau temps au Congrès, que se situent toutes les responsabilités. Le peuple de la superficie entre le Rio Grande et les Grands Lacs,  sciemment resté inculte le plus souvent, n'a aucune idée de ce qui se joue quelque part du côté du Potomac.

L'assassinat est mon bonheur, roucoulent les fabricants de #pesticides et leurs amis #psychopathes

Siège de Monsanto, à Saint Louis, Missouri
Ce sont les Moutons Enragés qui le révèlent, en toute illégalité Monsanto l'assassin universel n'hésite pas à voler et détruire les reines d'abeilles qui ont la chance de résister au Roundup, son poison fétiche. Les abeilles sont le grand vecteur de pollen dans le monde, donc le moyen qu'a la Nature de permettre la reproduction de la grande majorité des plantes. Merci de lire intégralement les deux articles successifs, ainsi que les commentaires.

La multinationale, ainsi que sa voisine Syngenta, et probablement la suisse Novartis, et d'autres, sont en train de voler à la planète sa capacité à reproduire la vie. Leur responsabilité est colossale. Leurs intentions, singulièrement opaques.

Ce n'est pas parce que grâce à la fortune de Bill Gates, ci-devant patron de Microsoft, et d'autres sponsors (je n'oserai pas dire philanthropes), une proportion significatives des gènes de la planète en végétaux et animaux a été mise au frais au Groënland, dans le lieudit Svalbard, que tout est pour le mieux. Au risque de paraître comme ces lanceurs d'alerte que les médias et les entreprises font tout pour faire taire, voire pour écraser, comme ceux que les mêmes médias et les politiciens enragés considèrent comme nuisibles parce qu'ils posent des questions, je déclare que là se développe "un complot" (oui, le grand mot est lâché) des psychopathes du monde en vue de leur ridicule hégémonie.  Ce complot est naturellement implicite entre gens qui se comprennent, se regroupent, s'estiment aussi longtemps que le voisin n'a pas le dos tourné.

Oui, mes amis, ce sont "naturellement" des psychopathes qui ont réussi à avoir les rênes du monde dit "Occidental". Pourquoi ? Ce sont des médiocres, avec un seul but dont ils savent ne pas s'écarter : le Pouvoir. Ayant un seul but, ils savent manœuvrer pour écarter de gré ou de force tous les obstacles. Justement un article du Grand Soir en décrit les mécanismes tortueux et implacables. Bien entendu, les patrons de firmes comme Monsanto sont incapables de concevoir eux-mêmes les horreurs qu'ils savent non seulement vendre, mais imposer. Ils ont seulement la malice politique leur permettant ce genre de tour de passe-passe monstrueux. Écrabouiller des abeilles qui ont l'outrecuidance de résister à leurs productions fétides, c'est vraiment tortueux, morbide et apparemment contre-productif.

Sauf que dans un réflexe malthusien extrême, selon certains analystes ils se proposent de réduire la population mondiale au dixième de ce qu'elle est si l'on en croit les mots écrits sur une certaine stèle non loin de Washington. En quelque sorte, eux, et suffisamment d'esclaves pour les servir. Eux les ratés, et des normaux jouant leur rôle dans des limites étroitement surveillées. Car bien entendu chez de tels personnages, la paranoïa est au maximum.

Sont-ils nombreux ? Selon les sources de l'article du Grand Soir leur population avoisinerait quatre pour cent de l'effectif mondial. Assez pour réussir à être influents, pas assez pour que chacun en connaisse autour de soi. Ce n'est bien entendu qu'une aberration psychique, qu'apparemment ces créatures particulières savent fort bien dissimuler.

Dans cette description des psychopathes (ou sociopathes selon d'autres versions) on reconnaît des assassins au grand jour, qui tuent par haine et sans préoccupation pour leur propre survie. Et puis aussi d'autres personnes qui ont ou auront un rôle dans le destin du monde, tout simplement parce que c'est leur seul moteur. Timeo hominem unius libri : je crains l'homme d'un seul livre déclarait Thomas d'Aquin. Il aurait dû ajouter "Je crains l'homme d'une seule action".  Certains, tout le long de leur vie, n'ont qu'un seul but, ce qui leur donne une force terrible face à de vrais humains qui dispersent heureusement leurs efforts selon de multiples motivations, celles de la vie.

Oui, certaines personnes sont reconnaissables par leur comportement outrancier et parfois grotesque. D'autres, tout aussi atteintes, mais plus intelligentes malgré le handicap, passent sans doute au travers des mailles, ce ne sont pas les moins dangereuses. Parmi celles-là, des patrons de "machins" louches, et de préférences internationaux pour rester intouchables malgré leurs forfaits.

Bien entendu, acquis à la cause des "industriels" dont ils sont souvent les pairs aujourd'hui, les patrons des grands médias s'assurent que le message implicite délivré par leur canal renforce l'emprise des casseurs, que dis-je, des démolisseurs de l'avenir de tous. C'est au point que, contrevenant aux critères (néo)libéraux, ils laissent ces médias continuer à fonctionner à perte : c'est l'assurance de leur consolidation dans l'intellect de ceux qui n'ont pas le temps de réfléchir au point de déceler les failles de leur raisonnement. Fabricant des robots prévisibles, ils en orientent le destin, et le plus souvent la perte s'ils se rebellent.

Voilà comment, partant des abeilles, se dessine un dessein monstrueux. Pas vraiment un complot, non. Une finalité programmée par des entités (ne disons pas des humains) aux motivations le plus souvent communes. Pour fixer les idées, certains vont avancer le vocable NWO, "Nouvel Ordre Mondial". Disons plus prosaïquement la mainmise des imbéciles tarés mais monomaniaques sur les intelligents.

Des tracteurs contre des avions ! #Notre_Dame_des_Landes

Sur le site de Tous coprod, un nouveau projet de film est mis en chantier. Ce film est déjà tourné. Mais alors, pourquoi  y aurait-il des difficultés à le finaliser ?

L'écueil réside dans les quelques minutes d'archives INA utilisées, pour lesquelles des droits sont exigés pour une utilisation publique. C'est là que Tous Coprod prend son bâton de pélerin pour suggérer de donner pour le réglement de ces archives payantes.

Le film ? Il a pour ambition de raconter ce fameux aéroport de Notre Dame des Landes, dont la genèse date tout de même, en fait, de déjà cinquante ans. Autant dire que des prémisses de ce projet, au dossier en cours, les conditions générales ont terriblement changé.

En particulier les ambitions ont été largement revues à la baisse, au point de désormais proposer "un nouvel aéroport" sans fermer complètement l'actuel, dont l'usine Airbus contigüe a besoin. Nouvel aéroport aux pistes sensiblement de même longueur que l'actuel. Par hasard il se trouve qu'en 2012 cet aéroport a été salué au niveau européen pour sa sûreté et son accueil. C'est dire combien un remplacement ressemble à une plaisanterie.

Le film rappelle tous les enjeux. Il sera important de le verser dans les outils dont disposent les associations engagées contre un hypothétique nouvel aéroport à la fois inutile et nuisible. Malgré le renfort des trois commissions qui ont rendu leurs rapports il y a un mois, rapports fort critiques, malgré l'attitude fort circonspecte des institutions européennes, les anti-aéroports doivent compter face à eux à une coalition arc-boutée sur £€ $¥$T€M€ et menée par le premier ministre lui-même. Pourtant même la commission de dialogue qui devait se contenter de suggérer un peu de pommade pour amadouer les opposants y est allée de réserves voilées, mais bien présentes. C'est dire combien le dossier est mauvais.

Il s'agit de révéler tout cela au grand public. Les sommes à engager pour ce film sont dérisoires face à d'autres productions, dérisoires sauf pour un particulier seul. D'où cette action pour obtenir les fonds. Nul doute que le projet verra le jour, c'est à chacun d'y contribuer même modestement. Rappelons que l'essentiel du financement a été avancé par le cinéaste. Il serait particulièrement dommage qu'il ne puisse aboutir et contribuer à faire connaître les vrais enjeux d'une lutte parmi d'autres.

Tous Coproducteurs. Un défi. Relevons-le.

Et les donneurs auront droit à une contrepartie selon la taille de leurs dons.

Les contreparties

A partir de 25 € Nom libellé sur générique
+ illimité 

Allons-y......

lundi 27 mai 2013

Le Conseil National de la Résistance a 70 ans aujourd'hui. Monsanto a été montré du doigt avant-hier.

Il semble que les médias ont beaucoup, beaucoup, beaucoup trop parlé de la manifestation pour rien d'hier.

Sans doute cela aura-t-il permis de cacher deux évènements.

 Le 25 mai, a eu lieu la manifestation mondiale contre Monsanto, ses œuvres et ses catastrophes. Vous étiez au courant bien sûr. Vous avez pu participer aux nombreux points de ralliement, bien entendu. Malmenée par le vent médiatique, la multinationale tentaculaire et mortelle a subi la tempête. Ou pas.

Seconde date. Il y a 70 ans jour pour jour, le Conseil National de la Résistance était constitué. Il aura marqué durablement la vie de tous, malgré les coups de boutoir du Capital pour en démanteler les avancées spectaculaires. Une France exsangue, mais solidaire aura fait bien mieux qu'une France qui n'a jamais été aussi riche, mais où cette richesse n'aura jamais été aussi mal répartie depuis l'Ancien Régime.

Le Pouvoir multiforme se défend, de multiples façons. Il démantèle, il détruit, il écrase citoyens et planète dans la même bouillie de non-avenir programmé. Qui va se lever pour dite : halte, c'est assez ?

dimanche 26 mai 2013

Plaidoyer - Pour une monnaie commune sans l’Allemagne (ou avec, mais pas à la francfortoise) (Frédéric Lordon)

Nous avons déjà cité ici Frédéric Lordon. Sa dernière mouture présente un grand intérêt, au point que je ne peux manquer d'en faire état ici : c'est dans les Blogs du Monde Diplomatique qu'il a déposé ce réquisitoire contre l'actuel système européen, bloqué par la volonté à long terme de l'Allemagne (et non d'Angela Merkel seule) dans une gestion mécanique et catastrophique pour tous.

Il s'agit bien entendu là d'un extrait seulement, mais la lecture de ce document est hautement instructive, même si personnellement je nourris des idées légèrement différentes sur le remède à apporter à une situation décidément intenable. Écoutons Monsieur Lordon.

-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-


1]) s’accroche maintenant aux hypothèses les plus ténues pour éviter de sombrer corps et âme dans la honte historique. Une vaillante escouade de « responsables du PS français et du SPD allemand » a, par exemple, enfin cerné l’origine du « mal européen » dont elle redoute, à raison, d’avoir à pâtir : c’est « l’alliance néolibérale et conservatrice majoritaire [2] » — comprendre Angela Merkel et David Cameron. Que David Cameron soit premier ministre d’un Etat qui n’appartient pas à la zone euro sera considéré en première approximation comme un enrôlement admissible puisqu’il s’agit de démontrer que, fût-elle sous la bienveillante tutelle de toutes les DC européennes, la monnaie unique aurait le visage progressiste et riant qui résulterait de l’inversion trait pour trait de sa sale gueule austéritaire présente. Bernard Guetta, intellectuel organique de la DC européenne, ne dit pas autre chose et nous montre même la lumière au bout du tunnel : « L’Union européenne n’est pas génétiquement de droite. Elle est conjoncturellement à droite, ce qui n’est pas du tout la même chose car ce que des élections ont fait, d’autres élections peuvent le défaire. Il faut, autrement dit, que cesse la fausse et mortifère identification de l’Europe à ses politiques du moment [3] ».
Tel le radeau de la Méduse, la Droite Complexée (DC, ex-Parti socialiste [

L’Europe constitutionnellement (ordo)libérale… Retour à la table des matières

On va dessiller Bernard Guetta — et ses amis Complexés avec lui — quitte à ce que la lumière au bout du tunnel finisse par lui apparaître comme les phares du train qui arrive en face. En matière économique, l’Union européenne n’a pas de politique, au sens très précis d’une possibilité discrétionnaire d’initiative.

(suite et fin de cet article très étoffé, dans les Blogs du Diplo)

samedi 25 mai 2013

#Shröder, #Hollande et la #social_démocratie : le panégyrique fait long feu

Voilà voilà voilà.

Au "parti Socialiste", on  parle de social démocratie. Je pense que ce vocable nous sépare. Sans que nous cessions de discuter bien entendu, dans les blogs, les forums de discussion, tous les points où les opinions peuvent se heurter pour essayer de faire jaillir la lumière. Comme chacun le sait sans doute, la démocratie est un mythe, qui n'a jamais été appliqué jusqu'à présent autrement qu'à petite échelle. Non que ce soit impossible, mais intervient toujours quelqu'un qui prétend parler et agir au nom de tous alors que c'est faux. La souveraineté ne se délègue pas. Ou encore parce qu'une frange entière de la population n'est pas invitée à participer. Après tout, au temps de la "démocratie" athénienne, les femmes en étaient exclues, ainsi (j'oserais dire bien entendu) que les esclaves, et aussi ceux qui faisaient vivre la cité, marchands, artisans... d'origine différente, et qui constituaient les métèques. Ajoutons que les citoyens ne siégeaient pas tous à la fois, leurs effectifs tournaient, ce qui diminuait encore le nombre de décideurs.

Quant au social, quand les plus proches du pouvoir de quelques-uns n'ont jamais amassé autant de richesses, quand le nombre de ceux qui n'ont pas le minimum grandit, et que la "représentation nationale" continue à empiler des textes qui augmentent encore cette différence, où est-il, le social ? Dans des mesures minuscules et abondamment commentées par le chœur des plumitifs de Cour ?

La social démocratie n'est qu'une poudre aux yeux. La lutte des classes existe, comme le rappelle Warren Buffet, l'un des grands bénéficiaires de celle-ci. Loin de s'affadir, elle est de plus en plus âpre, brutale, clivante et mortelle. Les travailleurs sont de plus en plus marginalisés, leurs tâches émiettées, la précarité de leur emploi centuplée. Les exclus, qui ont toujours constitué un volet d'ajustement, sont maintenant le quart des "actifs", ils constituent une nouvelle classe encore plus basse, celle qui a perdu pied, qui ne pense même plus à lutter. Face à cette catastrophe, elle a belle mine, la social démocratie. Elle n'ose même plus avouer son échec. Elle relève la tête, car ses membres font l'impasse sur la classe perdue.

Loin du consensus, c'est dans la lutte que le changement, le vrai, pourra s'opérer, car il ne pourra être que fondamental. La propriété individuelle pourrait en faire les frais, ce qui ne serait sans doute pas une mauvaise chose. Je laisse chacun imaginer combien ce "détail" pourrait changer les choses. Détail auquel même les Conventionnels n'avaient pas touché. Détail qui pourrait sauver la situation, au détriment de ceux qui ont exagéré auparavant. Détail qui enverra la social démocratie aux oubliettes.

Imaginons un monde différent, où nul ne serait exclus, mais où nul ne serait riche.  Un monde où chacun aurait un logement décent en fonction de la grandeur de sa cellule familiale, logement dont il pourrait changer en fonction de la fluctuation du nombre de membres, logement qui serait la propriété indivise de tout le monde, entretenu par la communauté et construit en commun selon des plans approuvés par tous.

Imaginons ce monde où se déplacer, peu, pourrait se faire avec des véhicules appartenant à tous,, mais dont l'utilisateur serait aussi le responsable le temps où il s'en serait servi. Un monde où les soins de santé seraient assurés par des médecins acquis aux méthodes naturelles, et non obligatoirement assujettis aux lobbies pharmaceutiques.

Tout le monde pourrait bénéficier d'une vie sans histoires, en revanche personne ne serait plus au-dessus d'un autre quelle qu'en soit la raison. Ah oui, cela amènerait à modifier profondément les critères d'éducation, en éliminant tout ce qui peut ressembler à une compétition, et en développant au contraire la solidarité de tous vers tous. C'est tout cela, la disparition de la propriété individuelle, loin de la social démocratie et de ses faux semblants. Mais aussi, encore plus loin des ridicules et meurtriers Tartarins de la Phynance.

jeudi 23 mai 2013

Que serait une #gauche efficace ?

Jean Jaurès (1859-31 juillet 1914)
La Gauche, ses perspectives, ses buts, ses coups de cœur,  ses combats. Nous en discutions tout récemment sur différents blogs.  Bien entendu les opinions les plus diverses se dessinaient, les priorités étaient aussi différentes que les interlocuteurs. La vie, quoi. Pas  de rapport avec le monolithisme des grands partis.

Comme c’est difficile ! Par exemple, pour moi Jean-Luc Mélenchon, Martine Billard, sont des personnes que je respecte hautement. Comme des porte-paroles de la Gauche en général. Pas comme des chefs, bien entendu. Sur bien des points, je ne suis pas d’accord avec ce que le FdG propose parce que je trouve ces solutions insuffisantes, pusillanimes, parfois même contreproductives. Sans doute suis-je trop radical, mais on ne se refait pas.

A l’instant, je reprenais le manifeste de GU : du verbiage, mais en fait rien de concret. Du moins dans le sens que je lui donne. Pas de volonté affirmée de sortir de l’U.E., or de l’intérieur on ne pourra rien faire, il ne faut pas s’illusionner. Je pense que c’est le premier acte, urgent, à mettre en œuvre. Le reste en découlera, comme la mise au pas du système bancaire et la renationalisation forcée des forces vives et essentielles, eau, énergie, transports, réseaux de communication, santé…

Quel parti, aujourd’hui, propose ces prémisses sans lesquelles tout est illusoire ? Aucun à mon avis. Il va falloir travailler plus que jamais, pour que se dégagent les vraies priorités, celles qui permettront de débloquer celles qui sont évidentes. Après tout, comment se débarrasser, par exemple, de la Dette, si auparavant on ne se débarrasse pas d'une Union Européenne sous pression des banksters, qui oblige justement à payer cette Dette intégralement, sans réfléchir, bêtement en somme ?

Bien entendu, tout cela ne se fera pas, aussi longtemps que seront au pouvoir les forces néolibérales, quelle que soit l'étiquette qui "gagne" à un moment donné. La culture politique de plus en plus en friche chez nos compatriotes désorganisés et désorientés ne pourra se reconquérir qu'à coups d'explications de la part de nos camarades les mieux armés dans la connaissance de cette culture et en éloquence. Ne nous leurrons pas : le combat sera rude.

mercredi 22 mai 2013

Les " #Occidentaux " vont-ils cesser de chatouiller la queue de l'Ours en #Syrie ?

Assawra nous rappelle ce que rabâchent les médias et les chefs d'États "occidentaux" : Pour
faire cesser le conflit de Syrie, il faut que Assad s'en aille.

Cette fois c'est William Hague, le ministre des Affaires Étrangères britannique qui se prête à cet exercice. Une autre fois ce sera l'administration US qui lancera l’admonestation. La pression est continuelle. D'ailleurs, plus loin dans le texte, on relève ce paragraphe symptomatique :
Le Premier ministre du Qatar cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani a estimé à l’instar de M. Hague, qu’un règlement "politique" du conflit était tributaire du départ du président Assad.

Allons-y. Réfléchissons. Supposons que Bachar el Assad parte. Que se passera-t-il ? La situation sera-t-elle assainie pour autant ?

Déjà, tous les mercenaires et autres "volontaires", parmi lesquels des français, vont-ils disparaître comme par un coup de baguette magique ? Bien simplet serait celui qui croirait à cette fable. Resteront en présence des hommes armés contre d'autres hommes armés. La situation risque même de se durcir.

L'exemple libyen est là pour donner des pistes. Les "spécialistes" étrangers vont être bien plus hardis, ce sont de véritables commandos US, français, britanniques qui s'efforceront d'investir, conquérir ou détruire les points clefs du pays. La porosité de la frontière turque, les conditions bien moins malaisées de circulation feront que c'est une marée qui va se précipiter.

Les droits des habitants seront-ils reconnus et défendus ? Là encore, la Libye démontre que ce sera le chaos. Une chape de plomb rendra toute information entrante ou sortante parfaitement aléatoire. La désinformation, la propagande vont s'en donner à cœur joie. L’État plus au sud en profitera pour gagner du terrain dans le Golan, en misant sur la débandade de l'armée.

Vulnérabilisé, l'Iran va appeler au secours la Russie, qui déjà voit d'un mauvais œil "les Occidentaux" lorgner sur son hinterland avec pour but de la fragiliser. De fortes mises en gardes émaneront de Moscou, avec raison. Seront-elles entendues ? Les précédentes ont pourtant été assez claires, à maintes reprises.

Il est assez clair que cette invasion - car il n'y a pas d'autre terme pour désigner cette ingérence dans un État souverain, même si celui-ci est contesté par... ceux qui ont intérêt à le déstabiliser - va aboutir à une situation encore plus explosive que l'affaire des missiles de Cuba, il y a cinquante ans.  Les (ir)responsables du 1600 Pennsylvania Ave et du 10 Downing St. se rendent-ils compte du danger, ou le minimisent-ils au point de continuer à avancer leurs pions ? C'est probablement Londres qui est le plus en pointe, comme pour l'invasion de l'Irak. La tentation de dominer n'est pas éteinte au cœur d'Albion.

Bachar el Assad n'est pas un saint. Ses adversaires ne le sont pas plus.  Ils n'ont aucune leçon à lui donner. La torture, ils connaissent au point d'en avoir fait un art. Pendant qu'il en est encore temps, il faudrait que les humains de bonne volonté leur enjoignent d'arrêter les frais avant que le monde entier ne disparaisse dans une apocalypse finale, celle qui plus que jamais n'a pas de vainqueur. Mieux vaut Assad ET des réformes, que la fin de toute vie.

mardi 21 mai 2013

Le voile des femmes occulte et voile les intentions de ceux qui le mettent en avant en vue du Pouvoir

Il y a toujours des vagues contre les femmes voilées. Le rejet est bien orchestré par des politiciens qui en font leur miel, faute d'avoir des idées. Il suffit ensuite de suggérer lourdement des associations avec la présumée origine de ces dames, voire avec une notion nauséabonde de"race" qui n'existe que dans l'imaginaire pervers de quelques théoriciens.

J'avais déjà lu que le voile n'a en fait rien à voir avec l'Islam, pas plus par exemple que l'excision. Après tout, quand j'étais petit gamin, pratiquement toutes les femmes se couvraient pour sortir, chapeau, foulard, et même les hommes aussi avec béret, chapeau...

Après tout, entre la création du christianisme par Saül de Tarse et l'Hégire, il y a pas mal de siècles. Ce n'est qu'un décalage historique qui finira par se résorber. Rien de bien méchant. En fait, ériger l'Islam en repoussoir, ce n'est qu'une manœuvre politique, projetée par des manipulateurs en vue de conquérir les bonne grâces des xénophobes, soit sans doute au moins trente pour cent de la population, et probablement bien plus.

Homophobie, racisme, sexisme ne sont que plusieurs faces d'une même haine de tout ce qui présente une différence réelle ou supposée avec le soi. N'y échappent que ceux qui ont réfléchi, qui sont à la fois empathiques et sympathiques. Car certains humains utilisent l'empathie pour utiliser, manœuvrer, circonvenir ce qu'il ne faut pas appeler leurs semblables. En psychiatrie, on appelle ces gens-là des sociopathes. Bizarrement cette tare est fort peu révélée au grand public, puisque les dirigeants sont souvent affectés de celle-ci, et ne tiennent guère à ce qu'on le sache.

Il est tellement plus productif pour eux, de faire porter sur des plus faibles l'opprobre qu'ils ont eux-mêmes canalisée ! Les femmes voilées, qui tiennent à cette particularité par volonté affirmée, par la pression de leur entourage ou par ignorance, sont des cibles bien commodes ! D'autant que, comme j'ai pu le constater parfois sur des forums, il est bien difficile de les faire changer d'avis alors que les arguments ne manquent pas.

Un gros travail devra se faire, avec dévouement, patience, opiniâtreté, pour à la fois expliquer aux femmes ce qu'il en est exactement de leur façon de se vêtir dans un contexte peut-être différent de ce qu'ont connu leurs aïeux ; et contrer avec une grande fermeté les idées et les personnes qui utilisent le rejet de ces habitudes en vue de succès politiques, et financiers souvent.

dimanche 19 mai 2013

Réforme du #travail outre-Rhin, vue par #Le_Grand_Soir

Vous avez aimé les dernières réformes françaises concernants l'assassinat du Code du travail : vous allez adorer ce qui risque fort d'être la phase finale, déjà en cours en Allemagne.

Naturellement, selon ceux qui sont censés veiller sur le bonheur de leurs électeurs, tout va bien sauf quelques ajustement en voie de réglement. C'est sans compter sur quelques Allemands très courageux, dont Inge Hannemann. Le Grand Soir nous permet de le découvrir.



Réforme du travail outre-Rhin : Elle met en garde la France !

Elle s’appelle Inge Hannemann. Depuis deux semaines, elle fait les titres des journaux de l’autre côté du Rhin. Elle a travaillé comme conseillère au Pôle emploi allemand de Hambourg de 2005 à début 2013. Elle a été suspendue pour activité politique. En 2006, en constatant les méthodes carrément violentes instiguées en interne, qui constituent de facto des violations des droits fondamentaux à l’égard de ses compatriotes au chômage, elle va, au péril de sa vie, se révolter et refuser de sanctionner des hommes et des femmes, jeunes ou plus âgés.

C’est la nouvelle mère courage qui, parlant le français et passionnée par le pays des droits de l’Homme, veut venir en France rencontrer le syndicat du Pôle emploi, SNU-FSU,pour mettre en garde contre les nouveaux plans sur le chômage en France directement importés du modèle Hartz IV. Depuis 2013, Inge Hannemann, licenciée pour activité politique, est menacée d’être internée en psychiatrie. Angela Merkel et son second couteau, Ursula von der Leyen, de la CDU, qui a été une ministre de la famille au bilan médiocre et qui dirige le ministère du travail aujourd’hui, aurait calé Inge Hannemann dans la lunette de son fusil. Devenant une affaire d’État, le blog d’Inge Hannemann, altonabloggt, et ses divers entretiens dans la presse commence à échauder Berlin. Huit millions de chômeurs en colère, qui pourraient se réveiller et prendre conscience de l’infamie dans laquelle ils sont jetés, inquiètent le pouvoir. De nombreux citoyens allemands enfoncent la tête dans les épaules tant la pression devient trop grande. Mais ils sont de plus en plus nombreux à montrer grâce aux réseaux sociaux leur volonté de révolte. La politique de communication du gouvernement rappelle les heures noires de la fin du Reich ou de la phase de la RDA où il fallait faire croire au succès final.

Pays sous propagande.

Le rapport sur la pauvreté, publié en mars 2013 par Ursula von der Leyen, a été falsifié par le gouvernement. Chaque jour, 100 enfants sont retirés de leur famille par le Jugendamt pour pauvreté ou « difficultés » des parents. Les citoyens et de nombreux retraités sont recyclés dans une fabrique à la frontière polonaise et le gouvernement continue de dire que finalement, tout va bien en Allemagne. Vendredi 3 mai, la CDU a publié un tract sur sa page facebook et affirme que le chômage est en-dessous des 3 millions de demandeurs d’emploi. C’était sans compter avec la liberté du Net, où les internautes sont venus publier leur dégoût et insultes sous la publication. On pouvait notamment y lire : « A nouveau la si chère propagande d’État ! Voulez-vous continuer ainsi jusqu’à la victoire finale de cet État central européen ? ; Cher CDU, êtes-vous tous aveugles dans votre parti ou prenez-vous des drogues ? ; Les fonctionnaires ont réussi à retirer les chômeurs des statistiques ; Celui qui y croit est lui-même responsable. C’est pas possible, si ça continue je vais dans la rue ! ; Qu’est-ce qui se passe donc dans le pays ? Pas un responsable politique pour dire quelque chose ? ; La manière dont le peuple souffre, personne ne veut le voir ! »

Mère courage.

L’action politique de Inge Hannemann est devenue une affaire d’État. Trois avocats et des communicants se chargent de la conseiller. Son objectif est la fin de Hartz IV, un programme mis en place par les socialistes allemands qui appauvrit le pays, disloque les familles et fait régner la peur dans la société. « La Arbeitsagentur produit de la pauvreté et viole les droits fondamentaux. Plusieurs paragraphes de la loi fondamentale sont violés. Je vois la misère, les actes de répression et une grande division de la société se produire ». Par amour pour son peuple, Inge Hannemann ne peut pas accepter de voir plusieurs millions d’Allemands vivre ainsi. Elle sait la nécessité pour son pays d’avoir des enfants. Avec cette politique menée par Berlin, l’avenir du pays est menacé. Trop de parents avec leurs enfants sont déjà menacés de glisser dans la case « esclave ». Inge Hannemann dénonce le travail par intérim car il est financé par le gouvernement. « Les sociétés d’intérim reçoivent durant trois mois de l’argent de la Arbeitsagentur. Le salarié, lui, ne touche pas cet argent. Les gens sont donc embauchés pour trois mois et sont ensuite virés car la boîte d’intérim embauche des nouveaux chômeurs pour toucher les primes. La ministre du travail, Ursula von der Leyen, est assez incompétente. Je dénonce les chiffres sur le chômage annoncés par le gouvernement. Nos médias parlent de trois millions alors que nous avons huit millions de chômeurs en Allemagne ! ».

Et de mentionner l’exemple suivant : « Un jour j’ai eu dans mon bureau un chômeur très malade. Il ne pouvait pas bien entendre et marcher. Il respirait à l’aide d’une machine. Les médecins du Pôle emploi ont déclaré qu’il pouvait travailler tout en restant sur un lit ! ».

Volonté de la faire taire.

Son employeur a tenté à plusieurs reprises de l’envoyer passer une expertise psychologique puis psychiatrique à l’occasion d’un burn-out. Inge Hanneman a refusé de se soumettre car « je sens qu’avec leurs expertises, ils pourraient me déclarer malade mentalement ». Depuis 4 semaines, son ordinateur et son téléphone ne marchent plus correctement. « Mes communications téléphoniques sont subitement interrompues quand je parle aux journalistes. Pendant des heures, je ne peux plus téléphoner. Les mails n’arrivent plus correctement. Ceux qui veulent me contacter reçoivent un message comme quoi mon compte mail est fermé ».

Avertir la France.

Inge Hannemann veut venir en France pour rencontrer ses collègues du Pôle emploi et le syndicat SNU-FSU.« En France, ils ont déjà instauré le système du Hartz IV. Depuis 2005, le Pôle emploi peut sanctionner les chômeurs qui refusent de prendre un emploi proposé par le Pôle emploi ».Le Hartz IV a été instauré par Schröder, du SPD. Il ressemble au système du RSA mais en plus strict, pénalise les chômeurs et permet aux agents du Pôle emploi de décider de la vie des personnes à la recherche d’un emploi. En plus de donner un travail obligatoire aux demandeurs d’emploi, les services du Pôle emploi ont une fonction de police et effectuent des contrôles dans les appartements des chômeurs et en particulier ceux de la catégorie Hartz IV. En outre, ils dénoncent les familles au Jugendamt. « Ils vont sonner chez les gens sans prévenir. Ils mettent un pied à travers la porte et rentrent. Puis ils regardent partout, dans les tiroirs et même dans le linge et dans les sous-vêtements. Tout est passé au crible. Il faut avertir les Français ! ». Elle veut aussi aller aux Pays-Bas pour avertir et dénoncer un système de camp de travail où les droits fondamentaux n’existent plus.

Olivier Renault - La Voix de la Russie

Source : http://french.ruvr.ru/2013_05_13/Reforme-du-travail-outre-Rhin-Elle-met-en-garde-la-France/
* http://french.ruvr.ru/2013_05_13/Reforme-du-travail-outre-Rhin-Elle-me...
 
URL de cet article 20608

samedi 18 mai 2013

Entre l'Europe officielle avalisée par F Hollande et le terrain, deux planètes différentes

Un président a perpétré un discours convenu, vide, inutile.  Il n'a fait que confirmer son orientation toujours plus assujettie à des banksters et à leurs porte-paroles les pions de Bruxelles, négation collective de l'anti-démocratie.

Que dire de Hollande ? Il confirme sa résolution à maintenir le cap "Néolibéral, toute !". Je partage la réaction de Mélenchon (dont je ne suis pas fan, je le rappelle) : on n'attendait rien de bon de lui, mais il fait encore plus fort qu'on ne le craignait.

Je rappelle ici ce que j'en pense : faire reposer tout sur la relance de la croissance expose aux pires désillusions, à la fois parce qu'elle n'est pas du tout la panacée, au contraire sans doute, et qu'elle pourrait bien ne jamais revenir. En cela je vais plus loin que la position du FdG.

Hollande fonce à travers le désert, et accélère encore. Dans les nuages de sable, il ne voit pas ce qu'il y a devant, il craint seulement ce qui le talonne : les évanescents financiers roulant sur les mirages de milliers de milliards de fonds inexistants. 

Je rêve d'un monde où tout le monde mange à sa faim, peut avoir les vêtements correspondant au climat, bénéficie d'un logement à la taille correspondant à la taille de sa cellule familiale, de l'éducation, de soins permettant de conserver la santé (sans en faire trop), et d'autres besoins de base éventuels, comme l'information, sans être esclave comme actuellement d'un système oppressant. Est-ce donc TROP demander ? Un système sans vrais pauvres, mais aussi sans riches.

Je sais, cela peut choquer. Je rappelle qu'actuellement les plus "riches" sont justement ceux qui en font le moins pour les autres. Ce n'est tout simplement pas tolérable. Il faut bien se dire que baser la richesse sur le critère "biens matériels (ou virtuels) possédés" en appauvrit le sens. La richesse est surtout une question de relations humaines où chacun apporte ses dons à tous, et en ressort grandi. Ce n'est pas exactement ce que l'on observe aujourd'hui.


Tous les Harpagon, tous les rentiers, tous les spéculateurs entraînent notre monde dans un maelström où il n'y aura que des perdants. Par une grande perversité, ils possèdent aussi collectivement les médias (ou plutôt la propagande encore affûtée depuis l'époque de Bernays) et la force armée pour se garder de ceux qui ont résisté à leurs discours mensongers. Éradiquer ce fléau sera très difficile !

jeudi 16 mai 2013

#Syrie : serait-ce la Roche Tarpéienne pour les #USA ?

Sur le Grand Soir un analyste fait part de ses réflexions sur le conflit syrien, dont seuls quelques irréductibles soutiennent encore qu'il se cristallise entre l'armée (de conscription) locale et des opposants locaux au régime. Il est désormais clair qu'il s'étend désormais entre des éléments extérieurs, où les islamistes les plus violents constituent des noyaux durs,  mais où la logistique est assurée par les grands puissances via la Turquie ; et le gouvernement central de plus en plus appuyé par la Russie. Le peuple se retrouve entre deux feux, souvent attaqué par des "fous de Dieu" capables de massacrer ceux qui ne les suivent pas dans leur folie religieuse, et de répandre des armes de destruction massive comme le gaz Sarin dont l'ONU s'emploie à prouver que c'étaient eux qui en avaient eu l'usage (à deux reprises, et en faibles quantités selon les dernières sources).

Sergueï Lavrov
Doit-on se poser la question ? De plus en plus les USA délèguent à des supplétifs la gestion de conflits qu'ils ont mis sur les rails. Il a été dit récemment que pour le moment, faute de crédits, ils suspendaient leurs déploiements de missiles de défense. Et là, apparemment ils en sont arrivés à faire au moins mine de négocier. Les solutions proposées depuis des mois par le gouvernement russe, le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov en tête, commencent à faire leur chemin à Washington. Moscou a suffisamment fait savoir qu'une attaque trop violente de la Syrie menaçait sa propre sécurité. L'allusion est claire.

Serait-ce enfin le sommet du pic ? Serait-ce le commencement de la fin d'une arrogante volonté de régenter la planète, sous la houlette de lobbies certes puissants et dominateurs, mais peut-être en perte de vitesse eux aussi ? A-t-on suffisamment réussi à analyser la situation interne de cet agglomérat d'États disparates et souvent exsangues ? L'empire romain s'est effondré non sous la poussée de "barbares", mais de l'intérieur, par la pourriture de ses structures. Même si l'Histoire ne se répète pas, on est en droit de noter des analogies.

L'analogie s'arrête là. Rome n'avait aucun moyen suprême de riposte à son écroulement. Le Pentagone a dix fois les moyens d'effacer toute vie sur cette terre. Le plus grand danger vient de là, et quelque docteur Folamour pourrait enclencher la victoire finale de l'absurde.

mercredi 15 mai 2013

Bonnet blanc, blanc bonnet ? Triste période #anniversaire d' #élections par des dupes

Non, Nicolas Sarkozy et sa majorité n'avaient pas osé imposer à tous les travailleurs et chômeurs ce qui vient d'être accompli. Les partisans de la majorité actuelle continuent à assurer que la nouvelle équipe présidentielle n'a pas eu le temps de mettre en place de bonnes réformes. Pourquoi, alors, a-t-elle eu le temps de faire voter le pire ? Il y a là une incohérence grave.

La nouvelle réforme des retraites s'achemine vers des reculs sur tous les plans des prestations (désindexation, allongement du nombre d'années de cotisation requis, augmentation de la CSG) qui ne résoudront rien. S'il faut attendre l'âge de 70 ans pour bénéficier enfin du salaire différé tronqué par les taxes, combien mourront à la tâche ! Alors que la défense des travailleurs en lutte pour leur emploi partout est fustigée par le refus de gracier des syndicalistes ayant seulement fait ce que leurs camarades attendaient d'eux, des humains exemplaires ainsi condamnés. Alors que, pour ne prendre qu'un exemple, passant pardessus son ministre le premier d'entre eux a laissé la bride sur le cou de Lakshmi Mittal à propos de Florange.

Car la défense des retraites passe par la défense des emplois, puisque c'est en cotisant que les travailleurs constituent le "trésor de guerre" des retraites par répartition. Nicolas Sarkozy avait dans ses projets de tuer celles-ci, au bénéfice des retraites par  capitalisation, ce danger mortel basé sur la spéculation. Apparemment cette filière est toujours sur les rails. Venant de "socialistes", l'option ferait rire si ce n'était si catastrophique pour l'avenir des plus jeunes.

Le bilan est déjà lourd. Mais ce n'est rien. L'Accord National Interprofessionnel, conclu d'abord en janvier entre l'État et certains syndicats, se retrouve devant le parlement chargé d'entériner cette aberration. Désormais, selon le texte déjà voté au sénat par le groupe PS avec l'aide du vote blanc complice de l'UMP, les droits des salariés vont subir un énorme recul alors que ceux des employeurs ET des créanciers seront renforcés. En fait, ce qui est sécurisé, ce sont paradoxalement les licenciements. Beau travail. Même Sarkozy ne l'avait pas osé, une fois de plus.

Tous les secteurs sont touchés. Ainsi, à l'université, malmenée dans ses financements comme on en aurait presque l'habitude, une ministre soutient l'arrivée d'une langue bien particulière, l'anglais "international", dans la dispensation de certains cours. C'est contraire aux principes de base de l'Université, et de la Constitution, mais cela ne la gêne aucunement. Une civilisation se base en grande partie sur sa langue. C'est bien plus insidieux et pervers que cela n'en a l'air. Là encore le précédent président n'avait pas osé toucher à quelque chose d'aussi fondamental, même si sur des points mineurs il avait tenté des avancées dans ce sens.

Au bout d'un an, un président que bien des gens de gauche ont favorisé en refusant de voter pour "l'autre", va se retrouver à Bruxelles devant les membres de la Commission au complet, ce qui est assez rare. Il va avoir un bilan "magnifique" à leur étaler devant les yeux : la mise à pied d'un pays entier. Loin d'être ce personnage falot, consensuel, et dangereux par ce fait, il s'est en un an révélé encore plus dangereux en tournant le dos à ses électeurs de gauche, et en fonçant dans le néolibéralisme le plus échevelé. Les maîtres banquiers de Londres et New York doivent être contents de lui.

La gauche a "osé" parler de coup de balai. Ce coup de balai est devenu urgent, avant que les choses ne se gâtent encore. Il reste encore quatre ans de reculades, de démantèlements, de larmes et sans doute de suicides, avant le retour par "une bonne alternance" de l'autre équipe, plus incisive en apparence, mais peut-être moins hardie. A moins que...

A moins que, enfin, les éléments du peuple ne s'emparent de l'article 35 de la déclaration de Droits de l'Homme de 1793

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs"

mardi 14 mai 2013

De l'inutilité, par Vincent Knobil chez #Paul_Jorion

Un beau billet invité, sur le blog de Paul Jorion, m'a bien "amusé" ce matin. Profitons-en ensemble. (l'illustration que j'ai jointe s'imposait)

Billet invité




L’autre jour, au détour d’une conversation avec un entrepreneur (il faut bien s’occuper en attendant le retour de la croissance et l’inversion de la courbe du chômage), je lâchais que la majorité des biens et services que produisent nos sociétés sont « au mieux inutiles, au pire nuisibles ».


À ma grande surprise, mon interlocuteur s’étrangla.

Il m’avait pourtant semblé énoncer une évidence d’une affligeante banalité. Les produits nuisibles sont légion : flingues, Round’up, prothèses PIP, bagnoles, lasagnes au minerai de cheval… Quant aux produits inutiles, ils ne datent pas d’hier : citons la tourniquette pour faire la vinaigrette, le ratatine-ordure, le coupe-friture, l’éventre-tomate ou l’écorche-poulet (oublions les biens de première nécessité truffés de substances toxiques).

Leur production étant délocalisée sous des cieux plus cléments, les avec-emploi de chez nous travaillent généralement pour des sociétés de services qui servent de diverses manières directes et indirectes les fabricants de ces produits ainsi que d’autres sociétés de services, en optimisant leur fiscalité par exemple, ou en assurant leur promotion à coups de pub, de com, de marketing viral, et autres formes de pollution mentale, auditive et visuelle. De sorte que si l’on éliminait le produit inutile ou nuisible de l’équation, tout l’édifice inutile ou nuisible s’effondrerait.

Or, mon interlocuteur, qui travaille certainement très dur à faire prospérer sa boîte, se vit en créateur : de boîtes, de richesse, et dans sa grande mansuétude, d’emplois. Telle est, à ses yeux, son utilité. Certes, que l’on soit créateur ou employé par l’un d’eux, ce n’est pas très agréable de penser que l’on bosse pour gorger de saloperies les décharges ou les temps de cerveau disponible du monde entier. Alors quand bien même on aurait le loisir d’y réfléchir, on évite de le faire, la vie étant déjà assez pénible comme ça.

Je précise que je ne jette la pierre à personne. Avant l’éclatement de la première bulle Internet, cette époque magique où la valorisation boursière de Netscape, qui ne vendait rien, était supérieure à celle de General Motors, j’ai travaillé pour une grosse « Web agency » qui elle-même appartenait à un grand groupe qui fabriquait des tas de trucs inutiles et très nuisibles. Dans ce rôle, j’ai contribué à créer de gros sites web parfaitement inutiles pour d’autres grands groupes du même acabit, et notamment pour un géant de l’agroalimentaire dont je n’oublierai jamais ce jeune « chef de produit béverage » [sic] nous présentant son dernier bébé, un thé glacé parfumé à je ne sais plus trop quoi. Il en avait littéralement la larme à l’œil, et moi aussi, intérieurement, j’avais envie de pleurer.

Aujourd’hui, je suis traducteur (utile, mais pour des clients qui font de l’inutile, voire du nuisible) et artiste (ridiculement inutile, quoique…).

Oui, quoique. Parce que justement, au lieu de prendre la mouche, mon entrepreneur aurait pu me rétorquer que l’inutile, c’est le propre de l’homme, une manifestation de son affranchissement des strates inférieures de la pyramide de Maslow, mais aussi et surtout le succulent fruit de son imagination fertile et débordante, de son génie même, duquel ont jailli au fil des siècles de fulgurantes œuvres d’art et découvertes scientifiques qui n’avaient aucune finalité pratique, et qui font pourtant la gloire et la fierté de notre espèce !

Je n’aurais pu que m’incliner.

Mais je lui aurais tout de même fait remarquer (dès lors que notre conversation n’eut pas été interrompue par le retour de la croissance, l’inversion de la courbe du chômage et l’arrivée de scintillantes nuées de magnifiques licornes-papillons fleurant bon le thé glacé parfum kumquat) que la société de consommation n’est qu’une gigantesque bulle artificielle (une de plus, composée d’une myriade de mini-bulles ; une mousse), ou s’il préférait, qu’une gigantesque pyramid scheme, une arnaque de type vente pyramidale, qui aspire la richesse vers le haut en plumant les derniers arrivés, ces dindons de la farce, bâtie sur la surexploitation de la nature (à laquelle nous appartenons, malgré ce que prétendent certains esprits aussi tristes que tordus), et que dans ce contexte, l’inutilité, quelles que soient ses lettres de noblesse, était hélas, trois fois hélas, tout à fait nuisible.

dimanche 12 mai 2013

La #chaîne humaine à #Notre-Dame des Landes, pari réussi vu par un participant

Nous l'avons réussie ! La chaîne humaine a enserré la ZAD en un geste de protection contre des intérêts essentiellement financiers, et qui se moquent des intérêts publics. Il fallait suffisamment de personnes motivées pour que les vingt-cinq kilomètres soient enchaînés ainsi. Au vu des photos, certains points sont un peu clairsemés, alors que d'autres sont suffisamment pourvus pour que deux chaînes soient constituées en parallèle.

Les préparatifs

Dès huit heures, hier matin, les motivés de mon coin étaient déjà réunis pour aller tenir le point d'info le plus à l'est de la chaîne. C'est pourquoi une demi-heure plus tard nous étions arrivés sur site, afin d'installer un petit stand.  L'affaire a été rondement menée - nous étions quinze - et il ne restait plus qu'à attendre les candidats à la chaîne, essentiellement ceux de Rennes et sa région. Le temps était maussade, un peu de pluie, du vent...

Ces candidats ont commencé à se présenter à partir de dix heures. Il s'agissait de les renseigner, de leur procurer des plans, de leur proposer t-shirts, sweats, badges, documentations diverses. Au début le flot a été assez calme, puis il s'est accéléré. Les voitures se dirigeaient vers le parking tout proche, mais aussi certains arrivaient déjà à pied. Tous continuaient vers les deux branches de routes soit en direction de Notre Dame des Landes, soit vers La Paquelais.  Le flot passait, ne s'arrêtait que le temps de se renseigner. Fort peu s'installaient dans ce lieu.

Vers treize heures, un flot plus nourri est arrivé à son tour - probablement des personnes qui avaient déjeuné avant de venir - et ceux-là en revanche sont plutôt restés là, puisque nous leur assurions que la chaîne, oui, c'était là, à quelques mètres. En même temps, peu à peu le ciel devenait bien plus bleu même si le vent ne faiblissait guère.

La chaîne se constitue

Treize heures cinquante-cinq ! La chaîne en elle-même s'est constituée !  Même ceux du stand l'ont déserté pour s'incorporer aux maillons. Et peu après quatorze heures nous avons aperçu le décollage de l'hélicoptère. Il a dû être gâté : avec les derniers arrivant, nous étions nombreux dans ce point extrême. Par endroits nous étions trois par mètre, presque la bousculade. Jusque vers seize heures, nous avons eu droit encore à trois autres passages. Dans l'hélicoptère il était prévu d'accueillir les chaînes de radio et télévision. Elles ont dû pouvoir travailler dans de bonnes conditions, malgré le vent assez fort. Le soleil était de la partie. Des ULM également étaient présents, le vent devait bien les secouer.

Les quelques pointures politiques étaient, pour autant que je sache, sur la branche partant de notre point, et se dirigeant vers Notre Dame des Landes. C'est d'ailleurs là aussi que se situait le point presse, à un bon kilomètre du stand. Il s'agissait là, de toute façon, d'un grand mouvement populaire, et non de l'occasion pour des politiciens d'avoir une tribune.

Le succès
Vu du coin où nous étions, à part bien des amis de la région immédiate, nous n'avons reconnu personne. C'était très réussi, mais comme Fabrice del Dongo je n'ai vu qu'une partie infime de la "bataille".  C'est une véritable foule qui nous entourait, et s'étirait en directions sud-ouest et nord-ouest. Même les gendarmes locaux, passant pour s'assurer que tout allait bien, échangeaient quelques mots avec les tenanciers du stand. 

Comme nous étions, pour la plupart, moins jeunes, dès que les vacations ont été terminées nous avons replié le stand et sommes rentrés. Désormais les présents soit partaient, soit  au contraire arrivaient en vue des concerts prévus hier soir.

En peu de mots, le bilan : fatigués, mais heureux ! Le pari a été réussi, et plus que jamais l'édile local devenu national doit se sentir bien coupé de ses anciens administrés.

vendredi 10 mai 2013

La #chaîne_humaine à #NDDL sera la priorité ce week-end

Bonjour. Pas de billet cette fois-ci, il va falloir aller préparer l'arrivée des chaînons pour demain, et même pour ce soir pour ceux qui veulent assister aux concerts.

Notre-Dame des Landes vous accueille. Déjà de très nombreux autocars pleins sont annoncés.

Un autre monde est possible. Une nouvelle donne renverra les disciples bornés, serviles et (intéressés ?) de TINA dans les poubelles de l'Histoire.

Tous, nous devrons dire à ceux qui se prennent pour nos maîtres qu'ils se trompent d'esclaves.


Ce sont eux qui sont esclaves de pseudo-évidences, que leur ont inculqué de "Grandes Écoles" perverties.

jeudi 9 mai 2013

Jour #férié , #guerre , #paix ? et #laïcité : des valeurs bafouées

Hiroshima - l'explosion vue du sol - 6 août 1945
Et voilà. Deux jours dits "fériés" de suite.

 L'un est censé commémorer, sur le front ouest, la cessation des hostilités de la guerre mondiale la plus meurtrière, où les combats de loin les plus dévastateurs se sont déroulés en fait à des milliers de kilomètres, et où la signature du cessez-le-feu n'aura lieu que le 9 mai. En fait les "Grands Chefs" des troupes qui ont "pris le train en marche" seulement après Pearl Harbour craignaient bien davantage la Rodina (patrie) de Staline que cet exalté de Hitler avec lequel ils avaient fait auparavant de si fructueuses affaires.

En fait ce cessez-le-feu ne consacra que l'arrêt de certains combats, puisque dans la tête de Truman l'ennemi restait l'URSS. C'est même pour hâter la capitulation japonaise, et ainsi bloquer l'avancée russe en Mandchourie, que furent lancées deux bombes nucléaires. Il n'y eut aucune autre raison. Le Japon aurait levé le pouce quelques jours plus tard, de toute façon. En ce sens l'ordre d'allumer deux fois le soleil de mort ne fut qu'un crime contre l'humanité, et rien d'autre.

Pour ces raisons, commémorer le 8 mai est une véritable imposture, puisque la guerre continua sous d'autres formes, en d'autres lieux, de façon aussi violente. La bombe a explosé à Hiroshima le 6 août 1945, à Nagasaki le 9 août. La "guerre de Corée",  celle du Viêt Nam après Diên Bien Phû et la reprise en main par les GI's, ne sont que des épisodes de cette guerre continue de l'autoproclamé gendarme du monde contre ses ennemis du moment (puisque ce pays si harmonieux ne concrétise un semblant d'unité qu'en se créant des fantômes à combattre à l'extérieur). D'où ce changement de fusil d'épaule quand l'URSS s'est écroulée, pour très vite inventer un SPECTRE à pourfendre nommé Al Qaeda. La guerre continue. Quand cet hétéroclite amas d'États aussi dissemblables que le Texas et le New Hampshire va-t-il enfin avouer "On arrête, je cesse de fabriquer des armes au lieu de lutter contre la faim sur mon propre territoire" ? Là, un " 8 mai" salutaire pourra enfin intervenir.

Le lendemain, donc aujourd'hui, UNE religion a imposé une autre "fête fériée", que même la République du Petit Père Combes n'a pas osé toucher. Une fête en pleine semaine, sans signification, qui perturbe gravement chaque année un mois d'avril ou de mai déjà bien chargé. Quelle mascarade ! Cette fête ne concerne aujourd'hui qu'une frange insignifiante (mais virulente) de la population. Qui, dans les hautes sphères, empêche de supprimer ce boulet inutile ?  C'est encore bien pire que ces deux lundis dits "fériés" eux aussi, qui ne signifient rien non plus, et interviennent également en fin d'année scolaire, peu avant les examens. Quel gâchis ! Qu'on supprime tout cela, et qu'on n'en parle plus ! Quitte par exemple et en compensation, à magnifier la Fête de la Musique, bien plus utile.

Dans le même ordre d'idées, remplacer le premier novembre, fête d'encore la même religion (décidément) par le lendemain, qui est le jour où nous commémorons nos défunts, serait fort judicieux. Cela ne coûterait pas un centime. Qui freine la laïcisation, qui ? ? ?

Nous sommes dans une République laïque. Eh bien, assumons-la.

mercredi 8 mai 2013

#Politique , #désinformation , #dictature des #médias et de quelques possédants

On apprend incidemment qu'un opposant au gouvernement de Damas vient d'être interviewé sur la chaîne de télévision israélienne.


addiction à la télévision source de désinformation
Il est remarquable de constater que ceux qui font montre d'une telle acrimonie envers les dirigeants de pays non alignés au cordeau aux désirs de Washington-Londres-Tel Aviv sont aussi ceux qui ont un accès privilégié aux médias. C'est vrai à l'étranger. C'est peut-être encore plus vrai dans notre pays. Il y a un véritable esprit de corps entre quelques dizaines d'individus, coturnes des mêmes "grandes" écoles, patrons de presse, "chroniqueurs", "stratèges", voire """journalistes""" (3 guillemets, çà va ?). La conséquence est grave : ces quidams donnent une image étonnamment faussée de ce qu'on pense en France, et influent terriblement sur la politique étrangère et économique, et aussi sur la politique intérieure verrouillée par eux également.

C'est un véritable hold-up sur le pays tout entier, une sorte de coup d'État permanent comme disait Mitterrand. La dictature de facto repose sur leurs épaules. La responsabilité du biaisage, voire de la fausseté permanente des informations également.

Les repérer ? C'est simple, il suffit de savoir qui est invité au moins une fois aux dîners du Siècle, qui collabore à tel ou tel "think tank", qui a fait le stage des Young Leaders de la French American Foundation, qui est assidu aux dîners (encore des dîners) du Crif, qui est administrateur multi-jetons au CAC40... cela fait au bout du compte peu de personnes car la plupart d'entre eux s'entrecroisent entre ces lieux et ces fonctions.

Se rend-on compte à quel point une nation non négligeable comme la France peut être manœuvrée par un nombre aussi réduit de personnes ? Il suffirait d'écarter de tout pouvoir... mettons deux cents de ces personnes, et il serait possible de modifier en profondeur une trajectoire qui actuellement vise avec précision le précipice.

Nous, habitants d'un pays privilégié par son climat et son élégance, allons-nous voir sans réagir toutes ses richesses dépouillées par des personnages aux motivations troubles, et à la vision de l'avenir particulièrement égoïste ? On parle de l'émir du Qatar qui achète, mais il y a bien ceux qui, en contrepartie, vendent..... et les Bill Gates de notre pays, s'ils sont moins nombreux qu'aux États-Unis, ne sont pas moins dépendants et compulsifs au PROFIT, ni plus scrupuleux face au choix entre celui-ci et le bien-être de la majorité. Leur addiction est totale.

Allez, on se bouge, on se bouge, on se bouge !